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LE CERVEAU (2), C’est pas sorcier… La surface du cerveau est le cortex. Transmi

LE CERVEAU (2), C’est pas sorcier… La surface du cerveau est le cortex. Transmission des informations par la moelle épinière et les nerfs, à-travers un réseau de neurones.  C’est quelques semaines après la fécondation que les cellules se divisent et migrent vers ce qui deviendra la matière grise. A 2 ans, 90% des connexions sont établies. A la naissance, la lumière stimule les neurones de la vision, mais le bébé voit flou jusqu’à 1 an. Le cerveau dépend donc des stimulations de l’environnement. Le cerveau est façonné par : - le programme génétique  construction de « routes » (connexions) - l’environnement  se sert des « routes ». A force d’être utilisée, une « route » se creuse et reste. Celles non utilisées se perdent avec le temps…on peut réapprendre plus tard, mais ce sera plus dur… (cf maquette / apprentissage d’une langue c’est au cours des 1ères années que la langue se stabilise)  Rôle de l’environnement socio-économique (cf enfants adoptés…) LA LECTURE Réception de l’image d’un mot  cortex visuel  décomposition et analyse par l’hémisphère gauche (lettres-position-mot-sens)  association à un son (aire de Broca) cortex moteur  muscles de l’appareil phonatoire articule le mot. La dyslexie : mauvaise place des neurones, donc inversion des lettres et confusion des syllabes, alors que les capacités intellectuelles sont normales  rééducation (orthophonie/écoles spécialisées) mais pas de traitement médical LA MEMOIRE En 6ème, sur 6000 mots nouveaux à apprendre (2000 en français-1000 en histoire – 200 maths), seulement 2500 seront effectivement retenus… Plusieurs types de mémoires : - à long terme  stockés pour longtemps (poésies,…) - à court terme  faite pour oublier très vite, 7 éléments maximum (n° de téléphone, composé puis oublié) Chaque mot devient un signal électrique (substance chimique dans l’espace vide entre 2 neurones)  à force d’être utilisé, la membrane du neurone devient plus sensible car les substances chimiques augmentent  passe mieux… Les informations sont stockées dans le cortex. Mais le processus part du centre du cerveau, puis dispatché dans les différentes mémoires : - déclarative : fables (localisation dans le cerveau inconnue) - visuelle : images (proche aire visuelle, arrière di cerveau) - spatiale : les lieux - olfactive (odeurs) - auditive (sons) - procédurale (ex : faire du vélo  d’abord je fais ça, puis ça…)  devient automatique Les émotions jouent un rôle très important dans la mémorisation et elles sont elles- mêmes mémorisées dans le cortex. Elles font alors « tout ressortir » (cf « madeleine de Proust) Il est inutile d’essayer de tout retenir d’un seul coup, mais il faut apprendre à quelle question l’information à mémoriser va répondre. Quand on apprend, écouter de la musique fait baisser de 30% les capacités. Il ne faut pas oublier le sommeil (consolide l’apprentissage du jour…) LES PROBLEMES Lors de la vieillesse, peut apparaître la maladie d’Alzheimer (380 000 personnes en France). C’est une atteinte de l’hippocampe, vers où convergent toutes les informations. Il devient impossible à de nouveaux souvenirs d’être fixés (ex : visite de la veille,…). Mais les anciens souvenirs sont conservés. Puis, d’autres zones sont touchées  dépendance dans les actes de la vie quotidienne (prise en charge nécessaire) . Les médicaments aident mais ne guérissent pas. L’INTELLIGENCE Les tests de QI (Quotient Intellectuel) permettent de comparer ses performances à celles d’autres individus. Ce n’est donc pas une mesure de l’intelligence… uploads/Litterature/ c-x27-est-pas-sorcier-special-enseignant-le-cerveau-2-memoire-apprentissage-yoshi37.pdf