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.l.' Théo habite dans un quarticr tr.inqullle, Mais un jour, ses parents ct scs

.l.' Théo habite dans un quarticr tr.inqullle, Mais un jour, ses parents ct scs vo¡"ltI:~ 1t'(,()IVI'lll un courrier étrange ou il est écr!t : ¡(' ll'rllllIC 1-''' les chiens.lci, tout le monde ,1I1t11'1!", (11If'l\ Mais alors, qui écrit ces lettrcs 1 La Collection Évasion, e' • Des histoires concues pour Ir •• , ,ulnl,·t,c'mH • Des activités de compn'11I'1l',11I11 • Des notes expllcatlve A découvrir seul ou en r l••••••• • _ Intro _ Niveaul Niveau C:=. Nlveau ___ Nlveau Nlveau NlvC1l11 hiens mlnique Renaud n ::r -. o tD ID n :::s ...•. O !:;<;f"'I 3 ID Q \J1 _ '" ID rI) ::J :::J f"I -. - .c tD ~ ({¿t s: e :::J :::l re "f1 ~ QJ ;;;o fIIIa ~O , re . ::J n ~ n ID e o- ::r DI fIIIa '" Présentation í Théo: il a douze ans. Il est en 6e• Les parents de Théo : ils ont un enfant et travaillent tous les deux. ,.... 'IJ , Spoutnik: e'est le ehien de Théo. Madame Germaine : c'est la voisine de Théo. C' est une vieille dame. Elle habite seule. Elle a un gros ehien. L'agent de police : il n'est pas tres grand et n'a pas beaueoup de eheveux. >-- , . ....... Soudain, j'entends « un 110111/1 Boum! Salut 1Je m'appelle Théo. I'ai douze ans et je suis au college, en 6e• Ie vais te raconter une histoire vraie. Tu es prét ? Teregarde ma montre. Il est midi et quart. C'est l'heure du déjeuner. [e sors de l'école. Te monte dans le bus. I'arrive a la maison. Elle n'est pas tres loin. C'est une jolie villa de campagne. Il y a cinq pieces, deux salles de bains, ,un grand salon et une piscine. La maison se trouve dans le Sud-Est de la France, a cinquante kilornetres de Marseille. Mes parents sont au travail, mais j'ai les clés. Tetraverse le jardin et j'arrive devant la porte d'entrée de la maison. Un camion passe dan s la rue. Souda:in, j'entends un « boum 1»C'est comme un coup de carabine, mais ici, la chasse est interdite. Ici, c'est calme : pas de bruit, seulement les petits oiseaux ou parfois ... un avion tres haut dans le cieloIl n'y a pas de motos, pas de scooters, et pas beaucoup de voitures. C'est super 1 I une villa: maison avec un jardin. la chasse est interdite : les animauxqui vivent a la campagne (lievres, faisans, etc.) ne peuvent pas étre tués, assassinés. .\ o¡; ~v ~~A~ r~",,:w'. Prés de la porte du jardín, sur le sol, il y a une enveloppe. CHAPITRE 1 [e pose mon eartable, je me retourne et regarde en direetion de l'entrée du jardin. Il y a de la fumée. La boite aux lettres fume! J'ouvre la boite avee ma clé. Le courrier brüle, il y a des morceaux de earton rouges partout. [e sais ee que c'est : un pétard. Moi aussi, je joue avee les pétards, mais je ne les jette pas dans les boites aux lettres ! Je regarde ma montre : une heure moins le quart. L'éeole reeommenee a treize heures trente. I'ai faim. Ie dois manger ... Mais, qu' est -ee que e' est ? Pres de la porte du jardin, sur le sol, il y a une enveloppe. Ie l'ouvre et je lis: « Ie n'aime pas les ehiens. ». C'est tout. Il n'y a pas de signature. Mon ehien ! Ou est mon ehien ? Ah, e' est vrai ! Il est a l'intérieur. Papa l'enferme la journée paree qu'il aboie. C' est un petit ehien. Un eaniehe tout noir. Il s' appelle Spoutnik. Il est petit, mais il court vite. je me retourne : je change 111011 corps de position pour regarder vers la porte du jardin. la fumée : Ouand il y a un incendie, il y a beaucoup de fumée. une boite aux lettres : a la porte des maisons, boite en métal OL! en bois pour mettre les lettres. fe trouve la lettre de rnon ami dans la boite aux lettres. fumer: faire de la furnée. brüler : étre en feu. un morceau : fragment. fe coupe le gateau en morceaux. un pétard : petite quantité d'explosif sans danger. une enveloppe : l'écris une lettre, je la mets dan s une e/llll'ioflllt' t'l jt' In poste. une signature :A la fin de la lettre, je dis au tevoir et j(' nic!« /111/ ,li.Ii/l1l1 /1/'(', aboyer: quand le chien aboie, il fait « ouah, ouah ». I l' ~ '\.. CHAPITRE 1 Ie monte a la maison, j'ouvre la porte ... Oh ! Mon Spoutnik ! Tu es la ! Spoutnik est toujours content de me voir. Quand j'arrive, il a une balle de tennis dans sa gueule. Il me regarde et me demande avec ses petits yeux : « Tu viens jouer avec moi ? » Mais aujourd'hui, ce n'est pas le jour. Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que j'appelle papa? [e lui dis : « Papa, tu sais, il y a quelqu'un qui n'aime pas Spoutnik. »Non, ce n'est pas ya: « Il n'aime pas Spoutnik, il n'ai mc pas les chiens et il pose des pétards dans les boücs él LlX lettres. » Mais papa, qu'est-ce qu'il peut faire ? A cette heure-la, il Iravaille. Il ne peut pas venir ici. Bon, je ne téléphone paso le vais retourner a l'école, enfermer Spoutnik dans la 111<1 ison ; et a seize heures, a la sortie des classes, je vais a 1<1 police et je montre la lettre. [e vais dire aux policiers que quelqu'un veut tuer mon chien. In gueule : bouche du chien, t ucr : assassiner, provoquer la mort. Il me regarde et me demande avec sespetits yeux " « Tu viens jouer avec moi ? » x , .., -- ( Au commissariat - [eune homme, vous désirez ? L'homme qui me regarde porte un uniforme. Il n'est: pas tres grand et n'a pas beaucoup de cheveux. Il est assis derriere un bureau. Il écrit un texte sur son ordinateur. ~I - Bonjour, monsieur. Ie veux parler a un agent de police. - [e suis agent de police. C'est pour quoi ? - C'est a propos de Spoutnik, mon chien ... Non, pas exactement : c'est a cause d'un pétard ... enfin, je veux dire, d'une lettre anonyrne ... L'agent me regarde d'une dróle de facon. Ca commence mal. - Bon, dit-il. D'abord, tu t'appelles comment ? - Théo. Théo Courrans. - Et tu habites 011 ? - Rue des écoliers. Au 17. Vous connaissez cette rue ? [eune homme, vous désirez ? I une lettre anonyme : lettre sans nom, sans signature. d'une dróle de facon : d'une maniere étrange, anormale. J'ai de mauvaises notes. Mon pére les lit et il me regarde d'une dróle de [acon . ...; . CHAPITRE2 - Un peu. Tu me dis que tu as un ehien ... Oui. Spoutnik, il s'appelle. Et ton ehien a un problerne ? - Non. Pour le moment, non. - Cornment, non? - Te vous explique: ee midi, je rentre de l'éeole pour déjeuner el la maison. Te rentre tous les midis ear je n'aime pas la cantine du college. Te mange ehez moi, j'éeoute un peu de musique et je joue avee mon ehien. - Bon. Ensuite ? dit le policier, impatient. - Te suis devant la porte d'entrée. I'entends une explosion dans le jardin. Ca vient de la boite aux lettres. Elle est pres de la porte du jardin. Il y a de la fumée,,_. - Et tu me dis que e' est un pétard ! - Oui, monsieur l' agent. e'est un pétard ; eomme les pétards du 14 juillet. - C'est peut-étre un eopain el toi qui veut te faire une blague. - C' est possible ; mais ee n' est pas seulement le pétard, je lui réponds ; il Y a aussi eette lettrev.. L'agent prend la feuille que je lui donne et lit ee qui est éerit. Puis il leve les yeux sur moi. I la cantine : restaurant pour les éleves du college. 14 juillet : en France, c'est le jour de la Féte nationale. une blague : action, histoire pour rire. Mon frhe aime faire des blagues. Nous rions beaucoup avec lui. r¡jJ¡¡¡) L'agent prend la feuille que je lui donne et lit ce qui est écrit. - Tes parents, ils savent ? - Non. Ils reviennent ee soir du travail. - Tu as souvent des problemes avee tes voisins ? - Non, jamais. Ils sont tres gentils. - Ils ont des ehiens ? - II Y a cinq chiens dans notre rue. Spoutnik, e' est le plus petit. Mon pauvre Spoutnik ! Te ne eomprends pas pourquOl ... - Ce n'est pas Spoutnik, le problerne ; ee sont les ehiens de ton quartier. Est-ee qu'il aboie, ton Spoutnik ? I un quartier : partie d'une ville. J'habite dans le méme quartier que uploads/Litterature/ chiens-et-chats-livre-lecture-0001.pdf