CORRIGÉS 1 Céleste, ma planète Timothée de Fombelle Séquence I. Découvrir a) Ma

CORRIGÉS 1 Céleste, ma planète Timothée de Fombelle Séquence I. Découvrir a) Manipulation et découverte du livre par les élèves. b) La couverture permet de comprendre qu’il s’agit d’un livre sur un couple, qui se passe à la fois dans la ville et dans la forêt, que leur histoire semble dramatique car le jeune homme porte la jeune fille qui se raccroche à lui comme si elle était trop faible. Les nuages évoquent quelque chose de sombre (que la lecture de la quatrième de couverture peut éclairer : la pollution). Les couleurs sont pastels, avec une dominante froide en bas, des correspondances de couleurs entre le ciel et la chevelure de Céleste, les nuages et la chevelure du narrateur. L’auteur et la collection sont nommés. Le livre est illustré : noter le nom de l’illustratrice. La fin semble indiquer que l’histoire se finit bien. La quatrième de couverture présente un extrait qui confirme l’histoire d’amour et la quête. L’écologie est le second thème, le livre est dit poétique. Le récit enchâssé implique la présence de deux récits : un enchâssé et un enchâssant. Le récit enchâssant sert de cadre au second. c) Les élèves relèvent ce qui leur semble important, afin de revenir sur la biographie après la lecture pour répondre à un sujet d’écriture en fin de séquence. Idéalement, ils collent la biographie dans leur cahier pour l’avoir à disposition. II.  Mettre des mots sur l’importance des illustrations a) Cette découverte du métier s’inscrit dans le « Parcours de découverte des métiers et des formations » que suivent les élèves durant le collège. Vous pouvez constituer pour les élèves un petit répertoire des métiers associés à la littérature au fur et à mesure de l’année. b) Écriture : les illustrations intérieures sont en noir et blanc, elles représentent différents moments de l’histoire de manière poétique, symbolique, avec des cadrages qui mettent en valeur les personnages, leur comportement ou leur état d’esprit. I. Les activités 1. Une apparition a) Le narrateur parle de la personne qu’il a rencontrée en employant le pronom personnel « elle ». Cela confère une atmosphère de mystère à la situation, car nous savons simplement qu’il s’agit d’une jeune fille. Nous n’avons pas de précision sur son identité. b) Le narrateur se retrouve dans un ascenseur avec Céleste. Il a alors l’impression d’être coupé du reste du monde (« cet envol hors du temps »). Il vit un instant privilégié avec Céleste. c) Le prénom de la jeune fille est mis en avant visuellement. On constate en effet un saut de ligne le précédant. En outre, il n’y a que le prénom Céleste sur la ligne. Le texte continue ensuite dans un autre paragraphe. 2. Coïncidences a) On constate l’anaphore de l’expression superlative « le plus extraordinaire ». De même, l’expression « comme moi » est répétée à deux reprises. Le narrateur souligne ainsi le caractère hors du commun des événements, sa rencontre avec Céleste et le destin qui semble les unir. b) Céleste se rend au 115e étage. C’est un heureux hasard pour le narrateur, car la jeune fille va dans le même collège que lui. c) Malade, Briss n’est pas venu à l’école. La place à coté du narrateur est donc libre. C’est là que Céleste s’assoit. Le héros compare cette situation avec ce qu’il a ressenti lorsqu’un dompteur a fait asseoir une panthère noire près de lui. 3. Le bouleversement a) Les expressions « le plus extraordinaire », « cet envol hors du temps » et « monter indéfiniment, entrer dans les nuages, frôler la Lune par la face sombre » montrent l’état d’exaltation du jeune homme face à Céleste. Le narrateur emploie des expressions hyperboliques qui soulignent une grande intensité et l’impression de franchir les barrières du possible. b) Le héros est troublé et interprète mal la phrase du directeur « vous pouvez l’accueillir ». Il comprend « vous pouvez la cueillir », ce qui nous montre qu’il ne parvient pas à se concentrer. De plus, il n’arrive pas à quitter Céleste des yeux : « Je la cherchais du regard ». c) L’extrait débute par la phrase suivante : « J’avais décidé de ne plus jamais être amoureux. ». Or à la fin de l’extrait, le narrateur exprime sa crainte de « tomber amoureux ». On comprend donc que le héros va éprouver des sentiments pour la jeune fille. II. Retenir et pratiquer On valorisera : la cohérence avec le texte source, la description des sentiments de Céleste et l’évocation d’une rencontre marquante. SÉANCE 1 Le bel objet SÉANCE 2 La rencontre CORRIGÉS 2 Céleste, ma planète Timothée de Fombelle Séquence SÉANCE 3 Des images SÉANCE 4 Au-delà de sa nature I. Observer et comprendre a) Les quatre figures de comparaison sont : « sous une cloche lourde comme une plaque d’égout », « le syndrome du grille-pain », « la bouche sèche comme le désert du Kalahari », « un couinement de cochon d’Inde ». Quelques informations à donner pour les comprendre : – Le Désert du Kalahari est situé entre les bassins des fleuves Zambèze et Orange, couvre une large partie du Botswana et s’étend vers la Namibie et l’Afrique du Sud sur une superficie d’environ 900 000 km². – Texte de Baudelaire, strophe 1 : « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l’horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; » b) Vérifier que les élèves emploient correctement les termes comparés et comparants et repèrent les outils de comparaison quand il y en a. c) – Comparants naturels : « mon cahier est trop maigre », « le ronflement de la ville », « la carapace du piano », « faire baver la pointe du Chili » et « le pinceau en vol stationnaire ». – Comparants artificiels : « une tartine qui se rebelle », « comme un plat de spaghetti ». d) La plupart des éléments sont comparés à des animaux, ou personnifiés : cela donne l’impression d’un environnement vivant, plus naturel qu’il ne l’est, de par la vision imaginative du narrateur. I. Découvrir et comprendre 1. Une défaite ? a) Il y a plusieurs phrases négatives, l’existence de Céleste est niée. Les termes « définitif », « abandonner », le conditionnel du verbe devoir, le gigantisme du père et l’expression « je ne faisais pas le poids » créent une impression de défaite, de situation désespérée. b) « Normalement » est répété trois fois et suppose qu’il va se passer quelque chose d’anormal. Boîte à outils : anaphore c) Le narrateur « ne fait pas le poids », il est plus petit de « deux têtes et un bonnet », il fonctionne comme un enfant qui n’a pas les autorisations d’un adulte « je n’ai pas le droit d’être là. » et une « petite vie », avec des occupations d’enfant : peindre des cartes, faire du piano. 2. Basculement a) Le sentiment amoureux du narrateur est comparé à « un petit grain de folie », « une herbe folle » grâce à une métaphore sans outil de comparaison. Le comparant est une graine en train de germer, d’éclore, elle grandit follement comme l’amour du narrateur. b) Le terme « folle » qualifie à la fois l’herbe, donc le comparant du sentiment amoureux, et la phrase que cet amour pousse le narrateur à prononcer. C’est une phrase très provocante, une accusation grave, surtout face à celui dont on suppose qu’il est lié à Céleste, qu’il la protège et le lecteur peut imaginer que sa réaction va être violente, peut-être même dans les gestes. 3. Milieu hostile a) La comparaison de l’amour à une herbe qui pousse dans ce milieu hostile semble être une métaphore de la fable elle-même : dans cet univers futuriste très industrialisé, dans ce lieu pollué, l’herbe folle est un gage d’espoir, une anomalie (cf. l’adverbe « normalement ») qui va changer le cours de l’histoire du narrateur. b) La situation du héros semble très mal engagée, il provoque le géant, dans un environnement hostile, alors qu’il n’a pas « l’âme d’un héros » et qu’il avait jusque là renoncer à agir sur le monde. Le lecteur sent un basculement s’opérer, un quitte ou double fort en suspens. c) Les deux lieux d’habitation contrastent fortement du point de vue de l’espace : l’un est immense, « on aurait pu garer l’Express du Nord dans le couloir », l’autre alambiqué, on y accède par une « trappe », une « échelle scellée dans le béton ». L’air est chargé de « poussière noire », il fait sombre. Le lecteur se rend compte que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. CORRIGÉS 3 Céleste, ma planète Timothée de Fombelle Séquence SÉANCE 5 Céleste en musique SÉANCE 6 Sans-cœur En ce qui concerne l’écriture bilan : on valorisera l’expression du point de vue et les éléments précis uploads/Litterature/ celeste-corriges.pdf

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