ORCHESTRE DE PICARDIE 45, rue Pointin - 80000 Amiens téléphone : +33 (0)3 22 92
ORCHESTRE DE PICARDIE 45, rue Pointin - 80000 Amiens téléphone : +33 (0)3 22 92 15 84 www.orchestredepicardie.fr Benjamin Britten L’Arche de Noé Amiens Cirque Jules Verne jeudi 15 janvier 2015 - 20h30 Compiègne Théâtre Impérial samedi 17 janvier 2015 - 20h00 Comberton (Cambridgeshire - GB) Comberton Sports and Arts jeudi 5 mars 2015 - 20h00 vendredi 6 mars 2015 - 20h00 3 Benjamin Britten Suite on English Folk Tunes op.90 Cakes and Ale / The Bitter Withy / Hankin Booby / Hunt the Squirrel / Lord Melbourne L’Arche de Noé op.59 opéra en un acte Dès 2011, Arie van Beek a souhaité présenter en Picardie cet opéra en un acte que Benjamin Britten a composé en 1957. Cette œuvre participative, rarement présentée en France, a été écrite pour être jouée par une distribution principalement composée d’amateurs (instrumentistes et chanteurs) avec la participation du public. Ce projet est porté par ACT – A Common Territory, réseau transmanche dont l’Orchestre de Picardie est chef de file. Inspirés par cette production de l’Orchestre, 4 partenaires anglais ont conjugué leurs moyens et leur savoir-faire : Melbourn Village College (Cambridgeshire), Royal Opera House Learning & Participation (Thurrock), Southend YMCA (Essex) et University for the Creative Arts (Kent) pour porter cette production qui fait aussi appel à des élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional d’Amiens Métropole, au chœur d'enfants du Théâtre Impérial de Compiègne et à des établissements scolaires de part et d’autre de la Manche. Au début et à la fin de cette œuvre participative, vous êtes invité à vous joindre aux enfants pour chanter. (pages 10, 21, 22 et 25) ce concert est sans entracte 4 direction Arie van Beek mise en scène Amy Lane création lumières Tine Bech création des « coiffes » Lucy Griffiths - Royal Opera House Learning & Participation costumes et décors étudiants de University for the Creative Arts et artistes de Royal Opera House Learning & Participation chef assistant Olivier Holt coach pour l’anglais Nicola Keenlyside chefs de chœur Mathieu Romano (FR) & Jeremy Haneman (GB) solistes La voix de Dieu – Leslie Clack – récitant Noé – Geoffrey Moses – baryton Mme Noé – Anne Mason – mezzo-soprano jeunes solistes élèves de Melbourn Village College (Cambridgeshire) Sem – Tom Carrington, Ham – Cameron King Jaffett – Joe Randall, Mme Sem – Izzie Koyander Mme Ham – Sophie Jelley, Mme Jaffett – Jenny Elliott jeunes solistes de Southend YMCA (Essex) Les commères : Amelia Glydon, Millie Rose Rudman, Serena Wright & Emily Butler orchestre Orchestre de Picardie et élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional d’Amiens Métropole chœur chœur d’enfants du Théâtre Impérial de Compiègne (Chorale Arabesque du Conservatoire de Musique de Compiègne et chorale du Ménestrel - Conservatoire de Musique de Chantilly et de l’Aire Cantilienne), élèves du Collège Eugène Lefebvre de Corbie, Collège Joliot-Curie de Longueau (Somme) et du Melbourn Village College (Cambridgeshire) la Congrégation à Amiens le public et des élèves des collèges Victor Hugo de Ham, Jules Ferry de Conty, La Rose des Vents de Friville-Escarbotin, et des lycées Boucher de Perthes d’Abbeville, Robert de Luzarches et Madeleine Michelis d’Amiens la Congrégation à Compiègne le public et des élèves du Collège Jacques Monod de Compiègne Benjamin Britten L’Arche de Noé 5 conductor Arie van Beek stage director Amy Lane light artist Tine Bech headdresses design Lucy Griffiths - Royal Opera House Learning & Participation costumes and set students and artists from University for the Creative Arts & Royal Opera House Learning & Participation assistant conductor Olivier Holt English coach Nicola Keenlyside choir masters Mathieu Romano (FR) & Jeremy Haneman (GB) soloists The voice of God – Leslie Clack – narrator Noye – Geoffrey Moses – baritone Mrs Noye – Anne Mason – mezzo-soprano junior soloists from Melbourn Village College (Cambridgeshire) Sem – Tom Carrington, Ham – Cameron King Jaffett – Joe Randall, Mrs Sem – Izzie Koyander Mrs Ham – Sophie Jelley, Mrs Jaffett – Jenny Elliott junior soloists from Southend YMCA (Essex) The Gossips : Amelia Glydon, Millie Rose Rudman, Serena Wright & Emily Butler orchestra Orchestre de Picardie and pupils from the Conservatoire à Rayonnement Régional d’Amiens Métropole choir children choir from Théâtre Impérial de Compiègne (Chorale Arabesque du Conservatoire de Musique de Compiègne et chorale du Ménestrel - Conservatoire de Musique de Chantilly et de l’Aire Cantilienne), pupils from Collège Eugène Lefebvre – Corbie & Collège Joliot- Curie – Longueau (Somme) & Melbourn Village College (Cambridgeshire) the Congregation in Amiens the audience and pupils from collèges Victor Hugo – Ham, Jules Ferry – Conty, La Rose des Vents – Friville-Escarbotin & lycées Boucher de Perthes – Abbeville, Robert de Luzarches & Madeleine Michelis – Amiens the Congregation in Compiègne the audience and pupils from Collège Jacques Monod – Compiègne Benjamin Britten Noye’s Fludde 6 C réée en 1975 au Festival d’Aldeburgh, la Suite on English Folk Tunes op.90 est la dernière œuvre orchestrale de Benjamin Britten. D’une certaine manière, ces cinq mouvements (basés sur des chansons et danses du XVIIème siècle) semblent un ultime hommage à ces folk songs britanniques que Britten avait passionnément aimées et transcrites toute sa vie. On y admirera d’ailleurs le grand art du maître, sa façon de rafraîchir par une orchestration éloquente et inventive, des procédés évocateurs éprouvés : les sonneries « Renaissance » du 3ème mouvement (Hankin Booby), les cordes véloces de la « jig » de Hunt the Squirrel (la « Chasse à l’Écureuil » du 4ème mouvement), par exemple… Pourtant, le sens de ce testament musical dépasse largement celui d’un aimable « divertissement sur des airs populaires ». Il faudra plutôt le chercher dans cette alliance entre une souveraine élégance de style, plutôt « néoclassique », et un très profond sentiment de mélancolie, suggéré par le poignant solo du cor anglais dans le 5ème mouvement (Lord Melbourne). Et rappeler, à ce propos, la citation nostalgique, empruntée à un poème de Thomas Hardy, que Britten avait accolée au titre de l’œuvre : A Time there was, « Il fut un Temps »… C’est en juin 1958, à l’occasion du Festival d’Aldeburgh, qu’eut lieu, dans la petite église médiévale d’Orford, la création de L’Arche de Noé de Benjamin Britten. S’inspirer d’un sujet biblique connu de tous, le restituer à la manière populaire et imagée d’un mystère du Moyen Âge, tel était, après Le Petit Ramoneur (1949), le projet de ce second opéra pour enfants du grand compositeur britannique. Tout comme pour la Cantate Saint Nicolas (1949), Britten avait conçu son ouvrage dans une perspective résolument conviviale et participative. Au petit orchestre de professionnels s’ajoutait un plus large ensemble de musiciens amateurs. Les parties des solistes chanteurs, enfants et adultes, étaient également assurées par des professionnels. Un grand chœur d’enfants représentait les animaux de l’arche, tandis qu’au chœur d’adultes (la congrégation des fidèles) entonnant trois célèbres cantiques anglicans, l’ensemble du public était invité à se joindre. Britten s’était visiblement coulé avec délectation dans l’esprit de « la Bible racontée aux enfants » que présentait le livret. À la voix-off (parlée) de Dieu en personne, « terrible » et majestueuse (mais se faisant bienveillante à la toute fin) répond l’innocence insouciante des voix d’enfants. Leur première apparition notamment, par le truchement des « petits solistes » (les enfants de Noé) se réjouissant de la proche construction de l’arche, est remarquable. On y retrouve ce côté animé, vif-argent (renforcé par l’incisif soutien du piano à quatre mains) caractéristique de l’écriture du compositeur pour les voix d’enfants. Une autre composante chorale décisive de l’ouvrage est constituée par les trois cantiques chantés par toute l’assemblée. Tous se situent à des 7 moments-clefs du récit : au tout début, après la brève et robuste introduction (timbales et cordes), c’est le « Lord Jesus, think on me… » qui s’élève, tout vibrant de la confiance des fidèles. Dans une perspective plus dramatique, l’« Eternal Father », tout aussi grandiose, intervient au cœur de la tempête, dominant la furie des éléments. Enfin, retentira, en radieuse apothéose de cette épopée biblique, le « Spacious Firmament ». Des deux seuls chanteurs adultes requis par Britten, le vénérable Noé s’avère un héros responsable et obéissant à Dieu. Tout à l’opposé, Mme Noé (invariablement flanquée de ses commères portées sur la boisson), reste bloquée dans son refus persistant de rejoindre époux et famille dans l’arche. Le personnage donnera lieu à plusieurs scènes de comédie, en un contrepoint comique indispensable à cette atmosphère de « sérieux émerveillé » de la plupart des épisodes. On notera toutefois un certain mélange de couleurs épiques et burlesques à un des moments les plus mémorables de L’Arche de Noé : le spectaculaire défilé des animaux où chaque entrée dans l’arche des différentes espèces (représentées par plusieurs groupes de gamins issus du grand chœur d’enfants) est ponctuée de sonneries de clairons savoureusement militaires. Les enfants de Noé y sont chargés de décrire chacun des groupes (chameaux, ours, chats, rats et souris, oiseaux etc. etc.), ceux-ci répétant inlassablement le chant liturgique du « Kyrie eleison », à la façon d’une comptine en ritournelle… La passacaille uploads/Ingenierie_Lourd/ noye-x27-s-fludde-programme-notes.pdf
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- Publié le Dec 19, 2021
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