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^->m^- ,t%^v.m^^ ^; :^^w^Êli^ 'fl U dVo OT m 39003001796076 I Digitized by the Internet Archive in 2011 with funding from University of Toronto http://www.archive.org/details/leonsdintroduOOchau £CONS D'INTRODUCTION GÉNÉRALE ^S AUX DIVINES ÉCRITURES UR APPROBATION DE MONSEIGNEUR L'ÉVËQUE DE LAVAL Nous avons provoqué de toutes nos forces le travail de M. l'abbé Chauvin, professeur d'Écriture Sainte dans notre grand Séminaire, intitulé a Leçons d'Introduction générale aux divines Ecritures ». Après l'examen sérieux qui en a été fait par notre ordre, nous sommes heureux d'en autoriser l'impression. Y Pierre-Joseph, Évèquede Lovd Imprimatur Parisiis, die iQ Seplemhris iSgy + Fr. Gard. RIGHAUD Archiep. parisiens. L'auteur ci iéditeur réservent tous droits de reproduction et de traduction. Cet ouvrage a été déposé, conformément aux lois, en Janvier iSgS, LEÇONS D' INTRODUCTION GÉNÉRALE THÉOLOGIQUE, HISTORIQUE ET CRITIQUE AUX DIVINES ÉCRITURES Par M. Tabbé G. CHAUVIN Professeur d'Écriture sainte au grand Séminaire de Laval t Indocti discant et ament meminisse periti PARIS P. LETHIELLEUX, libraire-éditeur 10, Rue Cassette, 10 . C3 L A SA GRANDEUR MONSEIGNEUR L'ILLUSTRISSIME ET RÉVÉRElNDISS IME Pierre-Joseph GEAY EVEQUE DE LAVAL PREFACE L'accueil si sympathique fait par la presse française et étrangère à mon récent ouvrage sur VInspiration biblique m'encourage à publier ces Le- çons d'Introduction générale aux divines Ecritures, J'ai écrit ce livre pour mes élèves, — et aussi pour le clergé français. C'est dire assez le but que je me suis proposé, et la méthode que j'ai sui- vie. J'ai voulu simplement initier les jeunes élèves du sanctuaire à la connais- sance des saintes lettres, « discipliner leur esprit novice, — pour parler avec Léon XIII (i), — former et développer leur jugement, afin de les préparer dans l'avenir à défendre la Bible, et à y puiser la vraie doctrine ». En ce siècle, les études scripturaires ont pris un essor vigoureux; elles passionnent tous les bons esprits de ce temps. Notre France, il est vrai, s'est laissé devancer ici par l'Allemagne, par TAngleterre, par l'Amérique même. Disons néanmoins qu'elle conquiert de plus en plus chaque jour un I ang honorable, dans ce grand mouvement de critique et d'exégèse, où son génie éminemment lucide, délié, pénétrant, lui assure d'avance une supério- rité incontestable. Évidemment, nos séminaires catholiques ne sauraient demeurer en retard. La studieuse jeunesse qui vient là s'initier à la théologie et aux vertus sa- cerdotales doit être, tenue au courant des progrès considérables réalisés par les sciences bibliques. Ce qu'il lui importe de connaître avant tout et de savoir très bien, ce sont les notions fondamentales touchant l'origine, la nature, et le caractère divin de nos saints livres ; ce sont les principes géné- raux, (( qui l'aideront à établir Tintégrité et l'autorité de la Bible, à en re- chercher et à en découvrir le véritable sens, à démasquer et à confondre les objections captieuses » (2). Mes élèves, — je l'espère, — trouveiont dans ce livre l'exposé de ces no- lions et de ces principes. h) Encyclique Procirlentissimus Deas, p. 20, éd. Poussielg'ue, (n) Léon XllI, op. el loc. cit. VIII PRÉFACE D'abord, j'ai cru devoir consacrer d'assez nombreuses pages à la difficile et si intéressante question de Tinspiration. Autrefois, ce phénomène de psy- chologie surnaturelle était le plus ordinairement passé sous silence par les critiques, qui volontiers se déchargeaient sur les théologiens du souci de l'analyser et de l'approfondir. — Nous pensons que la discussion de ce pro- blème relève bien d'une Introduction générale à la Bible. Le professeur de théologie dogmatique n'a souvent pas le temps de donner à cette question les développements qu'elle mérite; il arrive aussi que plusieurs procèdent trop a priori en cette délicate mitière, ou ne tiennent pas assez compte peut- clre des résultats de l'exégèse, et de la critique historique. Quoi qu'il en soit, de nos jours on le comprend ainsi, et nombre d'excellents manuels^ parus en ces dernières années, traitent de VInspiratio?i, ou de l'origine divine des Ecritures. Pour le reste, j'ai suivi le programme classique, qui demande qu'on expose successivement Vhistoire du Canon des deux Testaments, — Vhistoire des textes primitifs, — {'histoire des versions anciennes et récentes, — enfin la théorie des sens scripturaireSy et les lois de \herméneutique sacrée. C'est donc, sous forme de Leçons, une véritai)le introduction générale aux saintes lettres, que je présente à mes élèves et au clergé. Dans cette Introduction^ j'ai réservé à la théologie une place d'honneur; pu plutôt c'est à la himière supérieure de cette science, qui prime et doit diri- ger les autres, que j'ai voulu rédiger tout ici, discuter tout, et tout résoudre. En cela, je ne fais que répondre au vœu de Léon XÏIÏ, ce grand voyant des temps modernes: Quœ quanti momenti sit, dit-il, disposite scienter- que y COMITE ET ADJUTRiCE THEOLOGiA, cssc initio disputata^ vix attinet di- cere[i). Et le docte pontife ajoute : Quum tota continenter tractatio Scrip- turœ reliqua hisce vel fundamentis nitatur, vel luminibus clarescat. N'est-ce pas pour avoir trop négligé ce conseil, que tels exégètes, à l'heure présente comme au temps passé, ont fait fausse route, ou sont tombés, mal" gré eux, dans des écarts qui les acheminaient vers l'erreur? Mais ici, à côté de la théologie, la critique doit tenir sa place. Ce n'est certes pas que celle-ci ait la prétention de redresser celle-là, de la corriger, de lui en imposer; non. Pour nécessaire qu'il soit, son rôle est tou- jours plus modeste, et la vraie critique ne demande qu'à l'exercer avec une respectueuse réserve. Sa mission, à elle, est donc d'éclairer la théologie dans l'examen des textes, de lui prêter secours en démêlant pour son compte les obscurités, qui planent sur les origines et l'authenticité des (i) Encycl. cit., loc. cil. PREFACI'] IX saints livres, de la venger encore, — si besoin est, — des attaques de la science incrédule sur le terrain des études scripturaires. Enfin, il est évident que la critique et la théologie réclament de plus, ici, le concours de V histoire, que Cicéron appelle très justement : lux veritatis et rnaglstra vitœ (i). Quant à la méthode d'exposition, j'ai adopté celle qui m'a paru la plus didactique, la plus claire, la plus française. Me souvenant que j'écrivais principalement pour des élèves, et que je rédigeais un Cours destiné à être enseigné, — et même appris ^ — j'ai distribué œi{Q Introduction générale en leçons, ç^i subdivisé chaque leçon en Paragraphes. En outre, pour aider la mémoire et les yeux de l'élève, pour faciliter au besoin ses recherches, pour aider aussi le professeur lui-même, ou l'exami- nateur, dans les questions à poser, il m'a semblé bon d'indiquer l'idée géné- rale de chaque paragraphe en des notes marginales, qui accompagnent le texte et Féclairent. On n'a rien omis pour que cet ouvrage soit rendu pra- tique, et d'une lecture facile. L'expérience révèle combien il ast pénible, surtout pour des commençants, de lire, de relire et d'étudier ces manuels, où l'auteur amoncelle son enseignement, où les pages suivent les pages, où les lignes succèdent aux lignes, également serrées, également compactes, sans aucun signe ni point de repère, qui guident l'œil en le reposant. J'ai écarté à dessein les opinions risquées, et touché légèrement les trop savants problèmes que certains critiques aiment à soulever, sans pouvoir d'ailleurs les résoudre. J'ai évité de même les trop longues notes au bas des pages, et cet appareil encombrant d'une érudition de catalogue, très ap- préciée, je le sais, de l'autre côté du Rhin, et en soi très appréciable, mais que des intelligences novices ne supportent guère, parce que ce luxe de ren- seignements est souvent pour elles sans utilité. Si j'ai été sobre dans mes références, je crois cependant avoir indiqué les meilleures, ou celles dont la majorité des lecteurs tireront le plus de profit. Puissent ces Leçons, que j'ai écrites pour les jeunes clercs de nos sémi- naires, développer en eux l'amour et le culte des saintes lettres, « ce moiiu- mentéternel de lagrâce qui nous a choisis et de la vérité qui nousafaits »(-')- Grand Séminaire de Laval, en la fêle de la Nativité de Marie, 8 septeml)re 1897. (1) />fi Oy^a^o/**, lib. Il, cap. 9. , , . ^, . , , ,^ . (2) Lacordaire, Deuxième teUre à un jenne homme : Du culte de Jesus-Glinst dans les Est-ilures. LEÇONS D'INTRODUCTION GÉNÉRALE AUX DIVINES ÉCRITURES PRÉLIMINAIRES LEÇON PREMIERE Des saintes Écritures en général. — Leurs différents noms. — Leur définition Les trois principaux noms donnés aux livres saints : Écriture, Bible, Testament. — Raison d'être et convenance de chacun de ces noms. — Ouelques noms plus rares employés par les Pères. — Noms usités plus spécialement dans la synagogue. — Définition des saintes Ecritures. — Corollaires de cette définition. — Différences entre les saintes Écritures, et i) les livres humains ordinaires, 2) la Tradition divine. Trois principaux noms donnés aux 1. — Les livres que la synag-o^ue et TÉg-lise ont toujours ^- '''''^^- reg-ardés comme sacrés, portent trois noms principaux. On les appelle i) TEgriture, les Ecritures, les saintes Ecritures; — 2) la Bible; — 3) TAngien et le uploads/Litterature/ lecons-et-introduction-general-theologique-historique-et-critique-sur-divines-ecritures-abbe-chauvin.pdf

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