Pr. M. RHISSASSI Définitions 1. Intérêt 2. Avantages / inconvénients 3. Indicat

Pr. M. RHISSASSI Définitions 1. Intérêt 2. Avantages / inconvénients 3. Indications / contre indications 4. Rappels anatomiques 5. Historique 6. Choix de (des) implant (s) 7. Déroulement du traitement 8. Durée du traitement 9. Maintenance Conclusion Un implant dentaire est une vis généralement en titane, en alliage de titane ou en zircone que l’on insère dans l’os maxillaire ou mandibulaire pour y remplacer la racine d’une dent manquante. Une fois cicatrisée, cette racine artificielle sert d’ancrage à une reconstruction prothétique. Les implants dentaires permettent de remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Ils permettent également de fixer un bridge ou de stabiliser une prothèse amovible sur une arcade édentée. 1. L'implant lui-même : c'est la racine artificielle proprement dite qui est placée dans l'os. Sa taille est sensiblement identique à celle d'une racine naturelle 2. Le pilier prothétique intermédiaire : c'est un élément prothétique qui est vissé dans l'implant. Cet élément sort donc de la gencive et sert d'ancrage à la future couronne 3. La couronne : elle est vissée ou scellée sur le pilier prothétique intermédiaire Autrefois, les dents manquantes étaient exclusivement remplacées par des bridges (ponts) ou des prothèses amovibles Aujourd’hui, grâce aux implants dentaires, le champs de la réalisation des prothèses fixes s’est élargi Les taux de succès des implants dentaires est autour de 95 % selon les études à long terme Cependant, des complications peuvent survenir lorsque des facteurs de risque sont présents tels que le tabagisme ou une maintenance insuffisante Bonne santé Masse osseuse suffisante et de bonne qualité Bon contrôle de plaque Maintenance régulière - Contrairement à la prothèse conventionnelle qui remplace uniquement la partie coronaire des dents (Bridges et prothèses amovibles), les prothèses sur implants dentaires remplacent les racines et les couronnes dentaires - En cas de dent unitaire ou d’édentements unitaires, les couronnes sur implants évitent de mutiler les dents voisines en évitant de les tailler - Amélioration nette de la mastication et de la qualité de vie en permettant la stabilisation de prothèses amovibles ou la substitution de celles-ci par des prothèses fixées sur implants - Traitements plus longs et plus coûteux, d’autant plus qu’un traitement pré-implantaire est nécessaire (réaménagements tissulaires) - La mise en place d’implants recquiert des actes chirurgicaux qui ne sont pas dénués de risques potentiels de complications, aussi minimes soient-ils. - En cas de contrôle de plaque insuffisant, les infections autour d’implants (péri-implantites) sont d’évolution plus rapide que celles autour des dents (parodontites) • Manque de rétention, instabilité, inconfort ou refus psychologique d’une prothèse adjointe • Absence, Localisation et nombre inadéquats de piliers dentaires pour réaliser une prothèse fixée • Edentement unitaire avec des dents adjacentes saines • Agénésies dentaires • Demande d'une thérapeutique conservatrice (refus de mutilation des dents saines) • Nécessité d'un ancrage orthodontique pour réaliser des mouvements au niveau d'une même arcade, interarcades, ou des bases osseuses • Edentement terminal rendant impossible une restauration fixée. Les contre-indications relatives ou absolues sont liées à des affections pour lesquelles l'acte chirurgical est à risque ou interfère avec la cicatrisation tissulaire Aucune donnée épidémiologique ne permet d'établir une liste de contre-indications Les risques sont principalement infectieux ou hémorragiques • Cardiopathies à risque et à haut risque d'endocardite infectieuse • Infarctus récent • Insuffisance cardiaque sévère • Déficits immunitaires congénitaux et acquis (SIDA) • Patients traités par immunosuppresseur ou corticoïdes au long cours • Affections nécessitant ou devant nécessiter une transplantation d'organe • Cancers en évolution • Affection du métabolisme osseux : ostéomalacie, maladie de Paget, ostéogenèse imparfaite Diabète Grossesse Insuffisance coronarienne, angor Traitements anticoagulants Maladies auto-immunes Séropositivité Tabagisme Maladies spychiatriques Étylisme, toxicomanie Irradiation cervico-faciale Dermatoses buccales Candidoses, eczémas, lichens plans, leucoplasies, érosions … Maladies parodontales Le risque d'apparition d'infections péri-implantaires est plus élevé chez les patients atteints de parodontite, en particulier pour les formes agressives Bruxisme Volumes osseux limites et proximité des structures anatomiques Occlusion défavorable Présence de lésions osseuses avoisinantes Lésions parodontales, endodontiques, pathologies sinusiennes, dents incluses… Hygiène bucco-dentaire déficiente Tout traumatisme du nerf infra-orbitaire lors du décollement sous-periosté de la face antérieure du maxillaire entraînera une hypoesthésie de la lèvre supérieure et de l'aile du nez homolatérale 77 Les implants virtuels sont tous placés en position 36, entre 12 et 16 mm du foramen mentonnier avec une angulation lingual de 10° et sans angulation mésio-distale. Pour le choix des implants, le gain en longueur a été privilégié jusqu’à 8.5 mm tout en restant à 2 mm du nerf alvéolaire inférieur. Pour la greffe d’apposition, un prélèvement ramique est simulé, le greffon est positionné de façon à optimiser le contact avec le site receveur. Pour l’interposition, une ostéotomie bi-corticale a été simulée, parallèle à la pente vestibulaire crestale, 3 mm au-dessus du canal mandibulaire. Une rotation de 30° est effectuée, entrainant une crête alvéolaire vestibulée. Pour la distraction, la même ostéotomie est réalisée, une ascension de 5 mm est simulée. La technique du coffrage est réalisée à partir de 2 corticales issues d’un prélèvement ramique, les fragments sont encastrés verticalement de 1 mm. Dans cette simulation Pascual retrouve les gains de hauteur suivant : x 4.1mm pour la greffe d’apposition, x 2.3 mm pour la greffe d’interposition, x 4 mm pour la distraction verticale, x 5.1 mm pour la technique du coffrage. Figure 84 : Les 7 mandibules natives en coupe vestibulo-linguale, au niveau de la 36, utilisées pour l’étude. On remarque la variété de la géométrie des différentes crêtes alvéolaires. (Pascual) (51) os presque exclusivement compact homogène os compact et épais, entourant un noyau spongieux avec des trabéculations denses os cortical et fin entourant un noyau spongieux à trabéculations denses os cortical fin entourant un noyau spongieux peu dense Classification de la morphologie osseuse (Lekholm & Zarb 1985) Après extraction dentaire, la crête osseuse est soumise à une double résorption susceptible de réduire considérablement le volume osseux disponible 32 Division C : Dans cette division, on considère que l’atrophie est modérée. La résorption osseuse s’effectue dans le sens de la hauteur et de la largeur. La crête osseuse édentée est inapte à recevoir un ou plusieurs implants dentaires. Division D : L’état d’atrophie est important, la crête osseuse est résorbée dans les 2 dimensions. Divisons E : C’est l’état d’atrophie le plus important. On constate une résorption très importante de l’os alvéolaire (40). Figure 12 : Schéma répresentant les diffenrentes divisions de Lekholm et Zarb (Lekholm U, Zarb G.) (40) Classification de Lekholm et Zarb 1985 Division A : L’os est abondant dans toutes ses dimensions : aucune chirurgie pré implantaire ne sera nécessaire Division B : L’atrophie osseuse est principalement dans le sens vestibulo-lingual Division C : l’atrophie est modérée. La résorption osseuse s’effectue dans le sens de la hauteur et de la largeur. La crête osseuse édentée est inapte à recevoir un ou plusieurs implants dentaires Division D : atrophie importante dans les 2 dimensions Divisons E : C’est l’état d’atrophie le plus important Période pré-brånemarkienne Années 60 : l’implantologie en est à ses balbutiements 90 % d’échecs à 5 ans Période brånemarkienne Années 80 : Mise en nourrice d’implants en titane, ostéo- intégration avant leur mise en charge Les succès deviennent positifs pour 90 % à 5 ans Période post-brånemarkienne Années 2000 : La mise en charge immédiate (MCI) n’interfère pas sur l’ostéointégration Taux de succès global des implants dentaires supérieur à 95% Période pré-brånemarkienne • Période antique (Av. JC à 1000 après J.-C) Culture égyptienne et précolombienne : racines artificielles en ivoire sculpté • Période médiévale (1000-1800) : transplantations • Période fondamentale (1800-1910) : Début de l’implantologie endo-osseuse • Période prémoderne (1910-1930) : Quelques principes de l’implantologie moderne : mise en charge différée, nécessité d’un contact intime os-implant… • Période moderne - Implants endo-osseux I : Des résultats satisfaisants à 17 ans - Implants sous-périostés Période pré-brånemarkienne • Période antique (Av. JC à 1000 après J.-C) Culture égyptienne et précolombienne : racines artificielles en ivoire sculpté • Période médiévale (1000-1800) : transplantations • Période fondamentale (1800-1910) : Début de l’implantologie endo-osseuse • Période prémoderne (1910-1930) : Quelques principes de l’implantologie moderne : mise en charge différée, nécessité d’un contact intime os-implant… • Période moderne - Implants endo-osseux I : Des résultats satisfaisants à 17 ans - Implants sous-périostés Implants aiguilles Implants lames Période pré-brånemarkienne Années 60 : l’implantologie en est à ses balbutiements. 90 % d’échecs à 5 ans Période brånemarkienne (Années 80) Concept d’ostéointégration fondé par le Pr. Brånemark en Suède Utilisation d’implants en titane (fixtures de Brånemark) Mise en nourrice durant la période de cicatrisation osseuse Période pré-brånemarkienne Années 60 : l’implantologie en est à ses balbutiements. 90 % d’échecs à 5 ans Période brånemarkienne Années 80. Mise en nourrice d’implants en titane, ostéo-intégration avant leur mise en charge. Les succès deviennent positifs pour 90 % à 5 ans Période post-brånemarkienne Simplification des techniques chirurgicales et prothétiques Mise en charge immédiate Raccourcissement des délais Évolution furlgurante des techniques et des technologies Les taux de succès avoisinent 96 % American Dental Association 2006 Choix de la morphologie de l’implant • Implants cylindriques • Implants coniques • Implants coniques autoforants Choix uploads/Ingenierie_Lourd/ introduction-a-l-x27-implantologie-2021.pdf

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