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https://www.leparisien.fr/etudiant/vie- etudiante/la-classe-inversee-le-cours-a-la- maison-les-devoirs-a-lecole- WXPAK76LHFPUDPDU3ZHLAQU3QE.php La classe inversée. Les cours à la maison, les devoirs à l’école… Une révolution pédagogique. C’est la méthode de la classe inversée qui se développe en France, comme dans ce collège d’Epinay-sur- Seine. Ici, le prof fait la leçon à l’envers. Démonstration. Dans la classe de maths de Geoffroy Laboudigue, on n’écrit plus guère au tableau. Ce jeune professeur ne fait plus cours, du moins pas au sens où on l’entend traditionnellement : il pratique la classe inversée. Ses élèves de 4e découvrent leurs leçons à la maison, dans de vidéos qu’il poste sur internet, et pendant le cours au collège ils font les devoirs. Cette révolution pédagogique commence à se développer en France, essaimée par une troupe d’enseignants convaincus de ses vertus. La dernière semaine de janvier, partout en France, et ici à Créteil, ils ont organisé colloques et classes ouvertes pour 2500 professeurs, directeurs ou inspecteurs de l’Éducation nationale, sous le regard bienveillant du ministère de l’Éducation. Au collège Roger-Martin, outre le prof de maths, « une dizaine d’enseignants sur soixante-dix s’intéressent au sujet », indique Bruno Heront, le principal adjoint de cet établissement de 800 élèves, classé parmi les moins favorisés de France. Une méthode et un média qui parle aux jeunes. Pour Geoffroy Laboudigue, le déclic s’est produit il y a trois ans : « Je n’en pouvais plus Des exercices en classe et des leçons chez soi : la modalité de la classe inversée. Il s’agit d’après certains, d’une révolution pédagogique. Cette méthode se développe en France et voire dans d’autres pays tels que le Canada ou les États-Unis. Là où le prof ne donne pratiquement plus des cours, ce sont les élèves qui les étudient mais à la maison de façon à ce qu‘ils reviennent en cours et ils fassent leurs devoirs en présentiel, auprès du prof. Cette démarche a eu son origine en France, a été promue par un groupe d’enseignants qui mettaient en avant ses avantages. À la suite de cette promotion, le ministère de l’Éducation a encouragé l’organisation de nombreux colloques pour 2500 professeurs s’intéressant à ce sujet. Le jeune enseignant Geoffroy Laboudigue a partagé largement son expérience avec les cours inversés. Il a exprimé qu’il ne pouvait plus supporter que ses étudiants manifestaient ne pas pouvoir finir les devoirs à la maison. « Ça a été le déclic » manifeste-t-il. C’est à partir de ce moment-là qu’il a commencé à recycler et à créer des vidéos contenant les leçons des cours assez synthétiques. Ces versions numériques des cours ont été faites tant et si bien que les élèves ont arrivé à mieux s’investir et à mieux comprendre les cours. Laboudigue a allégué qu’il est question de connecter avec une partie du monde des élèves, à savoir, l’univers virtuel. La méthode pourrait faire preuve d’un mode d’apprendre plus autonome et plus actif. Selon Laboudigue, suite à la mise en place de cette méthodologie, les élèves deviennent plus autonomes d’autant plus qu’ils se penchent plus fortement au développement des cours en d’entendre mes élèves dire qu’ils n’arrivaient pas à faire leurs devoirs ». Passionné de montage, il a commencé à bricoler des cours en vidéo. Pas trop de texte, pas de son : le résultat ressemble à des fiches synthétiques, version numérique. Un média « qui parle aux élèves parce qu’il passe par leur univers », estime Laboudigue. À la maison, les enfants doivent visionner la leçon d’une minute et la recopier. Un travail qui leur prend environ dix minutes. À chaque début de cours, les cahiers sont vérifiés. Ce lundi matin, Mélanie et Ryan ont zappé la vidéo sur le volume des prismes droits qu’ils étaient censés regarder. Vite, ils vont se mettre au fond de la classe, pas un piquet mais devant l’un des quatre postes informatiques vieillissants de la classe, pour rattraper leur retard. « Qui n’a pas compris ? » questionne Geoffroy. Huit élèves d’un groupe lèvent la main et s’installent autour d’une table : « Posez-moi toutes les questions que vous voulez », embraye l’enseignant, heureux de n‘être plus « un instructeur, mais un aiguilleur pour les jeunes ». Les élèves deviennent rapidement autonomes et actifs… Autour de lui, l’ambiance rappelle un peu les classes à double niveau des écoles primaires : les enfants, par petits groupes, dissertent penchés sur leurs cahiers. Pour le prof, le défi consiste à s’adapter non plus à une casse, mais à 18 individus. On devine que la mission se complexifierait beaucoup avec un groupe de 30. Trop ? « Ce serait difficile, mais pas impossible, pense Geoffroy Laboudigue. Avec la classe inversée, les élèves deviennent rapidement autonomes et actifs en classe, même ceux considérés comme perturbateurs » Au premier rang, Faysal et son voisin ne demandent pas d’aide. Ces matheux enchaînent d’eux-mêmes la séries de quatre classe, « même les élèves considérés comme perturbateurs » affirme-t-il. « On se concentre mieux » disent les élèves. Les élèves affirment être plus au calme chez-eux au moment de travailler les leçons, ils se focalisent plus et d’ailleurs ils n’ont pas autant de distractions qu’à l’école. Outre ces avantages, à cela s’ajoute le fait qu’il est plus court et plus pratique, alors ils ne perdent pas de temps. Finalement, certains élèves soulignent qu’il est plus facile de suivre les cours et les explications faites par ses camarades en classe. exercices correspondant au cours. Pour eux, le prof a prévu un « bonus » : un cinquième exercice optionnel, plus difficile. La cerise sur le gâteau des forts en thème. Ce qu’en disent les élèves. Dans la classe de 4è de Geoffroy, tous les élèves, même d’origine modeste, disposent chez eux d’Internet et d’un écran pour regarder leurs cours de maths en ligne. À la maison, on est au calme pour écouter les leçons, on est moins distrait qu’en classe, et du coup on comprend mieux » apprécie Ryan. Son camarade Faysal acquiesce : « en plus, c’est court, on ne perd pas de temps ! » Pour chaque chapitre, les élèves disposent d’une « fiche chemin » une feuille A4 où sont inscrites toutes les vidéos à voir, et les exercices correspondants qui seront cochés à mesure que les élèves les auront faits et réussis. Un parcours fléché qui rassure beaucoup Jemima : « J’aime bien savoir où j’en suis ». Kwincy, lui, profite surtout du travail de groupe en classe, et des explications de ses camarades. « Quand c’est un autre élève qui explique, c’est plus direct, on emploi les mêmes mots » https://www.letudiant.fr/college/reussir-au- college-de-la-6e-a-la-3e/pourquoi-faire-du- latin-ou-du-grec-au-college.html Pourquoi faire du latin ou du grec au collège ? Les élèves peuvent suivre des cours de langue ancienne (latin ou grec) à partir de la classe de 5e. Cette option facultative représente une à deux heures de cours supplémentaire par semaine en 5e puis de deux à trois heures de cours en 4e et 3e. Compte rendu. Est-il utile de faire du latin ou du grec à l’école ? Elle s’adresse aux collégiens appréciant les langues. Les textes de l’Antiquité lus en français en classe de sixième et les cours d’histoire ont pu vu montrer l’importance de la culture gréco-latine qui a traversé les siècles. « Ce qui compte vraiment c’est que l’élève ait envie d’apprendre. Cette option est enseignée par des professeurs passionnés, qui ont une appétence pour la vie antique. Tout le monde s’épanouit ». Explique Anne-Laure Barry professeur au collège Ausone. On l’aura compris, la condition sine qua non pour réussir en cours de latin ou de grec est de faire preuve de motivation et de curiosité. Progresser en français. L’apprentissage d’une langue ancienne n’est pas uniquement réservé aux bons élèves : cette option permettra justement de progresser en français, de comprendre ses mécanismes et d’enrichir votre vocabulaire. Étudier le latin ou le grec ancien permet de mieux saisir l’étymologie des mots et de réviser la grammaire. Vous découvrirez que le latin est une langue encore bien vivante aujourd’hui dans les expressions et mots que nous utilisons. « On propose des textes avec des parties en latin et en français. Mais on travaille aussi avec des œuvres d’arts, des photographies de sites antiques. Les cours sont complétés par des ateliers de travaux pratiques : ils intègrent ainsi mieux ce qu’ils ont appris, poursuit la professeure de collège. Développer sa culture générale. Faire du latin ou du grec ancien permet d’enrichir sa culture générale. Une initiation à une langue ancienne ne se limite pas à apprendre des déclinaisons et à traduire des textes. Cette option est une excellente occasion pour découvrir une civilisation (grecque ou romaine), son histoire, sa littérature, sa mythologie, mais aussi les fondements de notre propre culture. Cet enseignement donne accès à des textes riches du point de vue de l’histoire ou de la littérature. "Les langues anciennes offrent aux élèves une ouverture d’esprit. Les cours développent leur appétit d’en savoir plus. On apprend l’histoire et les modes de vie d’autres peuples. Les langues transportent leur manière de penser. En grec ancien, on aborde aussi la philosophie uploads/Litterature/ articles-c2 1 .pdf

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