Universidade Federal do Rio de Janeiro Prof. Pedro Paulo Catharina Língua Franc

Universidade Federal do Rio de Janeiro Prof. Pedro Paulo Catharina Língua Francesa IV Aluno : Diego Viana da Costa Pinto DRE : 112033272 Fiche de lecture Mise en bouche 1. Titre de l’ouvrage: Mise en Bouche 2. Auteur : Philippe Djian 3. Date de publication : 5 juin 2008 4. Maison d’édition : Folio 5. Sens pour vous de ce titre avant la lecture et après la lecture : Avant la lecture il avait un sens plutôt culinaire, signifiant les petits plats qu’on mange avant l’entrée. J’avais pensé que le livre s’agirait du milieu culinaire. Après la lecture, la phrase a pris un sens pareil, mais dans un autre contexte. À moi, c’est comme si la vie du narrateur avant Carole avait été sa mise en bouche. Toutes les femmes, Ingrid incluse, avaient été l’apéritif pour Carole, la femme de sa vie. 6. Petite biographie de l’auteur : L’écrivain Philippe Djian est né à Paris en 1949. Il a travaillé à beaucoup de métiers avant d’être écrivain, dont magasinier, vendeur etc. Le succès lui est rapidement arrivé, avec la sortie de son roman 37º2 le matin, sorti en 1985, qui a été popularisée par sa version en film, sortie en 1986, et a été nominée à l’Oscar de meilleur film étranger. Djian a écrit plus de 25 romans, nouvelles et pièces de théâtre au long de sa vie. Son dernier roman, Love Song, est sorti en 2013, par Gallimard. 7. Genre littéraire : Nouvelle 8. Personnages clés :  Le narrateur : un père célibataire, un homme calme et calculé, mais plus que tout, un homme à femmes. Il est père de Lily, l’une des enfants qui étudient à l’école prise en otage, et a des relations sexuelles avec son au- pair, Ingrid. Il a une passion secrète pour Carole, pour la trouver différente de toutes les femmes faciles qu’il baise d’habitude.  Carole Blienen : mère de deux enfants, récemment divorcée. Carole est l’institutrice à Lily. Son récent divorce l’a laissée brisée, mais elle a des sentiments très forts pour le narrateur. Elle est calme et intelligente, mais quelquefois elle est prise par ses sentiments. 9. Personnages secondaires :  Lily : la fille du narrateur. Elle étudie à l’école où l’otage se passe.  Ingrid : Au-pair qui travaille chez le narrateur. Une suédoise, elle prend soin de Lily et a des relations intimes avec le narrateur.  Le preneur d’otages: un homme de 50 ans. Il prend l’école en otage avec d’explosifs. On ne sait jamais ses motivations pour la prise en otage, mais il a envie de parler au public.  Élise : l’une des institutrices à l’école maternelle. Elle vient de se marier. Elle est une femme très nerveuse qui a des problèmes à maintenir la calme.  Bob de Vritt : gardien à l’école maternelle. Il se trouve plus important qu’il est vraiment. Quelquefois inconséquent, il veut toujours agir, sans beaucoup penser, mais pendant la prise d’otages, il s’améliore.  Vickie Dubois : l’autre institutrice. Très nerveuse, elle pleure pendant tout l’otage et est vue par le narrateur comme une nuisance.  Miguel Ribeiro : policier d’origine portugaise, Ribeiro est mis en charge de la situation.  Le journaliste : journaliste du journal de la soir, il est ravi de pouvoir interviewer le preneur d’otages. 10. Petit résumé du livre : Le narrateur, un père célibataire, vit avec sa fille, Lily, et son au-pair Ingrid, avec qui il a une relation amoureuse. Il amène sa voisine Carole et ses enfants à l’école tous les matins, depuis que Carole s’est divorcée de son marie. Le narrateur est attiré par elle, mais respecte l’éminence de sa séparation. Un jour, en arrivant en retard à l’école, ils sont pris en otage par un homme masqué. La situation les force à exprimer des forts sentiments qu’ils gardaient dedans soi, tout cela entourés par le danger toujours présent de la prise d’otage. 11. Thèmes principaux : L’amour dans une situation compliquée ; les réactions humaines en face aux dangers de la vie moderne ; 12. Structure du livre : Narré en première personne. Une longue histoire, sans de divisions en chapitres. 13. Figures de style : Des métaphores, que le narrateur utilise toujours, comme par exemple, dans quelques comparaisons qu’il fait, comme, par exemple dans les phrases « Elle a posé sur moi un regard fatigué, comme une femme qui viendrait de ramasser un champ de patates sous un soleil de plomb. » et « […] a-t-elle répliqué en sifflant comme un serpent. » L’irone, toujours présente dans la narration, peut être mieux identifiée aux moments où le narrateur parle des femmes de sa vie, de manière très ironique. Quelques euphémismes apparaissent quand les adultes parlent aux enfants, en essayant de les cacher le danger de la situation. 14. Quelque citation du livre qui vous a plu ou marqué : «On avait l’impression d’avoir déjà vu ça à la télé, dans un film. » 15. Bilan personnel – que vous a apporté la lecture de ce récit ? quels éléments vous ont paru difficiles à comprendre ? Quelles questions vous viennent à l’esprit après la lecture ? Je ne sais pas si la lecture du livre m’a vraiment apporté quelque chose. Il n’y a pas de grandes leçons à être apprises là. C’est une histoire au fond très bête qui se passe au milieu d’un évènement très compliqué. J’ai eu quelques difficultés pour comprendre des expressions idiomatiques et quelques mots que je ne connaissais pas, mais sauf cela, l’histoire était facile à comprendre. Les questions qui me viennent ont plutôt à voir avec des choix faites par l’écrivain. Il a choisi de parler d’une relation amoureuse dans ce milieu-là mais n’a pas entré dans des questions plus profondes qu’une relation sexuelle qui n’est pas une vraie relation. Peut-être c’est la longueur de la nouvelle qui ne l’a pas permis de le faire, mais j’aimerais avoir lu une histoire un peu plus approfondie, même si juste au côté qu’il a choisi de montrer. 16. Des critiques sur l’œuvre1234 : Un problème qu’on doit apponter avant de parler des critiques sur l’œuvre, c’est que c’est difficile à trouver des critiques à des sites de confiance, ce qui montre, peut-être, que le livre n’a pas eu une grande répercussion. Les critiques sont très diverses. Quelques-unes ont félicité Djian pour avoir crée une atmosphère intense, mais d’autres l’ont accusé de ne pas être réaliste, d’être trop surréaliste. Néanmoins, sa décision de se concentrer à la 1 http://www.01men.com/edito/bande-dessinee-planetebd-Mis--u-5278/mise-en-bouche/ 2 http://www.libfly.com/mise-en-bouche-philippe-djian-livre-1528044.html 3 http://www.paperblog.fr/5819258/philippe-djian-et-jean-philippe-peyraud-mise-en-bouche/ 4 http://shangols.canalblog.com/archives/2008/08/02/10115220.html relation amoureuse entre les deux personnages principaux a été bien prise. Un critique en particulier accuse Djian de ne plus écrire de bons dialogues, qui étaient son fort dans ses romans écrits aux années 80. 17. Point de vue de l’auteur sur son œuvre : Philippe Djian cherchait de raconter l’histoire de l’affaire Human Bomb à Neuilly, en mettant au point, plutôt que l’aspect politique, l’aspect humain de la situation, sans pourtant oublier l’aspect politique. Il voulait montrer cette histoire d’amour qui se passe dans une situation difficile, mais néanmoins il y a mis quelques critiques notablement politiques, comme, par exemple, le fait que Sarkozy (qui a été une figure proéminente dans l’affaire réel) n’apparaît pas dans l’adaptation et la figure des policiers, qui ne font pas toujours de bonnes décisions. 18. GLOSSAIRE  Ahuris : surpris au point de paraître stupide.  Butte : petite éminence de terre.  Gloussement : cris de poule.  Être dans le cirage : ne plus rien voir/comprendre  De plus belle : de nouveau et encore plus fort.  Pleurnicheries : pleurer sur un ton geignard.  Bougre : drôle, gaillard.  Se le faire : tuer  loucher sur : jeter des regards pleins de désir  se voir sous les projecteurs : vouloir occuper le devant de la scène  S’en ficher : Ne pas s’importer  se recroqueviller : se rétracter en se desséchant  seau de glace : récipient cylindrique rempli avec de la glace // quelque chose qui refroidit la situation/la volonté de qqn  ravisseur : kidnappeur  s’acharner : attaquer, poursuivre  batifoler : s’amuser  vrombissement : bruit causé par qqch qui produit un son vibré, onomatopéique « vroum »  coup de fil : coup de téléphone  sortir le grand jeu : deployer d’importants moyens  flanquer la frousse : détruire le peur  avoir qqn à l’usure : prendre l’avantage sur qqn en le fatiguant peu à peu  hébétude : stupeur  ras-de-bol : exaspération  bouche bée : bouche ouverte d’admiration  mettre à qqn le marché en main : le sommer d’accepter ou de rejeter sans autre délai les conditions du marché uploads/Litterature/ fiche-de-lecture 15 .pdf

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