COMPETENCES INDISPENSABLES POUR LIRECOMPETENCES INDISPENSABLES POUR LIRE COMPET

COMPETENCES INDISPENSABLES POUR LIRECOMPETENCES INDISPENSABLES POUR LIRE COMPETENCES INDISPENSABLES POUR LIRE Compétences cognitives Compétences linguistiques Compétences culturelles  Capacité à comprendre le fonctionnement du principe alphabétique = une lettre ou un groupe de lettres encodent un son  Accepter la permanence du signe et son arbitraire = le mot n’est pas la chose mais la désigne à l’aide d’un code permanent mais sans rapport direct avec la réalité physique de ce qu’il désigne (« lion » plus court que « moustique » mais seulement dans la réalité le lion est plus gros)  Capacité à mettre en œuvre des stratégies efficientes et à les réguler = on ne lit pas un annuaire téléphonique de la même manière qu’un journal, qu’une recette ou qu’un roman  Conscience phonémique = capacité à identifier les phonèmes  Conscience alphabétique = capacité à identifier les graphèmes  Mise en correspondance des graphèmes et des phonèmes  Adoption d’une posture et d’un projet de lecture = savoir pourquoi on lit ? pour se distraire, s’informer, apprendre ?  Automatisation du mode de reconnaissance et de déchiffrage des mots = de la segmentation syllabique à la reconnaissance orthographique LES PROGRAMMES LES PROGRAMMES  Le travail sur le code alphabétique = travail (systématique en début de CP) sur le phonème, le graphème, la syllabe, le mot, la phrase. D’abord apprentissage du déchiffrage du mot selon la voie indirecte, par assemblage, puis progressivement par la voie directe ou adressage. Il doit y avoir une interaction entre les travaux de décodage et d’encodage.  Le travail sur le vocabulaire = favoriser le de développement lexical afin d’améliorer les compétences de lecteur  Le travail sur la langue = apprendre à repérer « l’ordre et les variations des mots » dans la phrase ; les « indices textuels » (ponctuation, renvoi à la ligne, paragraphe, majuscules…) Qu’est-ce que lire ? Lire consiste à mettre en interaction, quasi simultanément et de façon automatisée, l’identification de mots et la compréhension LES STADES DE L’APPRENTISSAGE DE LA LECTURE LES DEUX VOIES DE LECTURES LES DEUX VOIES DE LECTURES L’ENSEIGNEMENT DE LA LECTURE Les principes pédagogiques généraux Les principes didactiques généraux Les objectifs didactiques  Prendre en compte l’hétérogénéité des élèves  Gérer les écarts = repérer les difficultés et proposer des aides adaptées  Equilibrer et mener de front le décodage et la compréhension  Interaction entre les tâches de lecture et d’écriture  Ordonner et programmer les enseignements  Travail sur le code alphabétique  identification et production de mots en interaction  Travail sur le texte  compréhension et production de textes en interaction  Dimension culturelle  familiarisation avec la culture écrite (acculturation) Le stade logogrammique (maternelle, début CP) L’élève reconnaît le mot globalement, à sa silhouette. Le stade alphabétique (CP) L’élève met en relation graphèmes et phonèmes assemble afin de déchiffrer syllabes et mots. Le stade orthographique L’élève met des automatismes en place, il reconnait des syllabes, des morphèmes, des mots-outils, des mots connus orthographiquement. La voie indirecte ou assemblage Identification des correspondances entre lettres et sons. Chaque lettre doit être associée à son phonème comme par exemple, le mot papi [p] + [a] + [p] + [i] ; puis les phonèmes combinés en syllabes orales [pa] + [pi] ; puis les syllabes combinées entre elles pour produire le mot oral [papi]. La voie directe ou adressage Stratégie dominante du lecteur expert. Par exemple, il repère d’abord le mot « poule » comme mot mémorisé orthographiquement dans son stock lexical, le discrimine ensuite des mots orthographiquement proches comme boule, moule… et associe le mot à son sens. A.LES METHODES SYNTHETIQUES A.LES METHODES SYNTHETIQUES La méthode syllabique pure Départ de la lettre, par exemple à la lettre « O » n’apparaît que le « O » ; le « au » et le « eau » sont appréhendés spécifiquement. Efficace pour la lecture mais moins pour l’écriture. Manuel  Léo et Léa La méthode phonique Départ du phonème, puis découverte de tous ses graphèmes ce qui peut poser problème compte tenu de la complexité orthographique de la langue française. Manuel  Le sablier La méthode syllabique à départ phonique Départ du phonème, par exemple [o] puis mise en relation avec ses graphèmes les plus fréquents : ‘’o’’, ‘’au’’ et ‘’eau’’. Permet d’entrer dans le code graphophonologique à la fois par la lecture et l’écriture Manuel  Nouveau lire au CP La méthode mixte à départ global Entrée par le code. Le capital de mots appréhendés, en début d’année seulement, de façon logogrammique, permet aux élèves de construire une posture de lecteurs. Manuel  Frisalpa C.LES METHODES INTERACTIVES C.LES METHODES INTERACTIVES La méthode globale d’Ovide Decroly (fin XIXème) et la méthode naturelle de Freinet (après 14-18) Départ de phrases ou de textes en relation avec la vie de la classe (produits pas les élèves dans la méthode Freinet), puis observations de ces textes en comparant les textes, les phrases, les mots puis les syllabes. Pas de notions de phonologie ni d’apprentissage du code. La méthode idéovisuelle (années 70) Centrée sur la compréhension de textes authentiques. Pas d’apprentissage des correspondances graphophonologiques, ni d’utilisation de manuels. Travail sur le code et sur la compréhension de textes. Emprunt à la méthode syllabique pour l’apprentissage du code et à la méthode idéovisuelle pour la compréhension de textes authentiques. Manuel  Mika Indices de l’appartenance à une méthode plutôt qu’à une autre Méthode interactive Méthode syllabique Présence de vrais textes issus de la littérature de jeunesse Texte artéfact souvent saturé de la présence du phonème et des graphèmes ) étudier, texte écrit par les auteurs du manuels pour les besoins de la leçon Eléments à interroger dans les deux types de manuels Eléments à interroger dans les deux types de manuels Travail sur le code alphabétique Travail sur le code orthographique Travail sur le code syntaxique Travail sur la compréhension Travail sur l’écriture  Quelle est l’entrée privilégiée par le manuel (par la lettre ou le son) ?  Quelle est la part de l’identification du phonème, de ses graphies ?  Y-a-t-il un travail sur la syllabe ?  Y-a-t-il un travail sur la combinatoire (association de syllabes pour former des mots nouveaux) ?  Travaille-t-on sur les mots (mémorisation orthographique des mots) ?  Travaille-t-on la reconnaissance des morphogrammes (les graphèmes marquant le genre ou le nombre, les désinences verbales de personnes …) ?  Travaille-t-on sur l’ordre des mots dans la phrase ?  Travaille-t-on sur les types et formes de phrases ?  Prend-on en compte la ponctuation et les codes extra alphabétiques (espacements, guillemets, mise en page…) ?  Quelles sont les parts du travail sur le code et du travail sur la compréhension ?  Quels sont les supports utilisés (textes, phrases isolées, mots…) ?  Quel est l’intérêt de ces supports (diversité, qualité de la langue, authenticité…) ?  Travaille-t-on sur l’implicite du texte ou en vérifie-t-on seulement le bon décodage ?  Sollicite-t-on la compréhension orale des élèves (demande de reformulations, de rappels de récits, inférences sur l’état mental du personnage…) ?  Quelle est la part faite à l’écriture (uniquement à la fin de la leçon ou en accompagnement continu du processus) ?  Fait-on interagir la lecture et l’écriture (propose-t-on aux élèves de copier ou d’écrire des mots, des phrases, des textes) ? uploads/Litterature/ chapitre-5-dida-franc3a7ais-lecture-et-apprentissage-du-code-au-cycle-2.pdf

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