Apostrophe 6e Grammaire Grammaire 1 Communication verbale et non verbale (p. 10

Apostrophe 6e Grammaire Grammaire 1 Communication verbale et non verbale (p. 108)  Objectif et justifications Première leçon de la série sur la communication, l’objectif est d’établir et de faire comprendre la distinction entre communication verbale et communication non verbale. Ces deux modes de communication peuvent être observés dans la vie sociale comme en classe.  J’observe L’observation des expressions du visage, des mimiques et des gestes connus des élèves permet d’introduire la communication non verbale. Dans la deuxième partie de cette phase d’observation, communication non verbale et communication verbale sont associées comme cela est fréquent. 1. 4 visages = 4 avis. Satisfait : le film est bon. Très satisfait (très content) : le film est très bon. Étonné (avis mitigé) : le film est moyen. Très mécontent : le film est très mauvais. 2. L’index sur la bouche : chut ! Taisez-vous ! Silence ! L’index levé avec un mouvement de gauche à droite : Non ! Pas d’accord ! Le nez pincé avec le pouce et l’index : Ça pue ! Ça sent mauvais ! 3. Un élève écrit un message qu’il envoie ensuite à une autre élève. Elle est d’abord étonnée puis elle lit le message qu’elle trouve amusant. 4. Dans la dernière image, elle se retourne à demi vers l’auteur du message. À l’arrière-plan, le professeur n’a pas l’air content.  Je m’exerce Les exercices portent sur le repérage de la communication non verbale dans la vie quotidienne en commençant par la vie de la classe avant de poursuivre ce repérage dans la rue. 1. Par exemple, le doigt levé pour demander la parole. L’index sur la bouche pour demander de se taire. L’index qui désigne un papier par terre qu’il faut ramasser. 2. Par exemple, le doigt levé pour souligner l’importance d’un point, pour attirer l’attention. Accepter qu’un élève vous imite quand il est en train de donner des consignes pour un exercice. 3. Le policier réglant la circulation, fait des gestes sans parler. Parler serait vain puisque les automobilistes n’entendraient pas. 4. Geste de la main levée, geste de la main tendue pour serrer la main de son interlocuteur, tape amicale sur l’épaule. Plus cérémonial, geste pour soulever son chapeau. Inclinaison de la tête en avant pour saluer : on peut toujours le faire même si on a les bras encombrés de paquets. Paroles de salutations : Salut, Bonjour, Bonsoir, Bonjour + prénom, Bonsoir + prénom, Bonjour monsieur/madame, Bonsoir monsieur/madame, Bonjour monsieur + le titre (monsieur le directeur, madame la directrice, Bonjour Docteur, etc.). Bonsoir + le titre (monsieur le directeur, madame la directrice ; monsieur l’agent, Docteur, etc.). 5. Les conditions à réunir pour qu’une communication par gestes ou par signes soit possible : - qu’il ne fasse pas nuit ; - ne pas être trop éloignés l’un de l’autre ; - se mettre d’accord avant sur le sens des gestes ou des signes ; - avoir de la mémoire pour se souvenir des gestes et de leur signification ; - ne pas se tourner le dos, mais être face à face ; - avoir bras et mains libres. 6. La communication verbale orale à distance peut être rendue possible par des micros et des haut-parleurs qui amplifient la voix. Le téléphone et l’ordinateur permettent aussi cette communication verbale orale à distance. La communication verbale écrite est possible à distance avec le courrier, les téléphones mobiles et les SMS, et les ordinateurs. 7. Dans les westerns, les Indiens communiquent à distance avec des signaux de fumée.  J’utilise 8. La situation proposée appelle naturellement le recours à la communication non verbale. Inviter les élèves à prendre une localisation réelle. Exemple : indiquer un itinéraire à partir de leur établissement scolaire, ou d’un lieu connu de tous. Quelques gestes habituels : pour signifier « continuer ou aller tout droit » : on agite les deux mains devant en parallèle ; le bras droit sert à indiquer qu’il faut tourner à droite et le bras gauche pour indiquer de tourner à gauche, compter les rues avant de tourner en montrant les doigts l’un après l’autre, etc. 2 Communication orale et écrite (p. 109)  Objectifs et justifications Dans cette deuxième leçon sur la communication, on reprend la communication verbale pour établir la distinction entre communication orale et communication écrite. La leçon a donc aussi pour objectif de faire comprendre les conditions de fonctionnement de l’oral et de l’écrit et de faire repérer les caractéristiques des deux codes. La leçon 1 d’orthographe complète cette leçon de grammaire avec l’étude des relations entre les unités de l’écrit et de l’oral c’est-à-dire entre les lettres et les sons. Les deux leçons, d’orthographe et de grammaire, sont donc à faire dans le cadre du module 1, unité 2.  J’observe Les observations permettent de différencier communication orale et communication écrite 70 © Hachette Livre International Apostrophe 6e Grammaire 1. Haddock écrit sur le mur parce que le professeur Tournesol est entêté et ne veut pas entendre. On peut considérer que le professeur Tournesol est sourd. 2. La réponse de Lucky Luke sera orale. 3. L’auteur du message ne connaissait pas ses lecteurs lorsqu’il l’a écrit.  Je m’exerce Les exercices soulignent l’importance des signes de ponctuation. La leçon de grammaire est donc aussi en relation avec celle d’expression écrite de l’unité 2 consacrée à la ponctuation du dialogue. 1. Les téléphones portables permettent de parler à son correspondant et de lui envoyer un bref message écrit (SMS : Short Message Service ou Service de Messages Succincts). 2. – Tu peux venir demain ? (intonation montante) – Je ne sais pas. (intonation descendante) – On pourra regarder la télé, écouter de la musique. (intonation descendante) – Tes parents ne seront pas là ? (intonation montante) – Non, ils travaillent. (intonation descendante) – Bon d’accord, à demain. (intonation descendante) – C’est sûr ? (intonation montante) – Oui oui. (intonation descendante) 3. Peux-tu m’appeler demain, vers midi ? Tu peux aussi m’envoyer un SMS. À bientôt, Jean  J’utilise 4. Les deux proverbes énoncent des vérités intemporelles qui s’opposent à l’observation de l’ordinateur qui aujourd’hui permet les modes de communication orale et écrite. Attention, les murs ont des oreilles ! Il s’agit d’un appel à la discrétion et à la prudence. Quand nous parlons, d’autres personnes que notre interlocuteur peuvent entendre nos propos. Les paroles s’envolent et les écrits restent. C’est un très vieux proverbe (proverbe latin : verba volant, scripta manent), démenti aujourd’hui par la possibilité d’enregistrer et de conserver les paroles. Il n’en demeure pas moins que la chose écrite est plus sérieuse plus grave que ce qui est dit oralement. L’écrit engage son auteur davantage que la parole. Mettre par écrit, c’est laisser une preuve matérielle d’une opinion ou d’un fait… ce qui peut être imprudent dans certaines circonstances. 5. Pour obtenir l’explication demandée (comment l’ordinateur permet aujourd’hui les deux formes de communication orale et écrite le professeur pourra recourir au questionnement suivant : - Est-ce que l’ordinateur permet d’envoyer des messages écrits ? (oui) - Est-ce qu’on peut écouter avec son ordinateur un document sonore ? Une musique ? Une chanson ? (oui) - Est-ce qu’on peut donc envoyer un document sonore ? Un message oral ? (oui) - Avez- vous entendu parlé de « Skype » ? Qui a déjà utilisé « Skype » ? Comment cela se passe-t-il ? Quelle est la différence avec une communication téléphonique ? (On voit son correspondant, c’est gratuit.) Le texte ci-dessous récapitule l’explication demandée. L’ordinateur permet aujourd’hui les deux formes de communication orale et écrite. Je peux envoyer des messages écrits et des documents sonores, des messages oraux enregistrés. Je peux aussi entrer en communication orale avec des correspondants exactement comme avec un téléphone. De plus je peux voir mon correspondant. Skype est un logiciel gratuit qui permet aux utilisateurs de passer des appels téléphoniques via Internet. Ces appels d’utilisateurs à utilisateurs sont gratuits. 3 Situations de communication : qui parle, à qui, dans quelle langue ? (p. 110)  Objectif et justifications L’objectif est d’introduire une analyse simplifiée de la situation de communication sans jargon inutile. L’attention portée aux interlocuteurs, savoir qui parle à qui, est indispensable à la compréhension d’un dialogue. Et cette compréhension du dialogue fait partie de la compétence générale visée par le module 1.  J’observe L’observation s’appuie sur la représentation schématique d’un moment de communication en classe. 1. L’élève D a posé une question au professeur. 2. Les élèves qui bavardent sont F et G.  Je m’exerce Les exercices font manipuler les notions d’interlocuteurs, d’émetteur et de récepteur. 1. Zee, le léopard est émetteur, les autres animaux sont récepteurs. Puis Kulu, la tortue est émettrice, les autres animaux sont récepteurs. Le margouillat est ensuite émetteur à son tour. Comme il répond à la tortue, celle-ci est la réceptrice. La tortue est enfin à nouveau émettrice et les autres animaux (« la gent animale ») sont les récepteurs. 2. a. Simone Fabien doit se présenter plusieurs fois parce qu’elle change d’interlocuteur. b. Elle répète uploads/Litterature/ 07-apos6-langue.pdf

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