Anthologie poétique : La fuite du temps Sommaire Préface……………………………………………………………

Anthologie poétique : La fuite du temps Sommaire Préface………………………………………………………………………………… p 3-4 « Arrivé dedans Rome… » …………………………………………………………….. p 5 Jacques Grévin Sonnet à Marie…………………………………………………………………………. p 6 Pierre de Ronsard « Assieds-toi sur le bord… » ………………………………………………………….. p 7 Jean-Baptiste Chassignet « Hélas ! Qu’est ce de l’homme orgueilleux… » ……………………………… p 8 Jean Auvray A mes amis……………………………………………………………………………… p 9 Evariste de Parny Le ballet des heures…………………………………………………………………. p 10 Gérard de Nerval L’Ennemi …………………………………………………………………………… …. p 11 Charles Baudelaire Chanson d'automne …………………………………………………………………p 12 Paul Verlaine Le Lac ………………………………………………………………………………p 13-14 Alphonse de Lamartine Le Pont Mirabeau …………………………………………………………………… p 15 Apollinaire La fuite du temps……………………………………………………………………. p 16 Zhu Ziqing Préface 2 La fuite du temps est quelque chose de très difficile à expliquer et à définir. La fuite est l’action de se soustraire à quelque chose de pénible ou de dangereux. Le temps, lui, a plusieurs sens, le premier dit que c’est une notion fondamentale conçue comme un milieu infini dans lequel se succèdent les événements et souvent ressentie comme une force agissant sur le monde, les êtres. Le deuxième dit que c’est un moment ou une époque occupant une place déterminée dans le suite des événements ou qui est caractérisée par quelque chose. Le temps est donc d’après ces deux définitions soit précis ou abstrait. Quand on parle de la fuite du temps, le temps est ici très abstrait. Dans un dictionnaire, on trouvera que la fuite du temps est l ‘écoulement rapide du temps. La fuite du temps représente donc le temps qui passe. Dans la poésie, elle est le plus souvent imagée ; l’auteur prend un exemple pour l’expliquer. Les poètes présentent la fuite du temps de façon différentes. Certains utilisent les lieux ou les personnes qui changent, la vieillesse, l’amour, l’eau ou les fleurs. Certains sont très retissant au temps qui passe. Jacques Grévin qui a choisi de traiter la fuite du temps en parlant de Rome dans son poème « Arrivé dedans Rome ». Il parle tout d’abord de Rome comme elle était dans l’antiquité. Puis il dit qu’il la cherché mais il ne la pas trouvé. La ville de Rome est toujours là, seulement elle a changé. Ce poème se termine par une morale qui dit qu’il ne sert à rien de rechercher quelque chose qui n’est plus là ou qui justement se trouve devant nous. Grévin montre que le temps qui passe est une fatalité. J’ai choisi ce poème, car il montre bien comment le temps peut avoir de l’effet sur tout même sur les bâtiments, il détruit tout. Alors que l’on s’attend à retrouver Rome comme dans l’antiquité, on la retrouve en ruines. Ronsard dans son Sonnet à Marie, utilise une fleur qui se fane pour traiter la fuite du temps, il compare cette fleur à Marie. Il veut dire à Marie qu’aujourd’hui elle est belle comme la fleur mais dans quelque temps elle aura vieillit tout comme la fleur qui a fané ; donc il faut qu’elle l’aime aujourd’hui. Ronsard, auteur de la Pléiade, a écrit quelques poèmes d’amour en comparant une femme à une fleur. Il était donc intéressant d’en reprendre un pour la fuite du temps. C’est une déclaration d’amour non banale qui fait tout son effet, quoiqu’il soit assez fort. Dans « Assieds-toi sur le bord » de J-B. Chassignet, il explique que l’eau passe, ce n’est donc plus la même à des instants différents, et pourtant c’est toujours de l’eau à qui on donne le même nom. C’est la même chose avec les hommes, ils vieillissent mais sont nommés pareil. L’auteur montre ici que la vieillesse est bien une fatalité cependant on ne change pas totalement puisque nous sommes nommés toujours pareil. Ce poème m’a plu pour son côté optimiste. La vieillesse ne fait rien, on ne change que physiquement à l’intérieur on est toujours les mêmes. Jean Auvray se compare (lui est tous les hommes) à une fleur, seulement il y a quelques différences. Lorsque qu’une fleur meurt, il reste toujours la plante qui refera des fleurs, alors que quand un homme meurt il ne reste rien d’intéressent, rien qui ne refera un homme. J’ai choisi ce poème car j’ai apprésier les comparaisons aux fleurs mais celle-là n’est pas pareil, on ne parle pas de la fleur qui se fane mais de la plante qui repousse toujours. Evariste de Parny, dans son poème A mes amis, dit à ses amis qu’il faut profiter du temps même de la vieillesse. Il faut prendre tout ce qu’il y a d’intéressent à la 3 vieillesse. J’ai apprécié ce poème parce que on a l’impression que nous sommes les amis de Parny et que se poème est écrit seulement pour nous. Gérard de Nerval est lui plus positif que les autres poètes. Il est conscient que le temps passe et nous fait vieillir mais il veut faire passer un message. Il faut profiter du temps que l’on a, cela nous apportera de l’amour. C’est le côté positif du poème qui m’a plu. Le message qu’il faut profiter de notre vie est un message avec lequel je suis d’accord. Pour Charles Baudelaire, le temps est un ennemi. « Le Temps mange la vie », il nous détruit ; c’est le temps le pire Ennemi de l’homme. Seulement on ne peut rien y changer. Comme dans beaucoup de poèmes, le temps est un ennemi, car fait vieillir ou mourir. Mais dans celui-ci, l’écriture est différente. Paul Verlaine, dans Chanson d’automne, parle aussi de la mort. Il se compare à une feuille morte qui s’en va avec le vent, lui, il disparaît avec le temps. J’ai choisis ce poème car j’ai aimé le thème de l’automne. Le fait de traiter la mort avec l’automne et très intéressant puisque l’automne est la saison de la mort des feuilles. Lamartine, aimerai que le temps puisse s’arrêter pour les gens qui sont heureux. Cependant cela n’est pas possible il faut donc en profiter le plus possible. Comme beaucoup de poèmes c’est encore le côté positif du poème que j’aime. Le sujet d’arrêter le temps pour faire durer éternellement le bonheur est intéressant et il n’est pas trouvable dans mes autres poèmes. Pour Apollinaire, dans Le Pont Mirabeau l’eau qui coule montre aussi le temps qui passe, cependant il est pessimiste, il compare la vie et l’amour à l’eau qui coule. Il veut donc dire que la vie et l’amour s’en vont mais il « demeure ». Ce poème bien que pessimiste, nous montre une réflexion, l’amour, la vie, la Seine, s’en vont mais l’homme reste là physiquement. De plus je connaissais ce poème en tant qu chanson et j’ai trouvé intéressant de le reprendre dans cette anthologie. Zhu Ziqing parle de la fuite du temps d’une façon pessimiste puisqu’il parle de la mort. Il dit que les jours lui échappent, les jours disparaissent et ne reviennent jamais. Il réagit très gravement, il se demande même ce qu’il fait sur terre. C’est le seul poème en proses et traduit de se groupement de poèmes. Je l’ai choisis pour cela et parce qu’il raconte comme une histoire de la fin, de la mort certes. Mais le fait qu’il fasse appel aux « sages », renvoie presque à l’antiquité et c’est cela que j’aime. Il faut profiter de la vie aussi d’après Hugues Austin. Le temps passe c’est obliger on ne peut rien y faire. Mais il faut prendre cela positivement. Les poèmes avec ce type de messages me plaisent beaucoup, c’est pour cela que l’on en retrouve souvent. La chanson que j’ai choisie est une chanson de Leslie. C’est une chanteuse que j’apprécie. Si j’ai choisis cette chanson c’est que pendant que cherché des poèmes pour ce travail je l’ai entendue. Ce qui m’a donné l’idée de la mettre dans mon anthologie. Dans cette chanson elle nous dit qu’il faut vivre avec notre temps et en profiter car contre le temps on ne peut rien. Les poètes traitent la fuite du temps chacun de façons différentes que se soit au niveau du sujet ou au niveau de leur avis. « Arrivé dedans Rome... » 4 Arrivé dedans Rome, en Rome je cherchais Rome qui fus jadis la merveille du monde : Ne voyant cette Rome à nulle autre seconde, D’avoir perdu mes pas honteux je me fâchais. Du matin jusqu’au soir, çà et là je marchais, Ores au Colisée, et or’ à la Rotonde, Ores monté bien haut, regardant à la ronde, De voir cette grand’ Rome en Rome je tâchais. Mais en fin je connus que c’était grand’ folie : Car Rome est de long temps en Rome ensevelie, Et Rome n’est sinon un sépulcre apparent. Qui va donc dedans Rome et cherche en cette sorte, Ressemble au chevaucheur, qui toujours va courant, Et cherche en tous endroits le cheval qui le porte. Jacques Grévin, Les vingt-quatre sonnets romains, 1560 Photo de Rome. Ruines de l’époque romaine. Jacques Grévin est né à Clermont en Beauvaisis en 1538. Il fut médecin, homme de théâtre et poète. Ce fut un grand ami uploads/Litterature/ 532a0258a04c4-pdf.pdf

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