Du 30 juillet au 05 août 2017 Introduction Dimanche dernier, la Parole de Dieu

Du 30 juillet au 05 août 2017 Introduction Dimanche dernier, la Parole de Dieu nous orientait vers la parabole de l’ivraie. Avec les trois dernières paraboles que nous lisons en ce 17ème dimanche, nous clôturons ainsi le grand discours dans lequel – au centre de l’évangile de Matthieu – Jésus tente de nous révéler ce qu’est ce « Royaume » que son Père l’a chargé d’inaugurer sur terre. Son discours parabolique de ce dimanche peut se résumer en un mot : « abandon ». Pour obtenir un trésor caché, un homme abandonne tout ce qu'il possède. Il le vend non parce qu'il veut se débarrasser de ce qu'il a mais parce qu'il y a mieux à attendre. De même le négociant n'a pas peur de tout perdre pour acquérir la perle rare. Lui aussi abandonne tout ce qu'il possède, car il y a mieux à désirer que les bijoux qu'il tient déjà. En prenant son troisième exemple, Jésus savait qu'il serait compris par ces amis qu'il avait appelés un certain petit matin quand il leur avait indiqué le bon endroit pour lancer le filet. Ils savaient bien, ces pêcheurs de Galilée, que lorsqu'on a traîné le filet sur le rivage il faut faire le tri, et abandonner le menu fretin qu'on rejette à la mer pour garder les beaux morceaux. L’abandon dont parlent ces trois paraboles vaut vraiment la peine. Quand on a tout perdu, quand il n'y a plus personne vers qui se tourner pour obtenir de quoi faire face aux intempéries, reste à se tourner vers Dieu qui en Jésus s'est donné au monde. Saint François d'Assise avait compris que la vraie sagesse, quand on abandonne ce que l'on tient, c'est pour atteindre une joie plus grande. En bref, quand on devient capable de tout perdre pour accueillir Dieu lui-même, la joie est parfaite. Voilà qu’il est clair qu’avant d’avoir part au Royaume des cieux, il faut du sacrifie. Il y a donc un prix à payer avant d’avoir accès aux bienfaits de la vie éternelle dans le Royaume des cieux. 1 LUNDI 31 « Vous avez commis un grand péché » Textes à lire : Ex 32,15-34 ; Ps 106(105) ; Mt 13,31-35 LECTURE : L’extrait du 32e chapitre du livre de l’Exode que la liturgie nous propose en première lecture met en exergue la colère de Moise devant le péché d’idolâtrie du peuple d’Israël. Lors de la célébration solennelle de l’Alliance, les Israélites avaient pourtant accepté les dix commandements de Dieu et toutes les clauses de l’Alliance en disant : « tout ce que le Seigneur a dit, nous le mettrons en pratique, nous y obéirons » (Ex 24,7). Or, Moïse étant reparti vers le Sinaï, le peuple s’est détourné de cet engagement en se fabriquant un « veau d’or » pour l’adorer (vv.17-19). À son retour de la montagne, Moïse est désagréablement surpris de voir cette scène d’adoration d’un « objet en métal ». Il s’enflamme de colère, jette les tables de la loi et les brise au pied de la montagne. Puis, il détruit le veau que le peuple avait fabriqué et, se tourne vers Aaron et lui demande : « que t’a fait ce peuple pour l’avoir chargé d’un si grand péché ? » (v. 21). Par cette question, Moise veut faire comprendre au peuple et à nous que l’idolâtrie est un péché très grave, car c’est la transgression du tout premier commandement énoncé dans le décalogue : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. Tu ne te feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces images, pour leur rendre un culte… » (Ex 20,2-6). Ce premier commandement du Décalogue affirme bien que Yahvé est le seul, l’unique et vrai Dieu. Si donc Moïse s’est mis en colère contre le peuple, C’est pour défendre l’unicité de Dieu et la pureté de la foi en ce Dieu unique. Or, ce culte d’une statue de veau risquait de ramener Israël au culte des autres éléments de la nature de tant de peuples à cette époque. (vv.19-20). Le péché d’Israël est de s’être cru abandonné de Dieu et de Moïse : « Allons, faisons-nous un dieu qui aille devant nous, car ce Moïse, l’homme qui nous a fait monter du pays d’Egypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé » (Ex 32,1). Cette attitude relève de l’impatience et du manque de totale confiance au vrai Dieu créateur. Beaucoup se croient abandonnés de lui et pensent trouver la sécurité ailleurs. Dans l’Évangile, il question de deux paraboles celle du grain de sénevé (moutarde) et celle du levain (levure). A travers les images du grain enfoui, enseveli qui porte beaucoup de fruits et la levure qui fait lever la pate, Jésus veut nous enseigner que le royaume de Dieu a des débuts modestes et discrets mais son grand développement est progressif. MÉDITATION : Dieu, dans sa grandeur habite en nous et veut se révéler de façon discrète chaque jour dans nos vies. Mais, nous n’avons pas toujours assez de foi et de patience pour le voir à l’œuvre. L’idolâtrie est un « grand péché » contre Dieu : « Je suis le Seigneur ton Dieu. Tu n'auras pas d'autres dieux que moi ». L’adoration du « veau d’or » ne concerne pas seulement le peuple d’Israël. Nous aussi, face aux difficultés, nous croyons que Dieu est loin et inactif. De ce fait, nous décidons parfois de le remplacer avec 2 des « veaux d’or » sous plusieurs formes : le culte absolu du moi, l’autoritarisme dans l’exercice des fonctions, le sentimentalisme, la banalisation du sacré, le scientisme, la voyance et ses corollaires, l’argent, les fétiches, le blindage ou le « lavage » etc. Peux-tu reconnaître le « veau d’or » qui menace la place de Dieu dans ton cœur et dans ta vie ? PRIÈRE : Dis le crédo en méditant sur les paroles (Je crois en Dieu, le Père tout puissant……) ACTION : Examine en toi les situations qui te font parfois douter de Dieu pour rechercher des solutions ailleurs et demande à Dieu la grâce d’une conversion sincère. MARDI 01er « Dieu tendre et miséricordieux » Textes à lire : Ex 33,7-11.18-23;34,4-9.28 ; Ps 103(102) ; Mt 13, 36-43 LECTURE : Dans la première lecture de ce jour le Seigneur se révèle à Moïse comme un Dieu de tendresse et de miséricorde (Cf. Ex 34,6-7). Dans le Nouveau Testament, Jésus va nous révéler en plénitude le cœur de Dieu, plein d’amour et de miséricorde. Cela se voit clairement dans la parabole de l’ivraie (Cf. Mt 13,24-30) dont il est question dans l’Évangile. L’explication que Jésus en donne montre clairement la miséricorde et la patience de Dieu qui donne aux pécheurs le temps de se convertir. MÉDITATION : En se révélant à nous aujourd’hui comme un Dieu patient et miséricordieux, Dieu voudrait nous faire comprendre que ce qu’il désire ce n’est pas la mort du pécheur, mais sa conversion. Peut-être que cette Parole nous trouve dans une situation où nous avons perdu la foi en notre propre conversion ; elle nous invite à relever la tête et à aller vers celui-là qui nous attend les bras ouverts. En même temps elle nous invite à ne pas traîner le pas car la patience de Dieu n’est pas indéfinie. Le temps de la moisson arrivera sûrement : qu’il ne fonde pas sur nous comme un voleur ! PRIÈRE : Donne-nous Seigneur, de pratiquer envers nos frères la miséricorde que tu as eue envers nous. ACTION : En imitant l’amour miséricordieux de Dieu notre Père, prends la résolution de pardonner à tous ceux qui t’ont offensé(e). MERCREDI 02 3 « Il va vendre tout ce qu’il possède… » Textes à lire : Ex 34, 29-35 ; Ps 99(98) ; Mt 13,44-46 LECTURE : Aujourd'hui, saint Mathieu, soumet à notre réflexion deux histoires autours desquelles il tire autant de leçons sur le Royaume de Dieu. Il y a d'abord un laboureur qui trouve dans un champ qui ne lui appartient même pas un trésor qui l'éblouit. Puis c'est un négociant qui, sans doute, a déjà fait de bonnes affaires, et qui tombe sur la perle merveilleuse dont il a toujours rêvé. Ces deux paraboles sont très ressemblantes : deux personnages font une découverte. Pour le premier, c'est totalement inopiné ; la charrue qu'il pousse dans le champ du propriétaire qui l'a embauché bute sur quelque chose qui a été caché là et probablement oublié depuis longtemps : un trésor, quelle aubaine, cela va changer sa vie ! Pour le second, au contraire, c'est au bout de longues recherches qu'il découvre enfin la perle de sa vie. L'évangéliste nous fait remarquer la différence de caractère des deux personnages : le premier exulte de joie devant sa découverte uploads/Litterature/ 17-ord-a-pistes-de-priere-du-30-juillet-au-05-aout-2017.pdf

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