Vers l’au- delà Amélie CONSOL, Mariame JOUNI & Médina ISSA 1ère S1 . T able des
Vers l’au- delà Amélie CONSOL, Mariame JOUNI & Médina ISSA 1ère S1 . T able des matières -Préface -Poème 1 : Il aimait la mort -Poème 2 : Epigramme sur la mort -Poème 3 : Amitié fidèle -Poème 4 : Epitaphe d’une jeune fille -Poème 5 : Dernier vers -Poème 6 : Demain, dès l’aube -Poème 7 : Le dernier adieu -Poème 8 : Le rêve d’un curieux -Poème 9 : La mort des pauvres -Poème 10 : La mort des amants -Les compositions personnelles. Préface La poésie. Qu’est-ce que la poésie ? Un poète qui écrit de jolis mots. Mais, ce n’est pas seulement cela. Elle sert à faire passer des messages variés, des sentiments ressentis ou simplement un moyen de s’exprimer librement. Chaque individu en lisant un poème le comprend à sa manière et c’est ce que nous apprécions, un même poème lu par différentes personnes est compris différemment, chaque personne l’interprète comme bon lui semble sur le moment de la lecture. Le thème de « La Mort » peut paraître lugubre. Le poète exprime la mort d’un être cher, la perte d’un enfant, d’une femme ou encore l’oubli de la jeunesse. Ces poèmes permettent aussi bien de se remémorer de bons comme de mauvais souvenirs. Au cours de la lecture de cette anthologie, constituée d’une sélection de dix poèmes classés par siècle qui permet de voir l’évolution de la poésie et d’un phénomène inévitable, la mort. Par exemple, le poème « Il aimait la mort » mélange les thèmes assez différents de l’amour et la mort. Au cours des années, vous verrez que la source d’imagination diffère selon le poète .De plus, les illustrations permettent d’égayer le texte Vous êtes un adepte de la poésie ? Cette anthologie est faite pour vous. Elle vous permettra de voir les évolutions mais aussi de comparer les différents poèmes. Elle permet donc de voir comment un sujet est traité de différentes manières. Bonne lecture à vous ! « Il aimait la mort »,(XVIème siècle) Il aimait la mort, et ses sombres promesses, Avenir incertain d'un garçon en détresse, Il voulait mourir, laisser partir sa peine, Oublier tous ces jours à la même rengaine... Elle aimait la vie, heureuse d'exister, Voulait aider les gens et puis grandir en paix, C'était un don du ciel, toujours souriante, Fleurs et nature, qu'il pleuve ou qu'il vente. William Shakespeare, poète anglais, né le 23 avril 1564 à Stratford- Upon-Avon et mort le 23 avril 1616 à Stratford- upon-Avon est (ville du centre de l'Angleterre). William Shakespeare est un des plus grands poètes de l'histoire. La littérature anglaise et la littérature mondiale lui doivent les plus grandes pièces de théâtre telles que: Roméo et Juliette, Hamlet Richard III, Othello… Ce poème mêle amour et mort, l’auteur parle d’une relation amoureuse passionnelle mais aussi tragique. Mais un beau jour, la chute commença, Ils tombèrent amoureux, mauvais choix, Elle aimait la vie et il aimait la mort, Qui d'entre les deux allait être plus fort? Ils s'aimaient tellement, ils auraient tout sacrifié, Amis et famille, capables de tout renier, T out donner pour s'aimer, tel était leur or, Mais elle aimait la vie et il aimait la mort... Si différents et pourtant plus proches que tout, Se comprenant pour protéger un amour fou, L'un ne rêvait que de mourir et de s'envoler, L'autre d'une vie avec lui, loin des atrocités... Fin de l'histoire : obligés de se séparer, Ils s'étaient promis leur éternelle fidélité. Aujourd'hui, le garçon torturé vit pour elle, Puisque la fille, pour lui, a rendu ses ailes... Il aimait la mort, elle aimait la vie, Il vivait pour elle, elle est morte pour lui. « Épigramme sur la mort »(XVIIème siècle) Écrit au nom de M. Puget pour sa femme. Belle âme qui fus mon flambeau, Reçois l'honneur qu'en ce tombeau Je suis obligé de te rendre. Ce que je fais te sert de peu : Mais au moins tu vois en la cendre Comme j'en conserve le feu. François de Malherbe,Poésies livre III. « Amitié Fidèle » (XVIIème siècle) (Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une amitié fidèle, Je voyais près d’Iris couler mes heureux jours: Iris que j’aime encore, et que j’aimerai toujours, Brûlait des mêmes feux dont je brûlais pour elle: Nicolas Boileau est né le 1er novembre 1636 à Paris et mort le 13 mars 1711 à Paris. C’est un poète, écrivain et critique français qui appartient au mouvement Classique et est souvent appelé « le législateur du Parnasse ». A travers ce sonnet « Amitié Fidèle », Boileau dévoile la mort d’un être qui lui était cher. Il fait part de sa douleur face à cette perte et à ce manque laissé. François de Malherbe un est poète né en 1555 et mort en 1628. Ce poète du Classicisme qui est issu d’une famille noble à fait de l’œuvre de sa vie l’épuration et la discipline de la langue française. Ce petit poème, est un épigramme c’est-à-dire une petite pièce de poésie qui présente avec grâce et précision une pensée délicate, fine. Il s’agit ici d’un petit hommage à une femme aimée. Quand, par l’ordre du ciel, une fièvre cruelle M’enleva cet objet de mes tendres amours; Et, de tous mes plaisirs interrompant le cours, Me laissa de regrets une suite éternelle. Ah! qu’un si rude coup étonna mes esprits! Que je versais de pleurs! que je poussais de cris! De combien de douleurs ma douleur fut suivie! Iris, tu fus alors moins à plaindre que moi: Et, bien qu’un triste sort t’ait fait perdre la vie, Hélas! en te perdant j’ai perdu plus que toi. Nicolas Boileau, Poésies (1674) « Épitaphe d'une jeune fille »(XVIIIème siècle) Son âge échappait à l'enfance ; Riante comme l'innocence, Elle avait les traits de l'Amour. Quelques mois, quelques jours encore, Dans ce cœur pur et sans détour Le sentiment allait éclore. Mais le ciel avait au trépas Condamné ses jeunes appas. Au ciel elle a rendu sa vie, Et doucement s'est endormie Sans murmurer contre ses lois. Ainsi le sourire s'efface ; Ainsi meurt, sans laisser de trace, Le chant d'un oiseau dans le bois. Évariste de Parny, Poésies. Evariste Désiré de Forges un chevalier, puis vicomte de Parny est un poète français né en 1753 et mort en 1814 à Paris. La poésie de Parny a été extrêmement populaire au début du XIXème siècle. Il s’est fait connaitre par ses Poésies Erotiques (1778) qui apportent un peu de fraicheur dans la poésie académique du XVIIIème siècle. Ce poème nous parle d’une jeune fille, pleine de vie et innocente qui petit à petit est morte en laissant derrière elle sa jeunesse, sa joie de vivre et son amour. T ableau de Marianne Stokes, « la jeune fille et la mort » vers 1900. Ce tableau peut servir comme illustration pour ce poème car l’ange noir qui représente la mort attire la jeune fille. « Derniers Vers »(XIX ème siècle) Alfred de Musset est un poète dramaturge français de la période romantique né en 1810 et mort en 1857 ; il est reconnu comme un des plus grands écrivains français, dont le théâtre et la poésie lyrique montrent une sensibilité extrême. Ce poème de trois quatrains, évoque une mort pressenti par l’auteur qui s’éteint d’une fatigue intense. L'heure de ma mort, depuis dix-huit mois, De tous les côtés sonne à mes oreilles, Depuis dix-huit mois d'ennuis et de veilles, Partout je la sens, partout je la vois. Plus je me débats contre ma misère, Plus s'éveille en moi l'instinct du malheur ; Et, dès que je veux faire un pas sur terre, Je sens tout à coup s'arrêter mon cœur. Ma force à lutter s'use et se prodigue. Jusqu'à mon repos, tout est un combat ; Et, comme un coursier brisé de fatigue, Mon courage éteint chancelle et s'abat. Alfred de Musset, Poésie Posthumes « Demain, dès l’aube » (XIXème siècle) Victor Hugo, né le 26 février 1802 à Besan çon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un poète, dramaturge considéré comme l’un des plus importants écrivains de la langue française. Il est poète lyrique mais aussi poète engagé contre Napoléon III. Il fait partie du mouvement littéraire appelé Romantisme qui signifie « tempête et passion ». Présenté sous la forme de trois quatrains avec des rimes embrasées, « Demain, dès l’aube » est un poème dédié à sa fille Léopoldine morte noyée dans la Seine. Il y exprime son deuil, sa tristesse et essaye d’établir une forme de communication avec sa fille malgré la disparition. Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, T riste, et le jour pour moi sera comme la nuit. uploads/Litterature/ anthologie-sur-la-mort-francais-1ere.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 23, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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