Die Lukas-Homilien des hl. Cyrill von Alexandrien: ein Beitrag zur Geschichte d
Die Lukas-Homilien des hl. Cyrill von Alexandrien: ein Beitrag zur Geschichte der Exegese (Abschnitt I-III). Adolf Rücker Universität Breslau, 1911 - 56 pages LES «CATENAE IN LUCAM» DE J. REUSS ET CYRILLE D'ALEXANDRIE M. AUBINEAU Citation Information. Byzantinische Zeitschrift. Volume 80, Issue 1, Pages 29–47, ISSN (Online) 1864-449X, ISSN (Print) 0007-7704, DOI: 10.1515/byzs.1987.80.1.29, //1987 meCCoiaermo o ée ioitao eaamr al e eria nemmoC م ت فرق ات- De la Bible aux Traditions de l'Orient (2004) < Prev Next > Un Commentaire de la Genèse attribué à Saint Ephrem En 1982, l’Institut de Liturgie à l’Université de Kaslik, au Liban publie un commentaire arabe de la genèse attribué à saint Ephrem (1). Le Père Jean Tabet qui l’édite se base sur deux manuscrits(2) et complète les textes de l’un par ceux de l’autre; il mentione aussi deux autres manuscrits(3) qu’il ne cite presque pas au cours de l’édition, puisqu’il les considère conformes aux deux premiers(4). Enfin, dans une introduction, il infère que le texte édité est celui d’un lectionnaire maronite commenté(5). Dans notre communication, nous allons partir de ce texte afin de proposer quelques notes sur le texte publié. Nous parlerons ensuite du commentaire comme tel, avant de dégager quelques remarques exégétiques. a. Note critique Nous avons commoncé par le manuscrit de Šarfah tel que décrite par Behnam Sony; il présente des variantes intéressantes. D’abord le manuscrit n’est pas attribué à Ephrem, mais à Cyrille d’Alexandrie(6); ensuite, le nom d’Ephrem ne figure jamais dans le texte. Ce manuscrit qui contient le texte et le commentaire de la Genèse et de l’Exode, a des affinités profondes avec un autre qui contient le texte et le commentaire du Lévitique et est attribué, lui aussi, à Cyrille d’Alexandrie(7). La Bibliothèque des Missionnaires Libanais de Dayr al-Kreym nous a réservé une surprise(8) avec un manuscrit copié à Dayr al-Za°fara,n au temps du patriarche Mar Ig/na+t5iyus G8irgis ii (1686 - 1709)(9). le Métropolite Athanasios Aslan(10) affirme avoir transcrit le texte, tel qu’il l’a trouvé dans une copie ancienne(11), le 25 janvier 1703(12). Il se présente comme un commentaire de Cyrille d’Alexandrie(13) et renferme le texte et le commentaire de la genèse et de l’Exode. Fait étrange: K et Š présentent le texte du Comm. Gen. en une page pleine, alors que H, V et M le présentent en deux colonnes par page. K et Š offrent le même incipit, et les deux copistes affirment se référer à une copie ancienne. Le nombre de folios est le même pour l’un et l’autre(14); les deux manuscrits contiennent le commentaire de la Genèse et de l’Exode avec le même nombre de lectures(15) qui s’arrêtent aux mêmes folios(16). K et Š ne mentionnent pas le nom d’Ephrem et laissent tomber le nom de l’interprète. Seraient-ils de la même famille, et Š dériverait-il de K avec des interpolations minimes(17)? Nous restons là au niveau des hypothèses tout en signalant que V est plus développé que les autres manuscrits cités(18), et que K semble avoir une langue plus correcte que celle des autres(19). D’autres questions se posent quant à l’auteur de ce commentaire à Ephrem le Syrien(20) et il s’appuie sur deux petits passages pour étayer son affirmation. Dans le premier on lit: «Mar Ephrem le commenteur de ce livre béni dit»(21); et dans le second: «Le saint Mar Ephrem le Syrien dit»(22). Est-ce suffisant? Il ne semble pas. Tout d’abord aucun dincipt ou colophon ne nous parle d’Ephrem dans ce texte(23). Ensuite, à part les deux passages cités plus hauts et qui sont absents de S7 et de K, le nom d’Ephrem ne figure ni dans le Comm. Gen. ni dans le Comm. Ex.(24). Enfin, la mention de Cyrille d’Alexandrie de manière claire dans les incipits de S7 et de K, et dans le colophon de K devrait réfléchir(25). A ce sujet, Monseigneur Joseph Nasrallah, dans son catalogue des manuscrits du Liban(26), considère que nous sommes en face des «glaphra», ces élégants commentaires de Cyrille d’Alexandrie(27) qui ont été traduits en syriaque par Moïse d’Aghel à la demande du moine Paphnutius(28). Quand le texte a-t-il été traduit en arabe? Cela reste pour nous un mystère(29). De nombreux indices indiquent que l’Egypte est le terroir où fut composé le Comm. Gen. Le texte parle de la bonne terre d’Egypte (Comm. Gen. p. 42) avec son Nil (ibid. p. 21), de la terre d’Egypte qui au printemps, ressemble à celle d’Israël (ibidem, p. 103-104); il compare la terre du Jourdain et celle de L’Egypte(30). Comment est arrivé chez les Maronites ce texte sorti, semble-t-il, de l’Egypte? Il a dû passer par les Monophisites Syriens avant de parvenir au Liban(31). Y eut-il traduction ou adaptation du grec en syrique avant le passage en arabe? L’examen des textes bibliques cités conduit à un premier original grec. Ce texte semble avoir été écrit au 12e siècle, comme le dit Payne-Smith en décrivant le Hunt. 112 de la Bodléenne, et comme le laissent deviner deux passages du Comm. Ex. (16e leçon V. F. 168r col. a; 18e leçon V. f. 176v col. a.). Quand est-il arrivé au Liban? Avec l’arrivée des Monophysies au Nord du Liban vers le 15e siècle(32). Qu’est-ce qui nous amène à proposer cette hypothèse? L’origine des copistes d’abord. V. fut transcrit par un copiste de Hasrūn(33), M par un sous-diacre de al-Qanat pour ses deux fils, le sous-diacre Wahba et le diacre Antonios(34). Les colophons et les notes qu’on lit dans les marges nous entraînent au 15e ou au début du 16e siècle(35). Enfin, le fait que le manuscrit K provient de Dayr et-Za°farān, siège du patriarcat syrien orthodoxe, à Mardin(36), est un indice assez probant pour le Comm. Gen. provienne de milieux monophysites. b. Présentation de ce commentaire Après cette note critique qui fait porter nos préférences sur le manuscrit K, témoin privilégié qui nous aurait épargné des fautes dans le texte édité(37), nous voudrions présenter ce Comm. Gen. attribué à Mar Ephrem. Il s’agit d’une série de péricopes commentées, les unes très longues, d’autres très courtes, le tout présentant un commentaire de tout le livre de la Genèse. Il va sans dire que les trois premiers chapitres ont une part très grande(38), et que le premier chapitre est développé de manière spéciale(39). Les péricopes sont distribuées sur 57 leçons d’inégale longueur. Comment se présente chaque leçon? Après la citation du texte biblique in extenso sous le titre de al-Kita,b (le livre), vient le commentaire al-tafsi;r. Quelquefois la leçon est divisée en trois lectures. La leçon deuxième, par exemple, a d’abord comme texte biblique Gn. 1, 6-8 suivi de son commentaire; puis Gn 1, 9-10 suivi du commentaire; et enfin Gn 1, 11-13 avec son commentaire(40). Le texte biblique ici cité semble être une traduction d’un texte syriaque(41) assez proche de celui de la Septante(42). Aurions-nous texte de la Héracléenne? aux chercheurs d’en décider. Fidèle en général, ce texte est défectueux pour ce qui est des règles de la grammaire et de la syntaxe, et il paraît assez proche des textes cités par J. Blau dans sa grammaire de l’arabe chrétien(43). A le corriger comme il l’a fait pour le commentaire, l’éditeur aurait pu nous donner un texte biblique original, au lieu de nous imposer le texte des Pères Jésuites édité en 1876, ce qui ne peut que créer des problèmes pour le lecteur arabe moyen à qui ce commentaire est destiné(44). Quant au commentaire, son contenu couvre un éventail très large de détails géographiques ou historiques, une présentation des éléments scientifiques de son temps, des développements théologiques, liturgiques ou ascétiques(45). Ainsi, quand il parle de la bataille d’Abraham contre les rois qui ont conduit son neveu Loth en captivité (Gn 14, 1-24), le Comm. Gen. (p. 109-110) note le nombre des ennemis: 5000 soldats; puis il cite la ville par où est passé Abraham (Banias) avant de les atteindre à Damas et de les vaincre par la puissance de Dieu. La présentation des éléments scientifiques se lit spécialement dans le commentaire du premier chapitre de la Genèse. Je donne pour cela un exemple qui traite de la lumière créée par Dieu. «Dieu, béni soit son nom, créa quatre éléments, où les deux premiers pourchassent les deux autres: l’eau pourchasse(46) le feu, et l’air pourchassemt la terre. Il les forma par sasagesse, de sorte qu’ils restent unis et collés l’un à l’autre, sans pouvoir se séparer. En effet, il plaça l’eau, le feu, l’air et la terre, l’un de ce côté-ci et l’autre de ce côté-là, et opéra une séparation entre les contraires pour que les contraires ne se détruisent pas et pour qu’à cause de cette opposition, ils fuisent l’un vers l’autre et s’assemblent»(47). Notre commentaire s’attaque à Arius et à Macédonius qui ont affirmé que la nature du Fils et de l’Esprit était différente de la nature (tabi;°ah) du Père; ainsi sont-ils devenus les adorateurs des nombreux dieux aux multiples essences (g>awhar)(48). Dans un autre passage, il s’en prend à l’erreur d’Arius, de Macédonius, de Nestorius d’Eutychès et d’autres qui ont inventé une croyance étrangère dans l’Eglise(49). Enfin, dans un uploads/Litterature/ cateanae-in-luca.pdf
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- Publié le Nov 20, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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