Plan azur Le Plan azur est un plan lancé par le Maroc pour attirer 10 millions
Plan azur Le Plan azur est un plan lancé par le Maroc pour attirer 10 millions de touristes aux alentours de 2010.Ce plan a prévu la réalisation de six stations balnéaires. Liste des six stations Mediterrania Saïdia Mazagan Beach Resort Mogador Essaouira Capacité : 28 000 lits Capacité : 8 000 lits Capacité : 10 600 lits Superficie : 713 ha Superficie : 250 ha Superficie : 580 ha Province de Berkane Province de El Jadida Province de Essaouira Port Lixus Taghazout-Argana Bay Plage blanche-Guelmim Capacité : 12 000 lits Capacité : 21 000 lits Capacité : 30 000 lits Superficie : 461 ha Superficie : 615 ha Superficie : 632 ha Province de Larache Province de Agadir Province de Guelmim Description des sites Mediterrania Saïdia Inaugurée en juin 2009, Mediterrania Saïdia est situé à 60 km au nord d'Oujda. Elle comporte une Marina (port de plaisance, centre commercial, base nautique...), des hôtels de haut standing, des villas, des appartements ,des résidences et villages touristiques, 3 parcours de golf 18 trous, un aquapark, un centre de thalassothérapie, un palais des congrès, une clinique et des équipements sportifs (piscine, football, athlétisme, court de tennis...). Mazagan Beach Resort Le site est situé à quelques minutes au sud de El-Jadida. Aménagé par le promoteur immobilier sud-africain Sol Kerzner, le projet comporte des hôtels, des villas, des appartements, un casino et des parcours de golf. Port Lixus Le site du projet est situé dans la région de Larache à quelques kilomètres seulement des ruines romaines de lixus Le projet est proposé par les promoteur belges Thomas & Piron et Colbert Orc. Il comporte une Marina, des villas, des appartements, des hôtels, un parcours de golf et quelques équipements sportifs notamment un centre équestre. Mogador Essaouira Le site est situé à quelques minutes d'Essaouira. Il est proposé par les promoteurs immobiliers de Port Lixus, à savoir Thomas&Piron et Colbert Orc. Le complexe comporte des villas, 2 parcours de golf, des hôtels et éventuellement une Marina. Taghazout-Argana Bay Le site se situe près de la station balnéaire prisée de Taghazout à quelques kilomètres au nord d'Agadir. Il devrait être pris en main par le fonds d'investissement américain Colony Capital. Il comportera des hôtels, des appartements, des villas, une zone commerciale, un golf, des hôtels et une éventuelle clinique. Plage blanche-Guelmim Le site se trouve sur l'Atlantique, à 40 km de Guelmim, et dispose d'une plage vierge de 40 km. Le futur promoteur du projet devrait être FADESA. Ce devrait être le 2ème plus grand projet après celui de Saïdia-Mediterrania. Avancement La station Saïdia-Mediterrania a accueilli ses premiers touristes et locataires début juin 20091. Le Mazagan Beach Resort devrait ouvrir en octobre 2009 1. A Mogador Essaouira, 75% des travaux sont achevés en fin 2008 2. Fin 2008, le ministre marocain du Tourisme, Mohamed Boussaïd a déclaré : "Le plan reste une ambition nationale... Mais les stations balnéaires prévues dans le cadre du Plan Azur connaîtront des retards sur le calendrier en raison de la complexité et de la difficulté des constructions." Le Plan Maroc Vert: la nouvelle stratégie agricole au Maroc Le secteur agricole au Maroc L’agriculture a été toujours un secteur stratégique pour le développement socio- économique du Maroc. Depuis, l’indépendance, le secteur agricole a connu de nombreux programmes de développement agricole et rural et de réformes structurelles pour permettre au pays d’assurer sa sécurité alimentaire et de contribuer dans sa croissance économique. Malgré ce soutien dont a bénéficié l’agriculture par le passé, elle reste un secteur sous-développé. Aujourd’hui, le secteur agricole représente 15 à 20 % du PIB national marocain. L’agriculture est une source d’emploi majeure avec 3 à 4 millions de ruraux travaillant dans le secteur agricole et 60 à 100.000 emplois dans l’agroalimentaire. Ce domaine a une contribution décisive aux grands équilibres macroéconomiques et à la balance commerciale du pays. Aujourd’hui, la balance alimentaire est largement négative, en excluant la pêche. Sur le terrain, 70% des exploitants marocains ont une surface inférieure à 2,1 hectares. Cet important morcellement est le fruit des régimes du foncier et des successions. On relève aussi le risque d’accélération lié à une pyramide d’âges défavorable puisque la moyenne d’âge des agriculteurs est de 55 ans. Par ailleurs, le secteur souffre des sécheresses récurrentes. En effet, 5 bassins hydrauliques sur 8 sont en situation de déficit hydrique à court et moyen termes. Dans un contexte mondial marqué par la sécurité alimentaire, le changement climatique, la hausse des prix des produits agricoles, la responsabilisation des producteurs, la lutte contre la pauvreté, le Maroc a été contraint de revoir sa stratégie agricole dans un sens de mise à niveau, de restructuration et de redéfinition des missions. C’est dans cette perspective que le nouveau Plan Maroc Vert a été élaboré et ce, pour rendre l’agriculture le principal moteur de croissance de l’économie nationale dans les 10 à 15 prochaines années. Le Plan Maroc Vert: objectifs et stratégies d’intervention C’est en avril 2008 que le Gouvernemant marocain a adopté la stratégie du « Plan Maroc Vert » afin de relancer l’économie du secteur agricole. Cette nouvelle politique a pour finalité la mise en valeur de l’ensemble du potentiel agricole du territoire afin de répondre à quatre objectifs principaux constituant à l’heure actuelle un enjeux important pour l’économie national. Ces objectifs sont: l’amélioration des revenus des agriculteurs la garantie de la sécurité alimentaire de 30 millions de marocains la protection des ressources naturelles des différentes régions l’intégration de l’agriculture marocaine au marché national et international Sur le plan économique, cette politique a pour ambition de multiplier par 2,5 la valeur ajoutée du secteur agricole qui passera de 38 à 100 milliards de DH par an, et ce sur une période de 10 ans seulement. Comment? En favorisant d’une part les investissements dans le secteur agricoles de près de 150 milliards de DH d’ici 2020. (Parmi les potentiels investisseurs étrangers, on cite Global Environment Facility (GEF), le Fonds international pour le développement agricole (FMDA), l’Agence française pour le développement (AFD) et le Millenium Challenge Corporation (MCC)). Et d’autre part, en augmentant d’une manière spectaculaire les niveaux de productions de certaines cultures dont notamment les olives (de 1 à 4,2 millions de tonnes), les agrumes (1,5 à 3,7 millions de tonnes) mais aussi le maraîchage et les fruits (4,4 à 10 millions de tonnes). Pour la mise en place de cette stratégie, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime a mis l’accent sur le défi de l’exécution en réformant le Ministère de tutelle mais en créant également l’Agence de Développement Agricole (ADA), l’agence d’éxecution spécifique à la mise en oeuvre du PMV sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture. Concrètement, le PMV s’articule autour de deux piliers: Le premier pilier porte sur le développement d’une agriculture moderne et à haute valeur ajoutée/haute productivité répondant aux règles du marché en s’appuyant sur les investissements privés, à travers le financement de 1000 projets tant dans la production que dans les industries agro-alimentaires d’un coût total de 10 à 15 milliards de DH par an. Le deuxième pilier concerne l’accompagnement solidaire de la petite agriculture, à travers l’amélioration des revenus des agriculteurs les plus précaires, notamment dans les zones enclavées. Dans ce cadre, il sera procédé au financement de 545 projets dit « sociaux » par le Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Ces projet seront inscrits dans le cadre d’un plan régional basé sur 3 axes visant la reconversion ou diversification des agriculteurs précaires dans des activités à haute valeur ajoutée et moins sensibles aux précipitations. Il s’agit aussi, d’encourager les projets de production intensive dans les domaines aussi bien de production animale que végétale, à travers l’encadrement des agriculteurs et leur qualification pour avoir un revenu supplémentaire. Le second pilier a également pour but la reconversion de la céréaliculture en cultures à plus forte valeur ajoutée (ou moins sensibles aux précipitations) et la valorisation des produits du terroir. Le plan touchera pas moins de 1,5 millions d’agriculteurs tant dans la grande que dans la petite agriculture. Les Plans Agricoles Régionaux (PAR) Une stratégie du PMV est la régionalisation de l’agriculture qui se décline en 16 Plans Agricoles Régionaux (PAR). Ces plans portent sur l’augmentation des niveaux de productions des différentes filières identifiées, l’amélioration de la qualité et des conditions de commercialisation de la production, l’amélioration des niveaux de valorisation de l’eau d’irrigation. Cependant, tout en s’inscrivant dans une vision de mise en valeur des potentialités de chaque région, ces PAR répondent également à des problèmatiques plus concrètes telles que l’emploi en milieu rural, la lutte contre la pauvreté et l’exode rural… Les premiers résultats En Avril 2009, un an après le lancement de cette nouvelle politique, les investissements réalisés dans le secteur agricole ont été estimés à 12 milliards de DH. Sur le plan institutionnel, bon nombre de réalisations ont vu le jour. Outre la restructuration des services centraux du Ministère de l’Agriculture et des Chambres d’agriculture, des instances ont été uploads/Ingenierie_Lourd/ plan-maroc-vert-et-plan-emergance.pdf
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- Publié le Mar 13, 2022
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