Paris Las Vegas Le cercle des illusionnistes Baguette magique du cuisinier Le C

Paris Las Vegas Le cercle des illusionnistes Baguette magique du cuisinier Le Chardon Magique CERCLE MAGIQUE ROBERT-HOUDIN ET JULES DHOTEL DE LORRAINE Christian Fechner par Didier Morax www.planetmagie.com Février 2020- #202 - 2 - Table des matières Édito 3 Un peu d'histoire 4 En images 10 Compte rendu Vegas 12 Vintage 16 Qui a le droit? 17 Curiosités magiques  20 Tours 21 Manip 24 L'histoire du mois 25 Manip 25 Ludothèque 26 En vrac 27 1 2 Troyes magie 28 Agenda 2020 29 - 3 - LE CHARDON MAGIQUE Directeur de la publication Frédéric Denis Chroniqueurs Pascal Bouché – Jean Louis Dupuydauby – Joël Hennessy – Jo Maldéra – Didier Morax – Antoine Salembier – Ludovic Vérona Contributeurs de ce numéro Armand Porcell - Guilhem Julia - Christian Charpennet - Thierry Humbert Photos Jean Denis et tous les contributeurs des rubriques Relecture Fabienne Denis – Thierry Schanen - Bernadette Denis - Matthieu Breda - Isabelle Gouyon Anciens numéros Retrouvez tous les anciens numéros du Chardon magique sur notre site : www.planetmagie.com Bureau du Cercle Magique ROBERT-HOUDIN et Jules DHOTEL de Lorraine Président d’honneur : Jean Denis jean.denis.magie@gmail.com Président : Frédéric Denis / 06 62 39 85 67 cerclemagiquedelorraine@gmail.com Trésorier : Matthieu Breda / 06 15 15 15 74 matt.breda@laposte.net Trésorier adjoint : Dominique Heissat domheissat@gmail.com Secrétaire : Julien Balthazard / 06 12 81 33 72 julienb4321@live.fr Membres du bureau : Tony Barbaro barbaro.antonio@neuf.fr Pascal Bouché pascal.bouche2@libertysurf.fr Mathieu Cima cima.mathieu@gmail.com Responsables sections Nancy : Pascal Bouché Moselle : Mathieu Cima Laxou : Julien Balthazard Édito «Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage. » Henri Michaux Nous voici déjà de retour pour notre journal mensuel. Le mot qui me vient en écrivant cet édito est : merci. En effet à chaque parution il est très agréable de recevoir des petits mots d’encouragement que ce soit d’inconnus, de présidents d’amicales ou de magiciens renommés. Parfois c’est juste un merci et parfois c’est un peu plus long. J’ai pioché un message reçu le mois dernier « Tout d’abord bonne année personnelle et magique. Je me permets de dire que je suis « époustouflé » par votre « chardon magique »: quel travail ! Tous les articles sont passionnants, la mise en page est superbe, et surtout le fond est un régal. Quel est votre secret ? Le travail, je suppose ! J’arrête les compliments, car cela sentirait trop « le miel », mais, il faut bien, de temps en temps, valoriser ce qui est bien, plutôt que de monter en épingle ce qui ne plaît pas (ce qui d’ailleurs ne veut pas dire que c’est pas bien !). » Alain Ces remerciements, je les transmets à tous les chroniqueurs qui travaillent avec moi et aussi ceux qui apportent leur aide ponctuellement. Je n’oublie pas les relecteurs qui ont beaucoup de travail et enfin l’ensemble des magiciens de Lorraine car ce journal reste notre bulletin de liaison. Il aura fallu de nombreuses années pour trouver notre rythme de croisière et comprendre ce que les lecteurs recherchent dans un journal. Je dis souvent que je le construis comme j’aimerais le recevoir et le lire. Je rapproche ce travail de la citation du mois. Il y eut des difficultés, des pages blanches, des mois sans article, … mais si on laisse du temps, si on prend le temps, si on ne désespère pas, le résultat arrive toujours. Parfois il est bon de laisser un problème, une question mûrir sans intervenir pour que les arômes qui en ressortent nous apportent la solution comme une évidence. Arrêtons là notre réflexion, bonne lecture à tous. Frédéric Denis - 4 - Un peu d'histoire l e Papyrus Westcar est le document le plus ancien qui décrit un spectacle de magie. Le nom n'est pas celui de l'auteur, mais celui du voyageur qui le ramena d'Égypte en 1824. Fort heureusement de nos jours, l'histoire n'escamote plus le nom des auteurs. Avec un nombre restreint de publications sérieuses, Christian Fechner est venu allonger l'imposante liste de ceux qui par la plume ont marqué l'histoire de notre « Reine des Art »(1). Sa naissance à Agen le propulse dans une famille passionnée par divers arts. Dans le livre des Soirées Fantastiques, son véritable premier ouvrage, il écrit : -Le premier magicien, c'était mon père, professeur de dessin, prix de Rome de peinture, conservateur de musée, acteur, metteur en scène et marionnettiste.(...) Il m'a fait aimer les coulisses, les loges des théâtres, le mystère des salles vides ayant une représentation quand une seule ampoule éclaire la scène d'une lumière étrange. Pour l'étonner, j'ai appris à dix ans la prestidigitation alors qu'il me parlait des spectacles du grand « Dante » qu'il avait vu à Vienne... Sa maman est une charmante et généreuse infirmière scolaire, avec Nicolas elle a deux fils : Christian l'ainé et Jean Guy qui sont deux inséparables. Le cadet devient l’un des cinq « Charlots » que l'ainé met sur orbite, avec des films dont le nombre d’entrées est rarement atteint. Quand des désaccords avec les Charlots arrivent, Jean-Guy opte pour son frère. Il contribue à la qualité graphique exceptionnelle et novatrice des ouvrages, plaquettes et documents divers que son frère réalise tant pour le cinéma que pour la magie. Il assure la direction de la conception artistique de tout ce qui sort avec la collaboration d'un graphiste de grand talent et d'immense culture, Roger Falucci. Revenons à la genèse de notre propos et découvrons Christian Fechner le magicien. C’est vers 1960 à l’âge avancé de quinze ans que notre artiste, accompagné de son assistant Jean Guy, se déclare avec aplomb, être le plus jeune magicien de France, auprès d’André Sanlaville créateur du « Festival Mondial de la Magie ». Le tourneur récemment disparu a émerveillé de nombreuses générations au cours de ses tournées qui débutaient à l’Olympia de Paris pour atteindre les villes intéressantes de l’hexagone. Surpris par la demande et l’aplomb du jeune illusionniste, Sanlaville le fait auditionner par René Alquier, présentateur et magicien humoristique d’origine toulousaine. L’épreuve est une banalité et le soir même sur la scène d'Agen, le gala débute avec le plus jeune artiste magicien prestidigitateur du moment. De fils en aiguilles les deux frères présentent un numéro de transmission de pensée, et montent des numéros ordinaires d’arbres de noël et de galas régionaux. Ventriloquie, marionnettes et numéros de clowns vont compléter le programme jusqu’au moment où Christian décide de franchir le pas du professionnalisme. Il est âgé de dix sept ans. Les débuts dans un cirque itinérant sont difficiles. Ne pas être un enfant de la balle augmente la difficulté. Après huit mois d'itinérance au cirque de la famille Dumas, l’éponge est jetée. Heureusement avec cette courte vie de circassien, en tout bien tout honneur, nait une fidèle et exceptionnelle amitié entre Yanco, le célèbre magicien des Cirques français et notre jeune saltimbanque. De nombreuses années plus tard, quand la sciure et la route deviennent dures, Yanco se sédentarisera momentanément. Il sera alors nommé directeur artistique de L'Alcazar, cabaret parisien de renom, récemment acheté par son ami Christian Fechner et dirigé par Jean-Guy . A l'instar de son idole Robert-Houdin, Christian Fechner a vécu une épopée style « Torrini ». En lisant ou relisant les ouvrages du maitre de la magie moderne Jean Eugène Robert-Houdin vous serez maintenant sensible à cette courte vie de « voyageur » (2) C’est par une illusion que Christian débute sa carrière d’auteur de livre de magie. Comme tous ses confrères, il fait imprimer une couverture sur laquelle on lit : « Tous mes trucs dévoilés par Christian Fechner vedette du festival international de la magie ». La couverture est agrafée à un bloc de quatre pages traditionnellement vendues par les marchands de trucs pour leurs clients désireux d'augmenter leur recette par la vente d'un petit opuscule. Les tours décrits sont classiques, sommaires, voire irréalisables et surtout ne portent pas préjudice à la corporation. Christian Fechner par Didier Morax - 5 - Un peu d'histoire suite Une parenté le fait approcher Jean Nohain, qui lui conseille de se mettre à jour de ses obligations militaires, avant de se jeter une seconde fois dans l’arène du monde artistique. Il devance l’appel, avec une affectation en Allemagne. Intégré au bureau « Sport et Loisirs » avec une nette préférence pour les loisirs, il va créer un « Spectacle aux Armées » qui va s’affirmer à tel point que la troupe va être constamment demandée par les unités militaires. Sa vie sous les drapeaux devient moins contraignante tant sur le plan vestimentaire que sur le plan résidentiel. Il se déplace en civil et le mess des officiers devient sa cantine principale. Avec les permissions, utiles et nécessaires, qui augmentent pour pallier à la recherche de nouveautés artistiques, il en profite pour aider la reconnaissance publique du groupe rock que son frère vient de monter. De retour à la vie dite active, Christian adresse une lettre circonstanciée au président directeur général des disques Vogue. Il l’invite à aller dans le sens de la nouvelle génération uploads/Litterature/ cm-202-fevrier-2020-pdf.pdf

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