— © Cned, Français 5e 278 GLOSSAIRE Le premier chiffre renvoie à la séquence, l

— © Cned, Français 5e 278 GLOSSAIRE Le premier chiffre renvoie à la séquence, le second à la séance. A Alexandrin (4, 2) : vers de douze syllabes. Allitération (4, 8) : répétition d’un son formé par une consonne. Alphabet Phonétique International (API) (1, 5) : alphabet utilisé pour la transcription des sons du langage parlé. Quelques sons simples : [a] ‡ a. Ex. : abri, mimosa, tombola. [E] ‡ è ou ê. Ex. : crèche, nièce, honnête. [e] ‡ é. Ex. : pitié, manger [i] ‡ i. Ex. : dîner, italie [o] ‡ o. Ex. : dos, chevaux [u] ‡ ou. Ex. : genou, loup. [{] ‡ e. Ex. : le, premier [Ø] ‡ eu. Ex. : peur, coeur. Anagramme (6, 1) : changement de l’ordre des lettres d’un mot pour former un autre mot. Anaphore (6, 3) : répétition d’un même mot (ou groupe de mots) au début de plusieurs vers. Antécédent de la proposition subordonnée relative (3, 3) : nom complété par une proposition subordonnée relative. Antonymes (4, 7) : mots de sens contraire. Apposition (3, 3) : fonction grammaticale d’un nom, ou groupe nominal, autour d’un nom avec lequel il entretient un rapport d’identité. Assonance (4, 8) : répétition d’un son formé par une voyelle. Attribut : fonction grammaticale d’un mot qui exprime une caractéristique « attribuée » au sujet ou à l’objet. C Calligramme (6, 8) : poème dont la mise en page forme un dessin qui évoque le sujet du poème. Catharsis (3, 6) : mot d’origine grecque qui désigne, au théâtre, la fonction de purger les passions. Champ lexical (1, 1) : ensemble de mots appartenant à un même domaine, à une même idée. Chiasme (6, 1) : figure de style consistant à répéter au moins deux éléments dans un ordre symétriquement inversé (ex. : « Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. » Molière, L’Avare, III, 1). Classe de mots (ou classe grammaticale ou nature) : catégorie de mots (ex. : adjectif, nom, verbe…) Comique de caractère (5, 4) : le comique de caractère consiste à mettre l’accent sur un défaut d’un personnage afin de le tourner en ridicule. Comique de gestes (5, 4) : on appelle comique de gestes toutes les attitudes, les mimiques réalisées par l’acteur afin de faire rire le spectateur. © Cned, Français 5e — 279 Comique de mots (5, 3) : on appelle « comique de mots » les jeux sur les sens des mots (propre et figuré) ou sur les niveaux de langage. Comique de répétition (5, 3) : le comique de répétition réside dans l’utilisation de mêmes mots ou de mêmes expressions. Comparaison (1, 1) : rapprochement de deux éléments par un outil de comparaison. Complément circonstanciel de lieu (3, 2) : fonction grammaticale d’un mot ou d’un groupe de mots indiquant l’idée de lieu. Le complément circonstanciel est, en principe, mobile et supprimable mais il existe des exceptions. Complément du nom (3, 3) : fonction grammaticale d’un groupe nominal prépositionnel qui complète un nom. Complément de l’antécédent (3, 3) : fonction grammaticale des propositions subordonnées relatives. Conjugaisons des temps de l’indicatif (2, 2 ; 2, 3) : le mode indicatif comporte quatre temps simples et quatre temps composés leur correspondant. Contre-rejet (4, 2) : ‡ voir « rejet ». D Décasyllabe (4, 2) : vers de dix syllabes. Description (3, 2) : informations donnant à voir un décor. Dialogue (1, 6 ; 4, 3) : échange de paroles entre des personnages. Didascalies (5, 2) : indications scéniques données par l’auteur dans un texte théâtral. Discours direct (4, 3) : paroles rapportées directement (ex. : un dialogue). Distique (4, 2) : strophe de deux vers. E Énonciation (4, 3) : acte qui consiste à produire un énoncé (un message). Épithète (3, 3) : fonction grammaticale autour du nom. Un adjectif qualificatif, un participe ou une proposition subordonnée relative peut avoir la fonction d’épithète. L’épithète peut être placée avant ou après le nom noyau. Étymologie : origine (souvent latine ou grecque) d’un mot. Exagération comique (5, 3) : le comique de langage peut être produit par l’exagération. L’exagération consiste à parler de petits événements comme s’ils étaient graves, importants et exceptionnels. Expansions du nom (3, 3) : apposition au nom, épithète du nom, complément du nom, complément de l’antécédent sont les expansions du nom. F Fable (4) : histoire écrite en vers ou en prose, composée le plus souvent de deux parties : le récit et la morale Farce (5, 8) : genre théâtral comique. Fonction grammaticale : rôle des mots (ou groupe de mots ou propositions) dans la phrase (Ex. complément d’objet direct, attribut, etc.). Forme affirmative / forme négative de la phrase (1, 7 ; 4, 5) : La phrase affirmative ne contient aucune marque de négation (ex. : Il mange). La phrase négative comporte les marques de la négation (ex. : Il ne mange plus). — © Cned, Français 5e 280 G Groupe nominal (3, 3) : groupe de mots dont le noyau est un nom. H Hexasyllabe (4, 2) : vers de six syllabes. Homophones (1, 5 ; 6, 3) : mots de même prononciation. I Imparfait (emplois) (2, 4) : temps de l’indicatif qu’on emploie dans un récit au passé. L’imparfait s’emploie pour décrire les lieux et les personnages, pour présenter l’arrière-plan du récit, pour montrer l’action en train de s’accomplir, sans que l’on puisse préciser quand elle commence et quand elle s’achève. Incipit (2, 1 ; 3, 1) : début de roman. Infinitif (6, 5) : mode non personnel du verbe (l’infinitif ne se conjugue pas). Interrogation (phrase interrogative) (5, 5) : la phrase interrogative est un des quatre types de phrase. Elle sert à poser une question et se termine par un point d’interrogation. Interrogation totale / interrogation partielle (5, 5) : la phrase interrogative totale porte sur toute la phrase ; on peut y répondre par « oui » ou par « non ». La phrase interrogative partielle porte seulement sur un mot ou un groupe de mots ; on doit répondre par une phrase. M Marques d’énonciation (4, 3) : indices de personnes (« je », « me », « tu », « nous », « vous », « il », etc.), de temps (« hier », « maintenant », « ce matin », etc.) et de lieu (« ici », «chez toi », « là-bas », etc.) utilisés par l’énonciateur. Mélioratif / péjoratif (2, 6) : on exprime un jugement positif par un vocabulaire mélioratif (valorisant) ; on exprime un jugement négatif par un vocabulaire péjoratif (dévalorisant). Métaphore (1, 1) : comparaison sans outil de comparaison. Métaphore filée (6, 2) : métaphore longuement développée. Métonymie (3, 7) : figure de style qui consiste à désigner un objet ou un être vivant par un élément qui le compose. Mètre du vers (4, 2) : type de vers défini d’après le nombre de syllabes prononcées (hexasyllabe, octosyllabe, décasyllabe, alexandrin, etc.). Mise en parallèle (3, 6) : ‡ voir « parallélisme ». Morale d’une histoire (4, 9) : dans la fable, la morale doit normalement donner une leçon au lecteur pour lui apprendre ce qu’il doit ou ce qu’il ne doit pas faire. Mots génériques / mots spécifiques (2, 5) : les mots génériques sont les mots qui permettent de désigner un grand ensemble d’éléments. Les mots spécifiques sont les mots qui servent à désigner un élément particulier. Mots interrogatifs (5, 5) : déterminants, pronoms et adverbes interrogatifs. N Narrateur (1, 1) : celui ou celle qui raconte l’histoire. Négation (4, 5) : dans les phrases négatives, la négation s’exprime par des adverbes, des déterminants, des prépositions et des conjonctions de coordination. © Cned, Français 5e — 281 Néologisme (5, 2 ; 6, 6) : mot qui n’existe pas et qui est inventé (souvent par les écrivains) pour exprimer une nouvelle idée ou jouer avec les mots. Niveau de langage (4, 3 ; 5, 3) : manière de s’exprimer adaptée à une situation de communication précise. On distingue trois niveaux de langage : familier, courant, soutenu. O Octosyllabe (4, 2) : vers de huit syllabes. P Parallélisme (mise en parallèle) (3, 6) : figure de style qui consiste à répéter un ensemble de mots dans le même ordre. Parodie (4, 6 ; 5, 8) : reprise d’éléments d’une œuvre, de façon détournée, pour s’en moquer et susciter le rire. Paronymes (6, 4) : se dit de mots qui se ressemblent, mais dont l’orthographe et le sens sont différents. Passé antérieur (2, 3) : le passé antérieur se conjugue à l’aide d’un auxiliaire, “être” ou “avoir”, au passé simple, suivi du participe passé du verbe. Passé composé (emploi) (2, 4) : le passé composé exprime l’antériorité des faits complètement terminés au moment de l’énonciation. Passé simple (emplois) (2, 4) : le passé simple s’emploie dans un récit au passé, pour les actions de premier plan qui font avancer l’histoire, pour une action dont on voit le début et la fin, c’est-à-dire une durée limitée, pour des uploads/Litterature/ al4fr51tewb0112-lexique.pdf

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