Livre de la certitude (Kitáb-i-íqán) www.religare.org Bahá’íe Bibliothèque des
Livre de la certitude (Kitáb-i-íqán) www.religare.org Bahá’íe Bibliothèque des religions Religare Bahá’u’lláh Révélation : 1861 Edition : MEB 2014 - isbn: 2872031111 Internet : 23 mai 2016 Livre de la certitude (Kitáb-i-íqán) - www.religare.org Page 1 / 79 Table des matières Préface .................................................................................................................................................. 2 Première partie ..................................................................................................................................... 3 Seconde partie .................................................................................................................................... 28 Glossaire............................................................................................................................................. 73 © Maison d’éditions bahá’íes, 52 rue Henri Evenpoel, 1030 Bruxelles, Belgique Livre de la certitude (Kitáb-i-íqán) - www.religare.org Page 2 / 79 Préface Dès le début du XXe siècle, les lecteurs francophones disposaient d’une excellente traduction du Livre de la certitude (1) par Hyppolite Dreyfus. Le souci de Dreyfus fut certainement de transmettre le contenu de ce livre fondamental de la révélation de Bahá’u’lláh dans un langage clair pour des lecteurs occidentaux qui prenaient ainsi un tout premier contact avec une littérature de style oriental. Dreyfus devait nécessairement s’en tenir à sa propre compréhension car il ne disposait pas de la traduction en anglais qu’en fit quelques décennies plus tard Shoghi Effendi avec l’autorité que lui conférait le Testament de ‘Abdu’l-Bahá en qualité d’interprète des Écrits sacrés bahá’ís. La charge que la Maison universelle de justice a donnée à la commission de traduction est de traduire en français les textes autorisés existant en anglais. En ce qui concerne le Livre de la certitude, il ne s’agissait donc pas de revoir la traduction de Dreyfus, mais de faire une nouvelle traduction de la version anglaise de Shoghi Effendi, même si la consultation de la version de Dreyfus fut souvent utile. Dans la plupart des paragraphes, Shoghi Effendi utilise les verbes à l’impératif dans la forme de l’anglais moderne qui ne distingue pas le singulier du pluriel, tandis qu’à plusieurs reprises, il utilise la forme ancienne du singulier. Nous avons interrogé le Centre mondial à ce sujet, qui nous a répondu que Shoghi EFFENDI n’a pas toujours suivi le texte persan et que nous devrions choisir la solution la plus appropriée à la traduction française en nous inspirant au besoin du texte persan. Après en avoir longuement discuté et appliqué diverses formules, nous avons retenu la solution suivante. Lorsque Shoghi Effendi a utilisé la forme ancienne des verbes à la deuxième personne du singulier, nous avons fait de même dans notre traduction, considérant qu’il a interprété le texte dans le sens d’une interpellation spécifique de l’oncle du Báb à qui l'ouvrage est adressé. Par contre, lorsque Shoghi Effendi a utilisé la forme moderne qui ne nous permet pas de savoir quel était son choix, nous avons suivi le texte persan qui emploie tantôt le tutoiement tant le vouvoiement, tout en veillant à ce qu’il y ait une certaine cohérence. Nous avons évité de passer de l’un à l’autre dans une même phrase ou dans une séquence logique à l’intérieur d’un même paragraphe. D’autre part, nous avons constaté que pour faire référence au phénomène que l’on pourrait appeler de façon générale religion, Shoghi Effendi utilise quatre termes : révélation, foi, religion et dispensation. Même s’il s’agit du même phénomène, il y a dans chaque terme une nuance particulière. Nous avons voulu conserver systématiquement le choix de Shoghi Effendi afin de ne pas introduire notre interprétation. Les dictionnaires ne donnent pas encore en français au mot « dispensation » le sens où Shoghi Effendi l’a utilisé. En vérifiant dans les dictionnaires anglais, ce sens est récent (2) et nous pensons qu’il faut aussi le forcer en français car il est fréquemment utilisé dans la littérature bahá’íe. Pour ce qui est des citations, nous utilisons la traduction de la T.O.B. (Traduction oecuménique de la Bible.) pour les citations bibliques et la traduction de Denise Masson pour le Coran (Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1967). Toutefois, nous utilisons une autre traduction, en le mentionnant en note, si elle est plus proche du contexte. Si aucune traduction publiée ne convient, nous traduisons la citation anglaise, tout en donnant en note la traduction de D. Masson. La commission de traduction (1) nota : le livre de la certitude fut révélé en 1862 par Bahá’u’lláh lors de son exil à Bagdad. (2) nota : selon les dictionnaires anglais, ce terme se réfère à « un système religieux considéré comme divinement révélé pour une période ou une nation définie ». Il se réfère aussi à « la période de l’histoire où une révélation divine déterminée a prévalu dans les affaires de l’humanité » (voir lettre du 16 mars 2009 du Département d’études et de recherche du Centre mondial). C’est dans cette acception que nous l’utilisons en français. Livre de la certitude (Kitáb-i-íqán) - www.religare.org Page 3 / 79 Première partie AU NOM DE NOTRE SEIGNEUR, L’EXALTÉ, LE TRÈS-HAUT. (1.) Nul ne peut atteindre les rives de l’océan de la vraie compréhension s’il n’est détaché de tout ce qui existe au ciel et sur la terre. Sanctifiez vos âmes, ô peuples de la terre, afin qu’il vous soit possible d’atteindre la place que Dieu vous a destinée et ainsi d’entrer dans le tabernacle qui s’est élevé, selon les décrets de la Providence, dans le firmament du Bayán. (2.) Voici l’essence de ces paroles : ceux qui marchent dans le chemin de la foi, ceux qui ont soif du vin de la certitude, doivent se laver de tout ce qui est terrestre, c’est-à-dire détourner leurs oreilles des paroles oiseuses, leurs pensées des imaginations vaines, leur cœur des attachements terrestres et leurs yeux de ce qui est fugace. Ils doivent mettre leur confiance en Dieu et, s’appuyant sur lui, suivre son sentier. C’est alors qu’ils deviendront dignes des gloires resplendissantes du soleil de la connaissance et de la compréhension divines et recevront une grâce infinie, inconcevable. D’autant que l’homme ne peut jamais espérer atteindre à la connaissance du Très-Glorieux, ni s’abreuver au flot de la connaissance et de la sagesse divines, ni entrer dans le séjour d’immortalité, ni prendre sa part de la coupe de l’approche et de la faveur divines à moins qu’il ne cesse de voir dans les paroles et les actes des mortels la mesure de la vraie compréhension et de la reconnaissance de Dieu et de ses prophètes. (3.) Considérez le passé. Ils étaient nombreux ceux qui, de toutes conditions et en tous temps, souhaitaient ardemment l’avènement des Manifestations de Dieu en la personne sainte de ses Élus. Ils attendaient sans cesse la venue de la Beauté promise et priaient sans répit que le souffle de la miséricorde divine s’élève, que cette Beauté sorte de sa retraite et qu’elle se révèle au monde entier. Mais chaque fois que se sont ouvertes les portes de la grâce, que les nuages de la munificence divine ont déversé leur pluie sur l’humanité et que la lumière de l’invisible a brillé à l’horizon du pouvoir céleste, tous l’ont reniée et se sont détournés de sa face, la face de Dieu lui-même. Pour preuve de cette vérité, reportez-vous à ce qui est mentionné dans tout Livre saint. (4.) Réfléchissez un instant et méditez sur la cause d’un tel rejet de la part de ceux qui cherchent avec tant d’ardeur et de désir. Leur attaque est plus féroce que ce que la langue ou la plume ne peuvent décrire. Pas une seule manifestation de sainteté n’apparut qui n’ait été affligée par le reniement, le rejet et l’opposition véhémente de son entourage. Ainsi fut- il révélé : « Oh ! quelle affliction pour les serviteurs de Dieu ! Aucun prophète ne vient à eux, qu’ils ne se moquent de lui » [voir : Coran 36.30]. Et encore : « Les membres de chaque communauté avaient conçu le dessein de s’emparer de leurs prophètes respectifs. Ils ont usé d’arguments faux pour rejeter la Vérité. » [voir : Coran 40 : 5] (5.) Ainsi les paroles jaillies de la source du pouvoir et descendues du ciel de gloire sont innombrables et dépassent la compréhension courante. Pour les hommes de discernement et de clairvoyance, la sourate de Húd suffit assurément. Méditez en votre cœur ces paroles saintes et, dans un complet détachement, efforcez-vous d’en comprendre le sens. Examinez la conduite merveilleuse des prophètes et rappelez-vous les diffamations et les dénégations répandues par les fils du déni et du mensonge. Peut-être alors, grâce à vous, l’oiseau du cœur humain prendra son envol des séjours du doute et de la négligence vers le nid de la foi et de la certitude, boira à grands traits aux eaux pures de l’antique sagesse et goûtera au fruit de l’arbre de la connaissance divine. Telle est la part du pain descendu des royaumes de l’éternité et de la sainteté réservée à ceux qui ont le cœur pur. Livre de la certitude (Kitáb-i-íqán) - www.religare.org Page 4 / 79 (6.) Si vous découvrez tous les outrages subis par les prophètes de Dieu et comprenez les vraies raisons des objections soulevées par leurs oppresseurs, vous saisirez certainement la situation qui est la leur. D’ailleurs plus vous observez de près les démentis de ceux qui s’opposent aux Manifestations des attributs divins, plus votre foi dans la cause de Dieu sera fortifiée. Aussi, uploads/Litterature/ ba-bah-certitude.pdf
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- Publié le Fev 04, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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