Association « Amis du Plein Air » - Base Départementale de Plein Air de Guerléd
Association « Amis du Plein Air » - Base Départementale de Plein Air de Guerlédan 106 Rue du Lac – BP 11 – 22530 MUR DE BRETAGNE 02 96 67 12 22 02 96 26 04 47 base.guerledan@wanadoo.fr 1 Patrimoine de Guerlédan. Chapitre 1 : La Construction du Barrage de Guerlédan. Chapitre 2 : En remontant le Lac de Guerlédan Chapitre 3 : Le canal de Nantes à Brest. Chapitre 4 : « Ar Mein Glas » ou la recherche de la pierre bleue au pays de Guerlédan. Chapitre 5 : Le petit train Association « Amis du Plein Air » - Base Départementale de Plein Air de Guerlédan 106 Rue du Lac – BP 11 – 22530 MUR DE BRETAGNE 02 96 67 12 22 02 96 26 04 47 base.guerledan@wanadoo.fr 2 CHAPITRE 1 : La construction du BARRAGE DE GUERLEDAN. CHRONOLOGIE DE LA CONSTRUCTION : .................................................... Pages 4 à 8 La préparation du chantier. Début des travaux : vers une faillite programmée ! Energie Industrielle impose ses conditions pour reprendre le chantier. Automne 1929, hiver 1930, les catastrophes s’enchaînent. Le barrage fuit, tous les spécialistes de France déplacent à Guerlédan. Après les travaux, les aventures se poursuivent. LES HOMMES .......................................................................................... Page 9 Auguste Leson. Joseph Ratier. Yves Le Troquer. CHAPITRE 2 : En remontant le LAC DE GUERLEDAN. ................. Pages 10 à 14 L’écluse de Guerlédan. Le barrage. Trévéjean. Le blockhaus. Castel Finans. Le Gwen Ha Du. La plage ‘’Henri Cléret’’. Poulham. Keriven. Le Pouldu. Sordan. Kermadec. Tregnanton. Le Logeau. Nicoleau. Bon Repos. Liscuis. Saint Hervé. Bonnet Rouge. CHAPITRE 3 : LE CANAL DE NANTES A BREST. LES CANAUX.................................................................................. Pages 15 à 16 Les premiers canaux. Les romains, En France, En Bretagne Plusieurs types de canaux. Une écluse. L’écluse à pertuis. L’écluse à sas. Quatre tailles d’écluses. Le canal Freycinet LE CANAL DE NANTES A BREST : CHRONOLOGIE DE LA CONSTRUCTION. ................ Page 17. Sous l’ancien régime. Après la révolution. LE CANAL, LA VIE AU FIL DE L’EAU. ..................................................... Pages 18 à 22 Les premiers bateaux. La gabare du Blavet. Le chaland nantais. La propulsion : la bricole, le cheval, la voile, la marée, la bourde, le courant, Le déhalage, l’aviron, la bourde, la vapeur, le moteur diesel. Le trafic : Nantes à Brest le mal nommé. L’offre. La demande Les difficultés de la navigation : les crues, la sécheresse, le gel. Le fret : la chaux, les engrais, le sable coquillier, le bois, les ardoises, les céréales Le travail des éclusiers : le ‘’chômage à la navigation ‘’. L’envasement. DE NANTES A BREST ..................................................................... Pages 23 à 26. Les sites marquants du canal. Les arsenaux, les forges, les Abbayes, reliées par les canaux bretons. Association « Amis du Plein Air » - Base Départementale de Plein Air de Guerlédan 106 Rue du Lac – BP 11 – 22530 MUR DE BRETAGNE 02 96 67 12 22 02 96 26 04 47 base.guerledan@wanadoo.fr 3 CHAPITRE 4 : ‘’AR MEN GLAS’’, OU LA RECHERCHE DE LA PIERRE BLEUE. LA FORMATION DE L’ARDOISE. .................................................................. Page 27 De l’érosion à la sédimentation. Du métamorphisme à la schistosité. LES ARDOISIERES. En France. En Bretagne. A Guerlédan. LES ARDOISES. ..................................................................................... Page 28 Usages des ardoises. L’ardoise de surface : « la mordorée ». L’ardoise de profondeur : « la bleue » DEUX TECHNIQUES DISTINCTES POUR EXTRAIRE LA BLEUE. ............................... Page 29 L’exploitation à ciel ouvert. L’exploitation sous voûte. L’exploitation en descendant. L’exploitation en remontant. LES SITES DE MUR ET DE CAUREL. .............................................................. Page 30 Mûr. Caurel. L’eau. LE TRAVAIL DES ARDOISIERS. ............................................................ Pages 31 à 33 Le grand propriétaire foncier. Le paysan – ardoisier. Le patron carrier. Les ouvriers carriers. L’apprenti. La schistose. L’eau. PETIT LEXIQUE DE L’ARDOISIER ................................................................ Page 34 CHAPITRE 5 : LE PETIT TRAIN Le réseau national ....................................................................................................................................................... Page 35 Les réseaux départementaux Le réseau Breton Pourquoi la voie métrique ? La ligne n°4 -5 de Carhaix – Loudéac – La Brohinière ............................................................................. Page 36 Les croisements de convois et le ‘’bâton pilote’’. Le ‘’seigneur du rail’’ et son chauffeur. Les ‘’araignées de fourgons’’ .................................................................................................................................. Page 37 Les embranchements spéciaux. La fin du petit train. BIBLIOGRAPHIE ................................................................................... Page 38 Association « Amis du Plein Air » - Base Départementale de Plein Air de Guerlédan 106 Rue du Lac – BP 11 – 22530 MUR DE BRETAGNE 02 96 67 12 22 02 96 26 04 47 base.guerledan@wanadoo.fr 4 CHAPITRE 1 LA CONSTRUCTION DU BARRAGE DE GUERLEDAN. « Des centaines d’ouvriers ont travaillé sur le site … Il fallait voir, le soir, cette gigantesque chenille formée par 300 gars qui remontaient du chantier… » « C’était devenu une véritable attraction et, le dimanche, il n’était pas rare que plusieurs dizaines de badauds fassent dix bons kilomètres à pied pour venir voir ce qui se passait. » Joseph Guéguen, ancien de la construction. I. CHRONOLOGIE DE LA CONSTRUCTION : La préparation du chantier 1920 : La « fée électricité » arrive en Bretagne centrale. Le réseau électrique breton est en plein essor car la demande en électricité augmente rapidement. De nouveaux sites de production de « houille blanche » sont prospectés. Le sous préfet de Pontivy, Mr RATIER, a l’idée du site de Guerlédan. Il rencontre Mr Leson, jeune ingénieur en électricité, tout de suite séduit par le projet. A eux deux ils vont nouer des contacts pour faire la promotion du projet. En juillet 1921: Demande de concession. La Société Générale d’Entreprise (SGE) dépose une demande de concession sur le Blavet, à l’écluse moulin neuf en amont du lieu dit Guerlédan, pour l’implantation d’un barrage. Il s’agit d’un ouvrage de 206 m de long en béton (non armé) de ‘’type poids’’ construit en 7 tranches triangulaires de 45 m de Haut, de 33 m d’épaisseur à la base. Il créera une retenue de 400 hectares et de 12 km de long. En décembre 1922 : Création de L’U.H.E.A. La SGE s’associe aux départements des Côtes du nord et du Morbihan, à la ville de Lorient et à l’état français pour créer une filiale : l’Union Hydro-électrique Armoricaine (UHEA). Début des travaux : vers une faillite programmée ! 1er juin 1923 : ouverture du chantier : Les capitaux sont réunis, c’est le premier coup de pioche. Le 17 février 1924 : pose officielle de la première pierre, par Y. Le Trocquer, député des Côtes du Nord et ministre des travaux publics. 1924-1925 : De nombreux problèmes techniques vont rapidement entraver la progression du chantier : La roche : La roche prélevée sur place (grès armoricain et quartzite) est extrêmement dure et occasionne une usure prématurée des concasseurs qui brisent la pierre pour fournir le gravier du béton. Le sable : L’unité de production de sable rencontre les mêmes problèmes dus à la dureté de la roche mère. De plus, le grès donne difficilement du sable et les fréquentes ruptures d’approvisionnement nécessitent d’en faire venir de Loire par bateaux. Association « Amis du Plein Air » - Base Départementale de Plein Air de Guerlédan 106 Rue du Lac – BP 11 – 22530 MUR DE BRETAGNE 02 96 67 12 22 02 96 26 04 47 base.guerledan@wanadoo.fr 5 Le béton : Compte tenu de ses composants en partie extraits sur place, des qualités précises à obtenir en résistance et étanchéité et de la nécessité de trouver un liant (ciment) qui soit compatible avec l’eau du Blavet, la mise au point du béton est particulièrement lente et difficile. Les salaires ; Les salaires sont bas, le travail pénible et les conditions précaires, ce qui occasionne un renouvellement de la main d’œuvre et ralentit le chantier. Auguste Leson rapporte : «… Les salaires étaient anormalement bas, sous prétexte que l’on était en Bretagne, on devait payer moins cher que dans le reste de la France… » « … des irrégularités commises sciemment en matière de durée du travail, du salaire d’ouvrier, d’embauche ou de débauche. » (2) Les crues : Le Blavet, par ses crues, fait subir d’importants dégâts au chantier : en particulier en janvier 1925 où une grande quantité de matériel est emportée. Le sous-sol : Au printemps 1924 une importante faille d’argile est découverte. Elle avait échappé à l’étude géologique approfondie de 1923 des professeurs Lugeon et Kerforn. Cette faille était située dans les limons, juste sous le lit du Blavet canalisé et les géologues n’avaient pas jugé utile de sonder sous la rivière : cette omission nécessitera un long travail de creusement et engloutira une quantité importante de béton...et de capitaux ! La gestion : La gestion du chantier par la S.G.E. est plus portée à satisfaire les intérêts à courts termes de certains intermédiaires et fournisseurs que la bonne marche générale de l’ouvrage. Monsieur A. Leson fait remarquer que la S.G.E. se nourrit sur les larges subventions obtenues par L’UHEA. « Un beau gaspillage régnait à Guerlédan,… le chantier perdait scandaleusement du temps et de l’argent,… la compétence du chef de chantier était sujette à caution… » (2) « …Le uploads/Ingenierie_Lourd/ l-x27-histoire-de-guerledan.pdf
Documents similaires










-
24
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 30, 2022
- Catégorie Heavy Engineering/...
- Langue French
- Taille du fichier 0.7302MB