1 Concours du second degré – Rapport de jury Session 2011 AGREGATION EXTERNE Se

1 Concours du second degré – Rapport de jury Session 2011 AGREGATION EXTERNE Section : ESPAGNOL Rapport de jury présenté par M. Bernard DARBORD Professeur des universités Président de jury Les rapports des jurys des concours sont établis sous la responsabilité des présidents de jurys Secrétariat Général Direction générale des ressources humaines 2 I. INTRODUCTION I.1 Composition du jury Directoire M. Bernard DARBORD, Professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Président. M. Reynald MONTAIGU, Inspecteur Général de l’Éducation Nationale, Vice- président. M. Renaud CAZALBOU, Maître de conférences à l’Université Toulouse II, Responsable administratif. Membres du jury Madame Cécile BASSUEL-LOBERA, Professeur CPGE au Lycée Joffre à Montpellier. M. Emmanuel BERTRAND, Professeur CPGE au Lycée Condorcet à Paris. M. Philippe BRINGEL, Professeur CPGE au lycée Pasteur de Besançon Madame Adélaïde de CHATELLUS, Maître de conférences à l’Université Paris- Sorbonne (Paris 4). Madame Agnès DELAGE, Maître de conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Madame Maud GAULTIER, Maître de conférences à l’Université de Provence. Madame Marie-Madeleine GLADIEU, Professeur à l’Université de Reims Madame Catherine GUYOT, professeur CPGE au lycée Chateaubriand à Rennes Madame Catherine HEYMANN, Professeur à l’Université Toulouse II. M. Ludovic HEYRAUD, Professeur agrégé à l’Université Montpellier III. Madame Marta LACOMBA, Maître de conférences à l’Université Bordeaux III. Madame Mélissa LECOINTRE, Maître de conférences à l’Université Paris XIII. Madame Marta LÓPEZ IZQUIERDO, Maître de conférences à l’Université de Vincennes-Saint-Denis Paris 8. Madame Estrella MASSIP I GRAUPERA, Maître de conférences à l’Université de Provence. Madame Alexandra MERLE, Maître de conférences à l’Université Paris-Sorbonne (Paris 4). M. Stéphane OURY, Maître de conférences à l’Université de Metz. Madame Paula PACHECO, Professeur agrégée au lycée Jeanne d’Arc à Nancy. M. Philippe RABATÉ, Maître de conférences à l’université de Dijon. M. Philippe REYNES, Maître de conférences à l’Université de Picardie. Madame Sandrine RIBES, Professeur agrégée à l’Université de Montpellier III Madame Jacqueline SEROR, Professeur CPGE au Lycée Chaptal à Paris. M. Pascal TREINSOUTROT, Maître de conférences à l’IUFM de Bretagne-Rennes Madame Axelle VATRICAN, Maître de conférences à l’Université de Toulon Madame Graciela VILLANUEVA, Professeur à l’Université Paris XII M. Emmanuel VINCENOT, Maître de conférences à l’Université de Tours. Madame Carole VIÑALS, Maître de conférences à l’Université Lille III. 3 I.2. Bilan global du concours 809 candidats se sont inscrits au concours en 2011. 245 ont effectivement participé aux trois épreuves écrites. 72 candidats ont été déclarés admissibles. La moyenne des candidats non éliminés a été de 8,41/ 20. Celle des 72 admissibles a été de 10,28/20. Ces moyennes sont calculées sur le total général (admissibilité + admission). Sur les 72 admissibles, 68 ont effectivement participé aux épreuves d’admission. 30 postes (contre 40 en 2010, 48 en 2009) étaient offerts. Quant aux épreuves d’admission (l’oral), la moyenne des candidats non éliminés est de 7,36/20. Celle des candidats admis est de 9,84/20. Cette année, la barre d’admissibilité (moyenne du dernier candidat admis à l’oral) a été de 8,34/20. I.3 Observations générales La session 2011 a connu une nouvelle diminution des postes offerts au concours. La baisse a été de 25%. Cela est considérable et a fait que des candidats, arrivés en bon rang (35ème…40ème…) n’ont pu être déclarés admis, alors qu’ils l’eussent été les années précédentes. Le président du jury exprime donc le vœu que ces candidats malheureux ne se découragent pas et que, par ailleurs, les cohortes de candidats à venir ne se sentent pas défavorisées par rapport à celles qui les ont précédées. Le présent rapport est destiné à donner à tous des conseils de préparation. Le concours est difficile. Il faut en connaître les données. Toutes les épreuves exigent du savoir, des connaissances, mais aussi du savoir-faire, des compétences. C’est ce que nous allons, mes collègues et moi, essayer d’exposer dans les pages qui suivent. Nous conseillons aux futurs candidats de bien étudier le programme du concours. Les œuvres, bien sûr, mais aussi l’orientation de la question, telle qu’elle est formulée dans l’énoncé du programme. La dissertation écrite et la leçon orale sont toujours envisagées dans le strict respect du programme. Pour traiter ces sujets, pour faire une bonne explication (littéraire ou linguistique), il faut en outre disposer de tout le support technique et métalinguistique nécessaire : comment exprimer une idée si le mot qui la désigne nous fait défaut ? Mieux, et à l’inverse, le mot nous sert souvent à saisir et à approfondir une idée. C’est que le mot n’est jamais isolé. Il est au centre de tout un réseau conceptuel qui nous aide à pénétrer au plus profond de la pensée. Ainsi, la pratique de l’exercice de l’explication doit nous permettre d’enrichir nos techniques d’exposé et de communication. Le souci de communiquer et d’expliquer doit être constant : suis-je bien entendu de mon lecteur, ou de cet examinateur qui me fait face ? Ai-je bien défini ce concept que j’emploie ? Suis-je sûr de son usage ? Ne suis-je pas en train d’employer un terme pompeux dont je ne connais pas bien le sens, dans le seul souci de briller ? Une bonne année de préparation est la clé du succès. Une tentative malheureuse doit être l’occasion de revenir sur ses lacunes : de les comprendre, avant de les combler. C’est à ce prix que l’on progresse immanquablement si l’on doit préparer une seconde fois le concours. 4 Comme l’an dernier, nous rappelons ci-dessous les caractéristiques des sept épreuves. En 2011, la quatrième épreuve d’admission a été augmentée de la réflexion sur la pratique éthique et responsable du métier. Á ce titre, nous incluons le rapport de Monsieur l’Inspecteur Général Montaigu consacré à la question. Après quatre années de présidence, j’affirme ma confiance dans ce concours. Son caractère national et la diversité de ses épreuves lui permettent d’assumer pleinement son rôle. Je remercie toute l’équipe qui m’a entouré : mon directoire et l’ensemble des membres du jury. J’exprime ma reconnaissance à la DGH du Ministère, pour sa diligente sollicitude. Merci au Rectorat de Toulouse, à Monsieur le Président de l’Université Toulouse Le Mirail et à Monsieur le Directeur de l’IUFM Saint-Agne. Je tiens également à remercier Monsieur Laurent Thieulin, professeur de mathématiques en CPGE à Saint Germain en Laye, auteur de la remarquable application informatique qui nous a permis d’assurer l’accueil des candidats. I. Tableau récapitulatif des différentes épreuves1 Epreuves d’admissibilité Durée Coefficient Composition en espagnol 7h 2 Traduction 6h 3 Composition en français 7h 2 Epreuves d’admission Durée de la préparation Coefficient Durée de l’épreuve (explication + entretien) Ouvrages fournis Explication de texte littéraire en espagnol 2 h 3 45 mn (explication : 30 mn max; entretien : 15 mn max) -Extrait d’un texte au programme (photocopie) -Dictionnaire unilingue indiqué par le jury Leçon en espagnol 5 h 3 45 mn (explication : 30 mn max; entretien : 15 mn max) Civilisation : aucun ouvrage. -Littérature : le/les ouvrages au programme Explication linguistique en 1h30 2 45 mn (explication : 30 -Le texte à commenter -L'ouvrage 1 Des modifications ont été introduites par un arrêté du 28 juillet 2005. Elles sont appliquées depuis le concours 2007. On se reportera au rapport 2007 et au site du Ministère http://www.education.gouv.fr, rubrique « Concours, emplois et carrières ». La modification de la quatrième épreuve orale est exposée dans l’arrêté ministériel du 28 décembre 2009. 5 français mn max; entretien : 15 mn max) -Le Breve diccionario etimológico de la lengua castellana de Joan Corominas -Un dictionnaire latin- français -Le Diccionario de la lengua Española (RAE) Epreuve n°4 en deux parties (en français)  Durée de la préparation (avec dictionnaire) : 1 heure 10  Durée de l'épreuve : 1 heure 05 maximum  Coefficient 2 L'épreuve se déroule en deux parties. La première partie est notée sur 15 points, la seconde sur 5 points. Attention : lorsque vous entrez en salle de préparation, les deux sujets vous sont distribués en même temps. Vous êtes maîtres de votre organisation. Pourtant, il vous est fortement conseillé de consacrer 1h à l’épreuve d’option et 10mn à l’épreuve « Agir en fonctionnaire… » Première partie  Durée de l'explication : 30 minutes maximum  Durée de l'entretien : 15 minutes maximum Explication en français, au choix du candidat, d'un texte portugais, catalan ou latin inscrit au programme. L'explication est suivie d'un entretien en français. Le candidat dispose de la photocopie du passage à étudier, ainsi que d’un dictionnaire (catalan ou portugais monolingues, latin-français, en fonction de l’option choisie). Seconde partie : interrogation en français portant sur la compétence « Agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable »  Durée de la présentation : 10 minutes  Durée de l'entretien avec le jury : 10 minutes Le candidat répond pendant dix minutes à une question, à partir d'un document qui lui a été remis au début de l'épreuve, question pour laquelle il a préparé les éléments de réponse durant le temps de préparation de l'épreuve. La question et le document portent sur les thématiques regroupées autour des connaissances, des capacités et des attitudes définies, pour la compétence désignée ci-dessus, dans le point 3 « uploads/Litterature/ agreg-ext-rapport-2011.pdf

  • 22
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager