Conseils pour apprendre et mémoriser le Moukhtassar de l’imam al-Akhdari (1) Pa

Conseils pour apprendre et mémoriser le Moukhtassar de l’imam al-Akhdari (1) Par Shaykh Rami Nsour al-Maliki (2) Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur notre maitre Muhammad ainsi que sur sa famille et ses compagnons. Un des efforts les plus importants, du musulman, est d’acquérir les connaissances qui lui permettront d’être un serviteur dévoué et proche de son Seigneur. Ces connaissances sont les règles qu’un musulman doit connaitre pour adorer son Créateur, ‘Ibadat et pour bien se comporter dans la société, mu’amalat. Un des moyens pour réussir est d’avoir accès aux textes que nos savants biens guidés ont écrit, pour nous aider à obtenir le savoir. Grace à leurs textes, ils ont établis pour nous une voie claire qui nous sauvera des pièges de l’ignorance. Ils ont codifié pour nous, des règles prises directement du Coran et de la Sunnah, les rendant accessibles et simples, pour quelqu’un désirant augmenter ces connaissances. Un des textes les plus importants de ce genre, est le livre qui est à votre disposition, l’abrégé de l’imam Al Akhdari (Mukhtassar al Akhdari). C’est un texte de jurisprudence islamique, fiqh, pour les débutants, qui profite à la ummah (communauté musulmane) depuis plusieurs siècles. Il est étudié tant par les jeunes que par les vieilles personnes et dans beaucoup de lieux, du cœur des terres musulmanes au cœur de la Bay Area (ville californienne aux USA). Il est d’une extrême importance que tous les musulmans consacrent une partie de leurs vies précieuses à l’obtention des connaissances sacrées et ce texte est l’une des meilleures façons pour commencer. Quant à la motivation pour étudier, le fait qu’Allah a honoré la connaissance et ses serviteurs dans Son Livre, devrait-nous suffire. Allah le Tout-puissant a dit : « Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas? » (Sourate 39 – Verset 9) « Demandez donc aux gens du rappel si vous ne savez pas. » (Sourate 16 - Verset 43) « Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Allah » (Sourate 35 ; verset 28) Également, les nombreux paroles du Prophète d’Allah « paix et bénédictions d’Allah sur Lui » devraient nous suffirent : « Quérir la science de la religion est une obligation pour tout musulman » « Cherche la science jusqu’en chine » Quand nous regardons les savants de toutes les générations, nous trouvons beaucoup d’éloge quant au statut de la connaissance, comme le démontre la parole de l’imam Malik quand on lui a demandé, « Quand es ce qu’étudier devient une chose blâmable ? ». Il répondit par cette question, « Quand es ce que l’ignorance devient-elle digne d’éloges ? » Si une personne désire lire plus, à propos des bénéfices de la science et de la connaissance, il devrait se référer à un des nombreux livres écris sur le sujet, comme « Conseils pour l’étudiant » (Talim al-Muta’allim Tariq al-Ta’allum (3) ) dont l’auteur fut l’imam Burhan al-Din al-Zarnuji . De plus, avec les éloges de la connaissance, faites par Allah, Son Messager et les nombreux savants biens guidés, nous constatons toujours que le statut de dominé, que subissent les musulmans d’aujourd’hui, est due au fait qu’ils sont satisfaits d’être submergés par l’ignorance et qu’ils ont très peu, voir aucun désir de chercher la connaissance. Peut être, pensent ils que la connaissance prise dans les livres « antiques » n’a aucun avantage, alors que nous vivons dans cet âge de technologie moderne. Si tel est le cas, ils devraient se remettre en question, car ils ressemblent à ceux qui ont décrit le Coran comme étant un livre « de contes anciens », parce que ces textes de science ne sont pas plus qu’une codification des lois tirées du Livre d’Allah et des collections de Hadith. Nous savons aussi que c’est un signe de la fin des temps, selon notre Prophète bien aimé : « Dieu ne fera pas disparaître la science en l’enlevant directement aux hommes, mais il la fera disparaître en faisant disparaître les savants, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un. Alors les hommes prendront pour chefs des ignorants qui, interrogés, répondront sans la moindre science, s’égarant eux-mêmes ainsi et égarant les autres. (Al-Boukhari) » Ainsi, si nous ne voulons pas vivre ce signe de la fin des temps, nous devons donc faire partie de ceux qui revivifient les sciences de cette religion. Pour se faire, nous devons retourner aux textes qui nous ont été transmis par nos pieux prédécesseurs et commencer de tout cœur, à les étudier et à les mettre en pratique. Un des poètes a dit, « Ceux qui sont venus avant nous ne nous ont rien laissé d’autre que des traces pour suivre leurs pas. ». La communauté musulmane est désespérément dans le besoin d’acquérir des personnes qui ont une compréhension profonde de cette religion, qui peuvent aider à soulager la souffrance causée par l’ignorance. Comme les textes sacrés ont été préservés, il reste donc à acquérir la méthode pour les étudier. Traditionnellement, la méthode d’éducation islamique commençait à six ans, par la mémorisation du Coran. Pendant ce temps ils apprenaient l’outil nécessaire, la langue arabe. Par la suite, ils continuaient à étudier la aqida (le credo Islamique),le fiqh (jurisprudence islamique), le nahw (grammaire), les usul (les fondements) et beaucoup d’autres sciences. Tous les textes qui ont été étudiés, ont été mémorisés tel quel, car c’était une des façons principales de préserver la connaissance. Ainsi même si une personne n’avait pas accès à ses livres, parce qu’ils lui ont été volés ou détruits, le fleuve de la connaissance pouvait continuer à couler. L’imam Shafi’i a dit, « Ma connaissance est avec moi quand je marche dans les rues et non dans un coffre situé chez moi. » L’imam Al Ghazzali passé énormément de temps à copier à la main des manuscrits divers et un jour, lorsqu’il fut sur le chemin d’un voyage, le convoi fut attaqué et volé. L’Imam Al Ghazzali dit au voleur, « ne me vole pas ma connaissance. » Le voleur lui répondit, « Quel genre connaissance est cela, si une personne comme moi peut te la prendre ? ». Suite à cet événement, l’Imam Al Ghazzali prit la ferme résolution de ne jamais étudier quoi que ce soit sans le mémoriser. Quand les Mongoles ont envahi l’Irak, une rivière de couleurs rouge et noir coulait dans les rues. La couleur rouge à cause du sang de toutes les victimes assassinées et noire à cause de l’encre des livres qui furent jetés dans le bain de sang. Bien qu’il y ait eu beaucoup de volumes perdus et non récupérés, en raison de nombreux huffadth, « ceux qui préservent » c’est-à-dire les mémorisateurs, grâce à eux tous ces livres furent sauvés. Un savant, Ibn Al Qassar, a dit aux gens d’Irak d’amener des scribes et d’écrire ce qu’il disait car il pouvait lire de mémoire le contenu des livres qui avaient été détruits. Cependant atteindre ce niveau n’était pas une chose réalisable en une nuit, cela prenait plusieurs années d’études vigoureuses. Nous avons aussi l’espoir de pouvoir produire des gens de connaissance pouvant un peu soulager, la douleur que l’humanité éprouve. Un des plus beaux exemples de nos huffadth fut pendant le commerce transatlantique des esclaves. Dans d’horribles conditions, dans les profondeurs des bateaux, démunies de tous confort, la seule chose que les esclaves possédaient, Musulmans, Chrétiens ou païens, était les récitateurs du noble Coran. Nos récitateurs du noble Livre d’Allah, qui ont été séparé de tous leurs biens, y compris leurs vêtements, ne pouvaient pas se faire voler le Coran de leurs cœurs. Dans leurs cœurs purs, ils ont aussi emmené avec eux, certains textes sacrés de l’islam, comme la Rissala d’Ibn Abi Zayd. Certains d’entre eux mirent sur papier ce qu’ils possédaient dans leurs cœurs quand ils en avaient l’occasion et de nos jours ces manuscrits sont préservés dans des musées partout en Amérique. Nous voulons aussi des huffadth dont la récitation du Coran et des textes sacrés, pourrait se répercuter partout en Amérique du Nord et apporter de nouveau, le confort aux âmes souffrantes, des enfants de notre père Adam, sur lui la paix. Ce rêve peut devenir une réalité grâce à des textes comme l’abrégé d’Al-Akhdari. Traditionnellement, ces textes étaient étudiés avec un professeur, qui donnait le commentaire oralement et guidait l’étudiant pendant le cours de ses études, mais nous nous rendons compte que de nos jours, beaucoup de personnes n’ont pas accès à un professeur pour réaliser cela. Nous avons décidé d’essayer une nouvelle alternative car quand l’eau est indisponible, on se débrouille, pour faire le tayammum (ablution sèche). Nous avons fourni un commentaire audio en anglais avec une traduction du texte en anglais. (Commentaire audio : http://www.youtube.com/watch?v=9IQIjfOQOBc ) Notre espoir ne se focalise pas sur le fait, que vous étudiez et retenez le texte grâce à ces outils en anglais, mais plutôt que vous vous en serviez comme d’une « béquille », pour progresser dans l’apprentissage de la langue uploads/Litterature/ apprendre-et-mc3a9moriser-al-akhdari.pdf

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