QUESTIONS CLÉS À PROPOS DE PARCOURSUP & DE LA RÉFORME DU BACCALAURÉAT 02 03 SOM

QUESTIONS CLÉS À PROPOS DE PARCOURSUP & DE LA RÉFORME DU BACCALAURÉAT 02 03 SOMMAIRE Parcoursup : Mode d’emploi Édito À partir de quand ai-je intérêt à me préoccuper de mon orientation post-bac ? Pourquoi est-il bon d’avoir en permanence un « plan B » en tête ? Quel est l’impact sur la procédure Parcoursup des choix d’enseignements de spécialité que j’ai fait en entrant en première puis terminale générale ? Quatre façons de faire (ou ne pas faire) des maths en terminale générale : laquelle pour moi ? Pour chaque candidature, il est obligatoire de rédiger un « projet de formation motivé ». Comment réussir un tel exercice ? Pourquoi est-il bon de se fonder sur les « attendus » pour élaborer sa liste de vœux ? Qu’entend-on par « compétences comportementales » ? Formations non sélectives ou sélectives ? Est-il vrai qu’il y a avantage à avoir acquis une posture internationale ? Je suis un élève très moyen : dois-je renoncer à toute formation sélective ? Et si je suis intéressé par une formation hors Parcoursup ? Si vous optez pour une formation supérieure professionnelle, le ferez-vous sous statut étudiant ou sous contrat d’alternance ? Puis-je demander mon admission dans une formation située en dehors de mon académie de résidence ? Quelles peuvent être les réponses à vos candidatures des diverses formations supérieures ? Quelles réponses les candidats peuvent-ils exprimer et dans quels délais ? Est-il possible de viser un diplôme de l’enseignement supérieur long en commençant par une première étape dans une formation courte ? De nombreuses formations supérieures attendent des candidats qu’ils aient une bonne capacité au travail autonome : qu’est-ce que cela veut dire ? Que faire si je ne suis pas en mesure de choisir mon orientation en fonction d’un projet professionnel ? Dans quels cas, et à quelles conditions puis-je éventuellement recourir à la phase d’admission complémentaire ? Qu’est-il envisageable de faire si au bout de la phase complémentaire, je n’ai reçu aucune proposition d’affectation qui m’intéresse ? Lexique P.4 P.6 P.8 P.11 P.12 P.14 P.16 P.17 P.18 P.20 P.22 P.24 P.26 P.28 P.30 P.31 P.32 P.34 P.36 P.38 P.40 P.41 P.43 Parcoursup Comment ça marche ? 04 05 PARCOURSUP MODE D’EMPLOI Commencez par vous connecter sur le site www.parcoursup.fr Vœux et sous-vœux -  Vous avez la possibilité d’exprimer d’un à dix vœux maximum. -  Dans certains cas, il est possible de for- muler des sous-vœux, c’est-à-dire de demander une même formation dans plusieurs lieux : il est alors possible d’exprimer jusqu’à vingt sous-vœux maximum. Sectorisation -  Vous êtes libre d’exprimer des vœux sur l’ensemble du territoire national lorsque ceux-ci concernent des for- mations sélectives. -  Vous êtes tenu de respec- ter le cadre géographique de la formation demandée lorsque celle-ci est non sé- lective. Cette information est communiquée sur la fiche descriptive de chaque formation. Pour créer votre dossier il vous faudra : -  Une adresse mail avec mot de passe qui doit être bien conser- vé. -  Indiquer votre identifiant na- tional élève (numéro « INE »). -  Certaines informations ont été préenregistrées : vérifiez-les et procédez à leur correction si nécessaire. -  Commencez à réfléchir à ce que vous pourrez signaler dans les rubriques « éléments liés à la scolarité » (informations diverses que vous jugez utile de communiquer aux établis- sements : problèmes de san- té, familiaux, le fait que vous soyez sportif ou artiste de haut niveau, résultats obtenus à un test de langue étrangère, à un concours d’éloquen- ce, au concours général…), et « mes activités et centres d’in- térêt » (pratiques sportives, artistiques, caritatives, ci- toyennes, stages en milieu pro- fessionnel, détention du brevet de secourisme, du BAFA…) tous éléments susceptibles de valo- riser vos candidatures. -  Si vous êtes demandeur de bourses et/ou de logements étudiants, vous devez vous connecter sur le site : www.messervices.etudiant.fr 01 03 04 02 06 07 C haque année, un peu plus d’un mil- lion de candidats se connectent sur le portail télématique Parcoursup (www.parcoursup.fr) en vue d’être admis en première année de l’enseigne- ment supérieur français. Il est clair que chacun joue gros sur les choix d’orientation qu’il est pos- sible d’exprimer : il en va de ses chances de fran- chir les obstacles des épreuves de sélection et de la probabilité de réussir dans la formation que l’on pourra intégrer, et lors du passage vers la vie pro- fessionnelle à l’issue de ses études supérieures. Dès lors la question la plus importante n’est pas de savoir comment bien utiliser la plateforme Parcoursup, mais comment maximiser ses chances d’avoir satisfaction. Sur le premier point, vous apprendrez vite et bien à domestiquer cet outil technique, et bénéficierez pour cela de tout un ensemble de personnes res- sources et autres moyens. Mais on aborde plus ra- rement la difficile question du « savoir bien viser ». C’est ce à quoi nous souhaitons vous aider en vous proposant une liste de vingt questions-clés qu’il faudra bien que vous vous posiez, et auxquelles chacun a fortement intérêt à apporter ses ré- ponses, avant d’élaborer et faire connaître votre liste de vœux. Édito Progressivement, le temps de l’orientation post-bac s’est étendu, remontant vers le début de l’année de terminale, mais aussi vers les classes de première, seconde, et même troisième. Ce phénomène découle de la mise en place par étapes de systèmes automatisés d’expression de candidatures et de recru- tement des étudiants, dont les premiers (RAVEL, OKAPI…) apparurent vers la fin des années 1980 en ouvrant les procédures vers février/mars, obligeant les familles, mais aussi les équipes administratives et pédagogiques à se préoccuper beaucoup plus tôt de cette question. Même tendance du côté des salons de l’orientation et des journées portes ouvertes. Cette tendance s’est confirmée par la suite. L’orientation post-baccalauréat, progres- sivement devenue une des priorités dans l’enseignement secondaire, s’est inscrite dans une sorte de continuum qui court de la classe de troisième à la terminale. On est donc passé d’une approche courte et dis- continue de l’orientation, à une prise en charge qui s’inscrit aujourd’hui dans la du- rée et la continuité. 08 09 À PARTIR DE QUAND AI-JE INTÉRÊT À ME PRÉOCCUPER DE MON ORIENTATION POST-BAC ? Jusqu’à la fin des années 1990, le temps de l’orientation post-baccalauréat fut long- temps positionné vers la fin de l’année sco- laire de classe terminale. La préoccupation première était de bien se préparer aux épreuves du baccalauréat. Ce n’est qu’après les résultats obtenus à cet examen final du lycée que l’on pouvait s’inscrire en vue d’entrer dans l’enseignement supérieur. Une minorité ayant choisi de se présenter à un ou des concours, se penchait sur cette question un peu plus tôt, mais presque toujours une fois entré en classe terminale, rarement avant. Ainsi s’explique que les premiers salons de l’orientation, créés par le groupe de presse L’Etudiant au milieu des années 1970, ne s’ouvraient que vers mars/avril. Il en allait de même pour la plupart des journées portes ouvertes. → Question 01 C’est le concept d’« orientation tout au long de la scolarité », consacré par divers textes règle- mentaires, et notamment dans le « Parcours Avenir » prôné par la loi d’orientation et de pro- grammation pour la refondation de l’école de la République » du 8 juillet 2013 (loi N° 2013-595). Ainsi s’explique qu’aujourd’hui, les salons de l’orientation et journées portes ouvertes com- mencent dès l’année de classe de première, s’ouvrent dès le mois d’octobre, que les équipes des lycées organisent des confé- rences et journées spéciales portant sur l’orientation post- bac, dès l’année scolaire de pre- mière, voire seconde, et que ce thème soit très habituellement abordé en classe de troisième, tant il est désormais bien com- pris que les questions posées par l’orientation des collégiens vers les diverses filières du lycée, ne sauraient être traitées sans prendre en compte l’impact de telles décisions sur l’orientation post-bac. O n observe chaque année que certains ne se portent can- didats qu’en vue d’obtenir leur admission dans un pe- tit nombre de formations qui ont leur préférence. Lorsque ces dernières sont sélectives, ils prennent ainsi le risque de n’être admis dans aucune d’entre elles et de le découvrir trop tardivement pour se rabattre utilement vers d’autres candida- tures attractives, ces dernières corres- pondant alors à des formations qui ont le plus souvent fait le plein d’étudiants du- rant la première phase d’admission. C’est pourquoi il est conseillé de ne pas se contenter d’une liste de vœux trop restrictive. En diversifiant ses demandes d’admission, on augmente évidemment ses chances de recevoir une réponse fa- vorable, quitte à ce que ce ne soit pas pour la candidature faisant l’objet de la préférence du candidat. Si je n’ai pas satisfaction pour ma demande priori- taire, qu’est-ce que je demande en se- cond choix (plan B), en troisième choix… jusqu’au bout de ma liste de vœux ? En particulier, il est fortement recom- mandé d’inclure au moins un vœu corres- pondant à une formation non sélective. 10 11 Une uploads/Litterature/ 3455-livre-blanc-inseec-u-web.pdf

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