COMITE DE L’ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE Recommandati
COMITE DE L’ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE Recommandations 2009 (Edition de Janvier 2009) Coordonnateur : Pr C.J. SOUSSY Centre Hospitalier Universitaire Henri Mondor 94010 Créteil Cedex Tel. : (33) (0)1 49 81 28 31 - Fax.: (33) (0)1 49 81 28 39 E-mail : claude-james.soussy@hmn.aphp.fr Membres (en 2008) : J.D. CAVALLO, H. CHARDON, C. CHIDIAC, P. COURVALIN, H. DABERNAT, H. DRUGEON, L. DUBREUIL, B. GUERY, V. JARLIER, T. LAMBERT, R. LECLERCQ, M.H. NICOLAS-CHANOINE, C. QUENTIN, B. ROUVEIX, C.J. SOUSSY, E. VARON. Ce document peut être téléchargé depuis le site internet de la Société Française de Microbiologie : http://www.sfm.asso.fr/ SOMMAIRE Valeurs critiques pour l’antibiogramme Page 2 Procédure de catégorisation Page 2 Harmonisation européenne Page 3 Conditions techniques générales pour les méthodes de dilution et de diffusion en milieu gélosé Page 4 Contrôle de qualité interne Page 8 Concentrations et diamètres critiques pour les diverses classes d’antibiotiques Page 9 Résistances naturelles aux antibiotiques des principales espèces bactériennes d’intérêt médical Page 15 Antibiotiques à tester par espèce ou groupe bactérien Page 18 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Enterobacteriaceae Page 26 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Pseudomonas aeruginosa Page 30 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Acinetobacter spp. Page 32 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pou Stenotrophomonas maltophilia Page 32 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Burkholderia cepacia Page 32 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Staphylococcus spp. Page 33 Détermination de l’activité in vitro des glycopeptides sur Staphylococcus aureus Page 35 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Enterococcus spp. Page 36 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Streptococcus pneumoniae Page 38 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Streptococcus spp. Page 40 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Haemophilus influenzae Page 42 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Neisseria meningitidis Page 44 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Neisseria gonorrhoeae Page 45 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Campylobacter spp. Page 46 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour Helicobacter pylori Page 46 Concentrations, diamètres critiques et règles de lecture interprétative pour les anaérobies stricts Page 47 Principales nouveautés Page 49 Depuis l’édition 2008, quelques modifications significatives ont été apportées. Une note explicative figure dans ce document page 49 (dernière page). Copyright 2009 - Société Française de Microbiologie Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit de ce document, faite sans autorisation expresse et écrite du Comité de l'antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (28, rue du Docteur Roux, 75724 Paris Cedex 15) est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d'une part, les reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non-destinées à une utilisation collective, et d'autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d'information de l'œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). 1 2 A la suite des recommandations du Comité d'Experts de la Standardisation biologique de l'OMS (rapports techniques n° 610, 1977), la Société Française de Microbiologie a créé un Comité de l'Antibiogramme (CA-SFM) chargé de déterminer les valeurs critiques qui délimitent les catégories cliniques (antérieurement catégories thérapeutiques) et de proposer un guide pour la détermination de la sensibilité des bactéries aux antibiotiques. Les valeurs critiques définies pour les concentrations et les diamètres des zones d'inhibition, ainsi que les recommandations spécifiques à certaines espèces ou à certains groupes d'antibiotiques sont publiées dans un communiqué annuel. Définition des catégories cliniques Trois catégories cliniques ont été retenues pour l'interprétation des tests de sensibilité in vitro : Sensible (S), Résistant (R) et Intermédiaire (I). • Les souches catégorisées S sont celles pour lesquelles la probabilité de succès thérapeutique est forte dans le cas d'un traitement par voie systémique avec la posologie recommandée dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP), rédigé par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS). • Les souches catégorisées R sont celles pour lesquelles il existe une forte probabilité d'échec thérapeutique quels que soient le type de traitement et la dose d'antibiotique utilisée. • Les souches catégorisées I sont celles pour lesquelles le succès thérapeutique est imprévisible. Ces souches forment un ensemble hétérogène pour lequel les résultats obtenus in vitro ne sont pas prédictifs d'un succès thérapeutique. En effet, ces souches : - peuvent présenter un mécanisme de résistance dont l'expression in vitro est faible, avec pour conséquence leur classement dans la catégorie S. Cependant, in vivo, une partie de ces souches apparaît résistante au traitement ; - peuvent présenter un mécanisme de résistance dont l'expression n'est pas suffisante pour justifier un classement dans la catégorie R, mais suffisamment faible pour espérer un effet thérapeutique dans certaines conditions (fortes concentrations locales ou posologies accrues) ; La catégorie intermédiaire est aussi une zone tampon qui tient compte des incertitudes techniques et biologiques. Etablissement des valeurs critiques délimitant les catégories cliniques Les valeurs des concentrations et des diamètres critiques définies pour chaque antibiotique sont établies en tenant compte de plusieurs paramètres : • la distribution des concentrations minimales inhibitrices (CMI) pour des populations de souches définies et appartenant à chacune des espèces bactériennes impliquées en pathologie humaine ; • les concentrations humorales et tissulaires qui sont obtenues avec les posologies recommandées dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) ; • la confrontation des résultats obtenus in vitro et des résultats obtenus in vivo (essais cliniques) ; • la variabilité statistique des méthodes utilisées pour mesurer les CMI et les diamètres des zones d'inhibition. Ainsi sont définies deux concentrations critiques : la concentration critique basse c et la concentration critique haute C auxquelles correspondent des diamètres critiques D, et d, respectivement. Procédure et critères de catégorisation des souches Aux regards des concentrations et des diamètres critiques sont considérées comme : • sensibles (S), les souches pour lesquelles la CMI de l'antibiotique testé est inférieure ou égale à la concentration critique basse (c), ce qui équivaut à un diamètre supérieur ou égal au diamètre critique D (Tableau I) ; • résistantes (R), les souches vis-à-vis desquelles la CMI de l'antibiotique testé est supérieure à la concentration critique haute C, correspondant à un diamètre inférieur au diamètre critique d (Tableau I) ; • de sensibilité intermédiaire (I), les souches vis-à-vis desquelles la CMI de l'antibiotique testé et du diamètre correspondant sont compris entre les deux concentrations critiques et les deux diamètres critiques (Tableau I). Les concentrations et les diamètres critiques des antibiotiques d'activité médicale figurent dans le Tableau III du supplément annuel de ce guide. Lecture interprétative de l'antibiogramme La lecture interprétative de l'antibiogramme, fondée sur la connaissance des phénotypes de résistance conduit dans certains cas à transformer un résultat initialement catégorisé S en résultat I ou R en raison d'un risque d'échec thérapeutique. De plus, pour quelques couples bactérie-antibiotique, malgré une catégorisation « sensible », le risque accru de sélection in vivo de mutants résistants justifie un commentaire particulier destiné au clinicien. Ceci requiert au préalable l'identification correcte de la souche bactérienne et une méthode d'antibiogramme standardisée. L'identification formelle du (ou des) mécanisme(s) de résistance impliqué(s) impose la mise en place de techniques spécifiques. Les règles de lecture interprétative sont mentionnées, pour certaines espèces ou pour certains groupes bactériens, dans les notes additionnelles des tableaux VII à XIX du supplément annuel. Tableau I : Critères de catégorisation selon les valeurs critiques Catégori e CMI (mg/L) Diamètre (∅) (mm) S CMI ≤ c ∅ ≥ D R CMI > C ∅ < d I c < CMI ≤ C d ≤ ∅ < D 3 HARMONISATION EUROPEENNE (Bull. Soc. Fr. Microbiol., Octobre 2004, Vol. 19, n°3 : 191-193) Le besoin d’une harmonisation européenne dans la méthodologie des tests de sensibilité aux antibiotiques et leur interprétation a été ressenti il y a déjà de nombreuses années. Ceci a conduit en 2002 à la création de l’EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing) qui est composé d’une part d’un General Committee qui comporte un représentant par pays européen et se réunit une fois par an et d’autre part d’un Steering Committee composé de deux représentants du General Committee et surtout d’un représentant de chacun des six comités nationaux reconnus comme actifs en raison de leur ancienneté, de la fréquence de leurs réunions et de leur notoriété attestée par des publications régulières : - France : CA-SFM (Comité de l’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie) - Allemagne : DIN (Deutsches Intitut für Normung) - Pays-Bas : CRG (Commissie Richtlijnen Gevoeligheidsbepalingen) - Norvège : NWGA (Norwegian Working Group on Antibiotics) - Suède : SRGA (Swedish Reference Group for Antibiotics) - Royaume-Uni : BSAC (British Society for Antimicrobial Chemotherapy) Le Steering Committee se réunit quatre fois par an. Les objectifs de l’EUCAST ont été définis de la façon suivante : uploads/Litterature/ ca-sfm-2009.pdf
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- Publié le Jul 26, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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