Note : 14 L’attrape-cœurs de J.D Salinger Introduction L’attrape-cœurs est un r

Note : 14 L’attrape-cœurs de J.D Salinger Introduction L’attrape-cœurs est un roman contemporain très célèbre, écrit par J.D Salinger, qui est né en 1919 à New York et décédé en 2010. Il participera à la Seconde Guerre Mondiale où il découvre les camps de concentration et en sera donc très affectée de tel sorte qu’en 1945, iI est hospitalisé pour soigner un syndrome de Stress Post Traumatique. L’auteur commence à se faire connaître en 1948 avec des nouvelles parues dans le New Yorker, mais il est surtout célèbre pour son roman "L'Attrape-cœurs" qu’il publie en 1951. Salinger est peu sociable et se retire complétement du monde en 1953. Malgré l’affirmation du narrateur qu’il ne s’agit pas là d’une autobiographie, on retrouve de nombreux points communs entre la vie de Salinger, et celle d’Holden Caulfield (=> mauvaises notes à l’école + bon en littérature+ métaphore avec canards lac gelé). De plus, le livre dont le personnage principal est un antihéros est publié alors que cette notion commence juste à se répandre. Le titre est expliqué lorsque Holden et Phoebe évoquent le poème de Robert Burns, "Comin' Thro' the Rye". Holden s'imagine dans un champ de seigle avec des milliers d'enfants. Il est au bord d'une falaise et a pour mission de les empêcher de tomber, s'ils ne regardent pas où ils vont et s'approchent trop près du bord. Il est « l'attrape-cœurs » (« the catcher in the rye »). Ce passage symbolise le désir le plus profond de Holden : préserver l’innocence des enfants. En quoi est-ce qu’il s’agit là d’un roman intemporel et provocatif sur le passage à la vie adulte et la condition humaine ? 1. Cadre spatio-temporel + personnages + structure L’AC se déroule vers les années 1950 et est raconté par un jeune homme nommé Holden Caulfield. L'histoire de Holden commence un samedi à l'école préparatoire Pencey, en Pennsylvanie. Pencey est la quatrième école de Holden, d’où il est de nouveau expulsé. Il fugue alors vers Manhattan où il ne devait se rendre que le mercredi, à la fin de cours. Ainsi, nous verrons que 70 ans plus tard, l’histoire de ce jeune antihéros de 16 ans permet toujours aux jeunes d’aujourd’hui de s’y identifier. Tout comme beaucoup de jeunes, celui-ci est extrêmement critique envers presque tout, que ce soit les écoles où il a été (trop superficielles à son goût), ou les personnes qu’il fréquente. De plus, comme tout jeune de 16 ans, il est très intéressé par le sexe. Holden est vierge et passe une grande partie du roman à essayer de perdre sa virginité. Il avoue aussi ouvertement et sans aucune honte mentir très souvent. Ce garçon sensible semble avoir été profondément touché par la mort de son petit frère Allie qu’il a du mal à accepter. Il a beaucoup de mal avec les relations humaines et particulièrement avec les jeunes de son âge, qu’il trouve bêtes. C’est ainsi que, solitaire et parfois même suicidaire, Holden se cherche des raisons de vivre. Il supporte mal le passage délicat de l’enfance à l’âge adulte, et cherche donc du réconfort chez les adultes qu’il rencontre sans résultats, même son ancien professeur bienveillant au début, a au final des intentions malsaines qui amplifient la peur du monde adulte de Holden. Seule sa petite sœur âgée de 10 ans réussira à calmer ses volontés irréalistes concernant son avenir basés surtout sur sa détermination à fuir et éviter la réalité. Le personnage sera beaucoup critiqué car considéré comme une trop mauvaise influence pour les jeunes, puisqu’attiré par les signes extérieurs de l'âge adulte : l'alcool, les cigarettes, l'idée du sexe, et une sorte d'indépendance ; il méprise cependant les compromis, la perte d'innocence, et la perte d'authenticité dans le monde adulte. La seule relation complétement saine qu’il a est avec sa petite sœur, elle est son guide et le fait grandir en le poussant à prendre ses responsabilités et à ne pas fuir. Elle lui fait aussi réaliser que les enfants veulent aussi essayer de saisir la bague en or, symbolisant les chances et opportunités de la vie, et qu’il doit donc la laisser faire même si elle risque d’échouer. 2. Thèmes et enjeux Ce roman traite en premier lieu de l’adolescence, représentant un passage difficile de l’enfance à l’âge adulte. Holden idéalise l’enfance, plus particulièrement à travers la personne de Phoebe, sa sœur, et celle d’Allie, son petit frère qu’il considère comme l’enfant parfait => ce qui rend le processus encore plus compliqué. D’autant plus, qu’on assiste dès le début à un conflit de génération entre lui et son professeur d’histoire M. Spencer qui le fatigue alors que celui de M. Antolini son ancien professeur bien plus jeune semble beaucoup plus intéressant. Holden qui a déjà les cheveux gris, est perdu, il est en pleine crise à la recherche de lui-même et jongle entre deux âges : il boit fume … mais n’a pas le sens des responsabilités. D’autre part, l’antihéros se révolte aussi contre la pression familiale qu’il subit en voulant fuguer et en refusant d’étudier sérieusement. Il lutte avec les attentes de la famille et de la classe sociale à laquelle il appartient, et qui s'attendent à ce qu'il réussisse raisonnablement dans une prestigieuse école préparatoire et passe à l'Ivy League. On est aussi là face à une critique de la société. Issue d’une classe élevée, Holden condamne la mondanité et les valeurs bourgeoises d’une société corrompue. Mais de manière plus générale, il se révolte contre la société et son culte de l’argent. La prostitution au sens littéral et figuré du terme, est l’un des thèmes controversés traités. En effet, le frère ainé d’Holden, DB était également son auteur préféré, du moins avant qu’il ne «se prostitue » à Hollywood en écrivant pour le cinéma. Holden parle aussi du temps qui passe. Il veut que le temps s'arrête. Il veut que les beaux moments durent pour toujours, en utilisant comme modèle le Musée d'Histoire Naturelle, dans lequel on montre les mêmes personnes faisant les mêmes choses année après année. Enfin, la guerre est évoquée à travers la métaphore des canards de Central Park. En se demandant où passent les canards lorsque le lac est gelé en hiver, le narrateur poserait en réalité la question de la condition humaine et spécifiquement des soldats et de leur avenir en retournant de la guerre. Tous ces thèmes sont toujours d’actualité aujourd’hui. 3. Style d’écriture Le style de L’Attrape-cœurs est révolutionnaire et le roman aurait tout aussi bien pu avoir été écrit dans les années 2000. Son ton ironique et léger permet de contraster avec l’extrême noirceur du contenu. Le récit est écrit à la première personne dans un registre oral et familier, voire grossier. Le lecteur n’a plus qu’à écouter Holden, le narrateur, lui parler. Celui-ci l’interpelle d’ailleurs directement et brusquement dès la première ligne : « Si vous voulez vraiment que je vous dise […].» (p. 9) Aussi bien dans les dialogues que dans la narration, le texte est truffé : • d’expressions de jeunes («ça me rase», «ce truc dingue», etc.); • de constructions de phrases orales («au cas où vous sauriez pas», «Tu parles !», etc.); • de tics de langage («et tout», «Ouah», «ça me tue», «bon», etc.); • de répétitions («Il a donné plein de pognon à Pencey et Pencey a donné son nom à notre bâtiment», p. 27), • mais surtout d’injures qui ont valu au livre de nombreuses critiques («ma saloperie d’enfance», «toutes ces conneries», etc.); A travers ce style controversé Salinger a tenté de peindre de la manière la plus réaliste possible son personnage principal, jeun e adolescent qui se rebelle. Enfin, il s’agit là d’un roman d’apprentissage o l’on voit le personnage évoluer peu à peu au point qu’il souhaite retourner à l’école et que ses amis qu’il a tat critiqué lui manquent finalement Conclusion Pour conclure, malgré les jugements et critiques incessantes du personnage principal qui deviennent fatiguantes, celui-ci est cependant attachant, et surtout il est très facile de s’y identifier. Il aborde aussi des thèmes importants, et je trouve qu’il est intéressant à lire surtout pour les adolescents. Ce livre est assez proche du roman d’apprentissage Gatsby le magnifique. En effet, hormis le fait qu’ils appartiennent tous deux au même genre littéraire, il s’agit encore une fois d’une critique de la bourgeoisie et de sa superficialité. syndrome de Peter Pan Le Cri de Munch A. Présentation de l’œuvre Titre : le cri => Le Cri est le nom collectif d'une série de peintures où l’artiste représente une figure humanoïde avec une expression horrifiée et qui sembler crier. Il existe cinq versions (deux peintures, un pastel, un au crayon et une lithographie : réalisées entre 1893 et 1917). Date de réalisation : 1893 Auteur : Edvard Munch, norvégien, né en 1863 et mort en 1944. Il peut être considéré comme le pionnier de l’expressionisme dans la peinture. L'artiste est tourmenté et hanté par la mort, la maladie et la souffrance qui influencent beaucoup ses œuvres. Son activité créatrice uploads/Litterature/ colle-oeuvres.pdf

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