Retrouvez tous les ouvrages de la collection sur www.editions-ellipses.fr Somma
Retrouvez tous les ouvrages de la collection sur www.editions-ellipses.fr Sommaire Présentation de l’ouvrage Glossaire des termes grammaticaux Première partie Les principales difficultés de l’orthographe d’usage Deuxième partie Les principales difficultés de la grammaire Troisième partie Difficultés de vocabulaire Quatrième partie Savoir lire, savoir rédiger Corrigés des travaux pratiques Index alphabétique des chapitres Index alphabétique des mots Index fonctionnel Présentation de l’ouvrage « Dans les sociétés complexes, aux administrations puissantes, un citoyen qui ne sait pas écrire risque d’être écrasé ou négligé. La maîtrise de la langue est une condition de la liberté. » Bertrand Saint-Sernin, Le Décideur, Gallimard, 1979 « Quand on maîtrise mal la langue, je dis même sa propre langue, les mots ne sont que du bruit. » Jacques Muglioni, La leçon de philosophie, L’école ou le loisir de penser La langue française est de plus en plus malmenée. Fautes d’orthographe et de grammaire, impropriétés, confusion ou flou dans l’emploi des mots, ruptures de constructions, raisonnement mal structuré, ponctuation négligée, etc. sont monnaie courante dans les devoirs des collégiens, des lycéens et des étudiants, dans les copies d’examens, dans la presse orale et écrite, sur Internet, dans la publicité, dans les lettres de candidature, etc. Cette situation préoccupante a créé une demande de mise, ou de remise, à niveau. Cet ouvrage se propose de répondre à ce besoin et s’adresse en priorité aux élèves et étudiants qui, dans leurs travaux quotidiens ou leurs examens, sont souvent confrontés aux difficultés de la langue française. Mais il s’adresse également à tous ceux qui, par nécessité professionnelle, ou tout simplement, pour le plaisir de mieux dire et de mieux écrire, ont le souci d’améliorer leur maîtrise de la langue. Il se compose de quatre grandes parties. • La première recense les difficultés et les erreurs les plus fréquentes en orthographe d’usage. • La deuxième porte sur les principales difficultés de grammaire, signale et explique les erreurs les plus fréquentes et propose les formulations correctes. Certains faits de langue sont l’objet de longs développements assortis de nombreux exemples. C’est notamment le cas de l’accord du participe passé, de la concordance des temps, de la subordination, de la négation, des ruptures de constructions. L’objectif est de faire prendre conscience de la complexité et de la subtilité de la langue. • La troisième, « Les difficultés de vocabulaire », présente un relevé des erreurs les plus fréquentes en expression française écrite ou orale portant sur les prépositions, les emplois impropres de certains mots et de certaines expressions (barbarismes, confusions, homonymes, contresens, locutions détournées de leur sens). La genèse de l’erreur est expliquée chaque fois que possible et la formulation correcte est proposée. Une liste non exhaustive des anglicismes les plus fréquemment utilisés et des principaux paronymes termine cette partie. • La quatrième s’intitule « Savoir lire, Savoir rédiger ». Pourquoi avoir lié ces deux activités ? Apprendre à lire un texte, à en dégager les idées, le message, observer comment il est construit et organisé, porter un regard attentif sur le choix des mots, sur les mots de liaison et les articulations de l’argumentation, autant d’activités qui, outre qu’elles sont stimulantes pour l’esprit, peuvent constituer des modèles pour rédiger. Cette partie propose d’abord une méthodologie de la compréhension de l’écrit. Les textes d’appui, qui portent notamment sur le langage, la culture, le rôle de l’intellectuel, sont de nature à susciter, enrichir et approfondir la réflexion. L’appareil pédagogique de SAVOIR LIRE a été conçu pour entraîner à : • dégager le sens général d’un texte à première lecture ; • repérer les mots clés, les mots de liaison, les modalisateurs ; • découvrir l’organisation et la fonction d’un paragraphe ; • dégager le sens de sa première phrase ; • découvrir les enchaînements d’une argumentation ; • saisir la tonalité d’un texte ; • déterminer l’objectif de l’auteur ; • repérer les moyens mis en œuvre pour atteindre cet objectif ; • repérer les images et leur fonction ; • hiérarchiser l’information ; • comparer deux extraits traitant du même sujet ; • porter jugement. Savoir rédiger comporte : • des conseils généraux : du brouillon à la relecture et au « gueuloir » (mot utilisé par Flaubert pour désigner la lecture à haute voix), élaboration d’un plan, choix du mot juste, structuration du raisonnement ou de la démonstration, allégement des phrases, élimination des redondances, des clichés, des mots superflus, c’est-à-dire qui n’ajoutent rien au message que l’auteur veut faire passer, composition et unité du paragraphe, ponctuation, majuscules, etc. Prise en compte du lecteur-destinataire : présentation, lisibilité. • des exercices conçus pour : – entraîner à corriger les diverses maladresses des phrases : ambigüités, redondances, lourdeurs, c’est-à-dire tout ce qui risque de nuire à la clarté du message ; – apprendre à mieux construire les phrases ; – organiser un paragraphe avec logique ; – améliorer la lisibilité des travaux écrits en maîtrisant la ponctuation et en utilisant les mots de liaison à bon escient. Chacune de ces parties comporte de nombreux « travaux pratiques » dont les corrigés sont fournis en fin d’ouvrage. Chaque fois que cela est possible, les exemples sont empruntés à des œuvres de réflexion ou de fiction, l’objectif étant de proposer des sujets de réflexion et de débat, de « donner à réfléchir », et également de permettre aux lycéens et aux étudiants de se constituer un recueil de citations utilisables dans leurs travaux écrits, et même de les inciter à lire ces œuvres. L’ouvrage est rédigé en une langue simple. Toutefois, comme les questions abordées imposent parfois l’emploi de termes grammaticaux, un minimum est fourni dans un glossaire. Chaque point traité fait l’objet d’un chapitre et est affecté d’un numéro de 1 à 48. Pour faciliter les recherches, trois index sont proposés. • un index regroupant les différents chapitres classés par ordre alphabétique et affectés d’un numéro qui renvoie à celui de l’entrée dans l’ouvrage ; • un index alphabétique par mots, expressions ou phrases d’usage courant qui peuvent être source d’embarras ou d’erreur avec renvois aux numéros des chapitres où ces erreurs sont traitées. Il arrive que le même mot figure dans les deux index ; • un index fonctionnel regroupant les principales fonctions du langage. Parce qu’elle facilite les recherches, c’est l’organisation alphabétique qui a été retenue pour l’ensemble du livre. Glossaire des termes grammaticaux Adjectif verbal Se forme par l’adjonction de -ant ou de -ent au radical du verbe, mais peut entraîner des modifications orthographiques (→ 8). influer → influent, divaguer → divagant, suffoquer → suffocant Exprime une qualité ou un état et, contrairement au participe présent, peut prendre la marque du masculin ou du féminin, du singulier ou du pluriel. C’est l’un des personnages les plus influents de l’époque. Antécédent Dans une subordonnée relative, l’antécédent (en gras) est le mot (nom ou pronom) ou groupe de mots que le pronom relatif reprend. Le livre que je viens de lire appelle réflexion. C’est lui qui a fait ce travail. Est-ce que c’est vous qui avez fait ce travail ? Avec le relatif qui, le verbe de la proposition relative s’accorde avec l’antécédent (lui, vous), mais avec l’attribut dans certains cas (→ 33). Adverbe Mot invariable (ni masculin, ni féminin, ni singulier, ni pluriel) qui sert à modifier le sens, c’est-à-dire à le préciser ou le nuancer, d’un verbe, d’un adjectif, d’un adverbe ou d’une phrase. Toutefois, il sentait bien que son agacement l’empêchait d’être tout à fait équitable. […] Cependant, il eut conscience d’avoir sottement engagé le débat, en ayant l’air de fonder principalement sa critique du capitalisme sur l’organisation, la répartition du travail. R. Martin du Gard, Les Thibault Attribut Pour dire les choses simplement, l’attribut marque la qualité que l’on attribue au sujet au moyen notamment d’un verbe d’état (être, paraître, sembler, devenir), ou au complément d’objet direct au moyen de verbes comme appeler, croire, déclarer, dire, nommer, etc. L’attribut peut être un adjectif : ce roman est intéressant, un nom : ce roman est une protestation contre l’injustice, un pronom : le héros, c’est lui, un infinitif : accepter cette décision, c’est accepter l’inacceptable. Attribut du complément d’objet direct : Je trouve ce personnage attachant. Je trouve ce roman d’une grande profondeur. Auxiliaire Il y a deux verbes auxiliaires : avoir et être. Ils servent à former les temps composés des verbes. J’ai compris. Nous avons compris. Il est parti. Le verbe être sert également à former les temps composés des verbes pronominaux et de tous les temps de la voix passive. Je me suis trompé. (Passé composé du pronominal se tromper) Son roman a été couronné. (Passé composé du verbe au passif) Complément d’objet direct (COD) Répond à la question « qui, que, quoi ? » L’absurde exprime la distance de l’homme au monde. J.-M. Domenach, Le Retour du tragique L’absurde exprime quoi ?/Qu’est-ce que l’absurde exprime ? La distance. Complément d’objet indirect (COI) Est séparé du verbe par une préposition. Plaire à soi est orgueil ; aux (= à les) autres, vanité. Valéry, Mélange La préposition à sépare le verbe plaire uploads/Ingenierie_Lourd/ perfectionner-son-francais.pdf
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- Publié le Jui 10, 2021
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- Langue French
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