L’individu et son comportement C.GLEE 1 NEGOCIATION INTERNATIONAL ET COMPORTEME

L’individu et son comportement C.GLEE 1 NEGOCIATION INTERNATIONAL ET COMPORTEMENT DES INDIVIDUS 2. INTELLIGENCE EMOTIONNELLE 1. De quoi parle t’on?  Définition et travaux fondateurs  Du QI et QE : la question délicate de l’évaluation 2. Pourquoi en parle t’on?  Les limites du modèle de la rationalité  Du modèle de la qualification au modèle de la compétence  L’émergence d’autres modèles de management 3. Comment en tenir compte ?  Le poids des émotions, le choc des évènements affectifs  Le rôle de la personnalité dans le comportement  Développer son IE  Créer la confiance 4. Quelques outils :  L’écoute active et l’empathie  L’assertivité  Le sociogramme 2 1. DE QUOI PARLE T’ON? 1.1.Définition et travaux fondateurs : deux conceptions 3 1. Une forme d’intelligence qui suppose la capacité à contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à les distinguer entre eux et à utiliser ces informations pour orienter ses pensées et ses gestes.(Salovey et Mayer,1990) 2. Capacité à reconnaître nos propres sentiments et ceux des autres, à nous motiver nous-mêmes et à bien gérer nos émotions en nous-mêmes et dans nos relations avec autrui. ( Goleman,1999) 1. DE QUOI PARLE T’ON? Conception 1, L’IE repose sur 4 compétences : 4 Capacité à percevoir Capacité à exprimer Capacité à comprendre Capacité à gérer ses propres émotions et celles d’autrui 1. DE QUOI PARLE T’ON? Conception 2, l’IE recouvre tout un ensemble de compétences émotionnelles permettant de : 5 se motiver à réaliser quelque chose d’important pour soi et de persister dans ses projets en dépit des frustrations, contenir ses impulsions et de retarder les gratifications, comprendre ses humeurs , conserver la maîtrise de soi dans une situations stressante, d’être empathique, garder de l’espoir pour le futur 1. DE QUOI PARLE T’ON? 1. 2. Du QI et QE : la question délicate de l’évaluation Notion de QE : une vision très extensive de l’IE (Bar – On, 1997) : une capacité générale, nécessaire à l’adaptation émotionnelle et sociale. « un ensemble impressionnant de capacités non cognitives » qui influence les comportements des individus face aux pressions de l’environnement. Des outils d’évaluation (tests de QE) différents mais qui ont en commun de se référer à des capacités de perception, de compréhension, d’utilisation et de contrôle des émotions au niveau inter et intra personnel 6 1. DE QUOI PARLE T’ON? Des origines de l’évaluation : Chine, il y a 4000 ans, dans la fonction publique : une procédure objective en 3 étapes.. Au début du 20ème siècle : Un contexte historique où l’on commence à s’intéresser à l’intelligence et à son évaluation 7 1. DE QUOI PARLE T’ON? Les travaux de Sir Francis Galton (1822-1911) : Pourquoi certains sont comblés par le talent et la réussite et d’autres pas? Les écarts d’intelligence peuvent être quantifiés à l’aide d’une échelle Ces écarts suivent une loi normale (courbe en cloche) On peut mesurer l’intelligence à l’aide de tests objectifs Le génie est héréditaire (thèses eugénistes) 8 1. DE QUOI PARLE T’ON? L’intelligence désigne une aptitude mentale très générale qui implique habileté à raisonner planifier résoudre des problèmes penser de façon abstraite comprendre des idées complexes apprendre rapidement tirer profit des expériences vécues (Gottfredson, 1997) 9 1. DE QUOI PARLE T’ON? Origine des tests d’intelligence : une demande du ministère de l’Instruction Publique : dépistage en milieu scolaire  Binet, 1905 : Création d’une échelle métrique d’intelligence (Test Binet-Simon, test de QI)  Définition retenue : L’intelligence est la capacité à adapter son comportement pour atteindre le but poursuivi et à faire la critique de sa propre démarche  Hypothèse : C’est dans les processus complexes que les différences entre individus sont les plus perceptibles 10 1. DE QUOI PARLE T’ON? Conséquences : Il existe des aptitudes différentes suivant les individus, se manifestant dans certaines activités et qui sont responsables de réussites ou d’échecs Elles peuvent être isolées, mesurées ainsi que les différences entre les individus Elles présentent une certaine constance qui permet de prévoir le comportement d’un sujet dans une situation donnée 11 1. DE QUOI PARLE T’ON? Pour quantifier : proposer des problèmes adaptés à l’âge : Notion d’âge mental De la notion d’âge mental à la notion de QI : QI = âge mental : âge chronologique X100 Application aux USA à grand échelle (début 20ème siècle) Historiquement : les tests d’intelligence permettent de différencier les gens en fonction de caractéristiques socialement utiles. 12 1. DE QUOI PARLE T’ON? Le QI mesure-il vraiment l’intelligence? Théories psychométriques de l’intelligence : étudier des relations statistiques dont on déduira la nature de l’intelligence humaine. 13 1. DE QUOI PARLE T’ON? 1. : Le facteur g : 14 Il existe un facteur général d’intelligence (facteur g) qui sous-tend l’ensemble des performances intellectuelles. (Ch.Spearman, 1927) 1. DE QUOI PARLE T’ON? 2. Intelligence cristallisée/intelligence fluide (R.Cattell, 1963) 15 Intelligence générale Intelligence cristallisée Intelligence fluide Savoirs acquis, aptitudes à y accéder (tests : vocabulaire, arithmétique, culture générale) Identifier des relations complexes, résoudre des problèmes ( assemblage de cubes, visualisation das l’espace) Epreuves concrètes et récurrentes du quotidien Problèmes nouveaux et abstraits 1. DE QUOI PARLE T’ON? 3. Modèle de l’intellect (J.P.Guilford, 1961) 16 Il existe 4 modes de pensée : -Pensée créatrice -Pensée conceptuelle -Pensée catégorielle -Pensée évaluative -Pensée déductive 1. DE QUOI PARLE T’ON? 4. Théorie triarchique de l’intelligence (R.Sternberg, 1999) 17 -Intelligence analytique -Intelligence créative -Intelligence pratique 1. DE QUOI PARLE T’ON? 5. Intelligences multiples (Gardner, 1993) L’intelligence s’étend au-delà des compétences traitées dans les tests de QI Il existe des intelligences différentes qui couvrent tout l’éventail des expériences humaines. L’évaluation de l’intelligence se fait par observation et appréciation de l’individu dans diverses situations de la vie courante autant que dans les tests classiques Dénombrement de 8 intelligences distinctes…dont deux parmi elles sont à l’origine de l’intelligence émotionnelle  18 1. DE QUOI PARLE T’ON? Formes d’intelligence 19 Logico-mathématique Scientifique, mathématicien Linguistique Poète, journaliste Naturaliste Biologiste, environnementaliste Musicale Compositeur, violoniste Spatiale Navigateur, sculpteur Corporelle-kinesthésique Danseur, athlète Interpersonnelle- Thérapeute, vendeur Intra personnelle Individu possédant une connaissance précise et détaillée de lui-même. 1. DE QUOI PARLE T’ON? De l’intelligence intra et interpersonnelle à l’intelligence émotionnelle : (Mayer et Salovey, 1997) 20 Aptitude à percevoir, évaluer, exprimer, les émotions de façon précise appropriée Aptitude à utiliser les émotions pour faciliter la réflexion Aptitude à comprendre et analyser les émotions et à faire un usage efficace du savoir émotionnel Aptitude à réguler ses émotions afin de favoriser à la fois le développement émotionnel et intellectuel Rôle positif des émotions : elles contribuent à une réflexion plus intelligente 1. DE QUOI PARLE T’ON? Le lien IE et Efficacité au travail via la notion de Bien- être (détresse psychologique, état du moral, qualité des conditions de travail): les salariés ayant une IE élevée témoignent d’une détresse psychologique moindre, d’un meilleur moral, d’une meilleure qualité de vie dans l’entreprise. Ils se montrent plus efficaces dans leur travail. (Slaski et Cartwright, 2002) Ingénieurs du laboratoire Bell (Princeton/USA) : les « stars » ne brillent pas par leur QI mais par leur QE US Air Force : recruteurs au QE élevé : 2,6 fois plus performants que les autres Rôle du QE d’autant plus fort que l’on s’élève dans la hiérarchie Différence d’efficacité entre dirigeants : imputable à 90% aux facteurs émotionnels (et non à « l’intelligence » rationnelle) 21 1. DE QUOI PARLE T’ON? Conséquence : 5 grands domaines de compétences qui couvrent, pour chacun, des habiletés spécifiques qui contribuent au succès : Compétences intra personnelles : considération pour soi, conscience de ses propres émotions, affirmation de soi, indépendance et réalisation de soi Compétences interpersonnelles : empathie ; responsabilité sociale et relations interpersonnelles Adaptabilité : résolution de problèmes, flexibilité, test de la réalité Gestion du stress : tolérance au stress, contrôle de son impulsivité Humeur générale : optimisme et joie de vivre. 22 2. POURQUOI EN PARLE T’ON? 23 1. Limite du modèle de la rationalité : Un individu rationnel face à un choix considère toutes les alternatives possibles, évalue leurs conséquences, leurs coûts, leurs avantages et opte pour celle qui maximise son utilité De la rationalité substantielle à la rationalité procédurale : le modèle de la rationalité limitée •Une solution satisfaisante •Une simplification •Une rationalisation à postériori •Rôle du hasard/ de l’intuition 2. POURQUOI EN PARLE T’ON? Rôle du manager dans ce modèle : 24 Intelligence de la situation : Créer un sens commun qui rassure et oriente importance du symbolique, de l’affectif, des émotions L’interaction et la communication 2. POURQUOI EN PARLE T’ON? 25 2. Du modèle de la qualification au modèle de la compétence :  La notion de savoir-être 2. POURQUOI EN PARLE T’ON? Emergence d’autres modèles de management : 1.Le management bienveillant : se préoccuper du bien-être des autres 26 En lien avec la confiance Etre digne de confiance : être compétent, intègre, bienveillant Les managers qui inspirent confiance, montrent : de la considération, de la sensibilité aux besoins des autres, agissent dans le sens qui va garantir et protéger les intérêts des uploads/Ingenierie_Lourd/ negociation-internationale.pdf

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