Conjuguer sans fautes Jean-Joseph Julaud Conjuguer sans fautes pour les Nuls Po
Conjuguer sans fautes Jean-Joseph Julaud Conjuguer sans fautes pour les Nuls Pour les Nuls est une marque déposée de John Wiley & Sons, Inc. For Dummies est une marque déposée de John Wiley & Sons, Inc. © Éditions First, un département d’Édi8, Paris, 2016 Publié en accord avec John Wiley & Sons, Inc. Éditions First, un département d’Édi8 12, avenue d’Italie 75013 Paris – France Tél. : 01 44 16 09 00 Fax : 01 44 16 09 01 Courriel : firstinfo@editionsfirst.fr Site Internet : www.pourlesnuls.fr ISBN : 978-2-7540-8981-4 ISBN Numérique : 9782412021200 Dépôt légal : septembre 2016 Correction : Carine Eckert Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales. Ce livre numérique a été converti initialement au format EPUB par Isako www.isako.com à partir de l'édition papier du même ouvrage. À propos de l’auteur Jean-Joseph Julaud, certifié de lettres modernes, partage son temps entre l’enseignement du français et l’écriture. Romancier, nouvelliste, il est également l’auteur d’ouvrages didactiques, comme Le Petit Livre du français correct et Le Petit Livre des tests du français correct, ou pédagogiques, comme Mon enfant est à l’école primaire, je le soutiens efficacement et Mon enfant est au collège, je le soutiens efficacement, en collaboration avec son épouse, Claudine. C Introduction haque ané, des mots naisse, d’autres sans vont après avoir vécuent deux cents an, trois cents an, ou l’espasse d’un matin. Le franssais ait une langue vivante ! Ah, ah ! Vous venez de sursauter, n’est-ce pas ? Quoi ? Qu’est-ce que c’est que cette orthographe ? Il vous a fallu faire un effort pour décoder ané, pour comprendre qu’il s’agissait des douze mois qui forment l’an ; puis vous vous êtes dit : naisse doit s’accorder avec son sujet des mots, on doit donc écrire naissent. De plus, ce n’est pas sans vont, mais s’en vont, etc. Bref, d’instinct, vous avez eu le réflexe de n’importe quel correcteur qui remet en conformité avec ce qu’il a appris, avec ce qu’il sait, les mots mal fichus, les accords malades, afin que la pensée reçoive le message sans contrariété, sans avoir à faire d’effort pour comprendre ce qu’entre eux les termes lui disent. Le souci de la bonne orthographe, du bien dire et du bien écrire, n’est pas forcément la marque des besogneux, des puristes, des perfectionnistes, des maniaques du détail, c’est le souci de tout le monde, parce que chacun s’est rendu compte un jour que le flou dans la parole, dans l’écriture, rendait la communication bien plus laborieuse, imprécise. Et chaque fois qu’il y a un doute, une erreur, l’esprit, la pensée, la logique, la mémoire, tiennent de petites cellules de crise, pendant quelques secondes, pour franchir l’obstacle, plus ou moins bien. C’est chaque jour un gaspillage d’énergie difficilement chiffrable, mais si sensible en fin de journée lorsqu’on se laisse tomber dans un fauteuil et qu’on se met à penser à ce qu’on a pu mal dire, mal écrire, à ce qu’on a mal compris. Finalement, le souci de la correction de la langue relèverait donc d’une sorte de paresse de la pensée : elle sait que les mots ne sont que des objets, des accessoires pratiques pour gagner l’essentiel : le sens ; et elle répugne à en voir modifier la forme ou l’assemblage car c’est du temps perdu. Voilà pourquoi bien des tentatives de réforme demeurent la plupart du temps lettre morte. Voilà pourquoi les rectifications de l’orthographe publiées au Journal officiel en décembre 1990, signées du Conseil supérieur de la langue française, approuvées par l’Académie, sont si peu suivies — notamment par ceux-là mêmes qui les adoptèrent… On devait écrire assoir au lieu d’asseoir, nénufar au lieu de nénuphar, charriot au lieu de chariot, ognon au lieu d’oignon, ponch au lieu de punch… Qu’en reste-t-il ? Conjuguer sans difficulté Ah ! la conjugaison ! La bête noire des étrangers qui apprennent le français, le cauchemar des élèves qui oublient une fois sur deux un accord, votre crainte peut-être ? Et ces verbes défectifs, comment les écrire au passé simple ? En ont-ils un ? Vous saurez tout, tout, tout sur la conjugaison ; vous connaîtrez tous les groupes, maîtriserez les modes et les temps. Certaines conjugaisons sont capricieuses, imprévisibles. Ne vous laissez pas surprendre, allez au-devant d’elles, accompagnez-les sur le difficile sentier qui les conduit à vous. Vous verrez, elles ne vous quitteront plus ! Deux évaluations vous sont proposées pour en être sûr… Les icônes utilisées dans ce livre Avant notre promenade approfondie dans la langue française, voici quelques icônes que vous trouverez au fil des pages. Vous pouvez vous y arrêter, comme on fait une halte sur une route touristique (Lecture conseillée), comme on respecte un panneau du code de la route sachant qu’il va nous éviter quelque accident. (Attention !/N’oubliez pas), ou bien encore comme on interrompt la balade pour se dégourdir les jambes (Exercice), pour se renseigner sur les particularités de la région (Un peu de technique/Truc). L’appropriation d’une langue dans ses détails passe par la fréquentation de ses écrivains, par la connaissance des œuvres majeures de sa littérature. Voulez-vous quelques conseils pour vous refaire une santé en poésie, dans le domaine romanesque ou dramatique ? Suivez cette icône… Il y a des règles à connaître, des détails à mémoriser, des exceptions qu’on ne peut ignorer. Ce n’est pas bêtement scolaire, c’est un réflexe de voyageur, de navigateur qui ne se laisse pas surprendre par les écueils prévisibles sur sa route. Des exercices faciles, des manipulations à la portée de tous, des entraînements ludiques et utiles, voilà qui vous permettra de vérifier vos acquis. Vous serez étonné de ce que vous savez faire… ou de l’inverse. Il existe en français des pièges, des chausse- trapes (l’accord de chausse-trapes, par exemple…). Il est facile de les éviter grâce à cette icône. Comment éviter les fautes les plus courantes, et même les autres, retenir les règles, les appliquer ? Il y a toujours un moyen pour se rappeler ce qu’il faut faire ou ne pas faire. En mécanique, il existe d’astucieux bricoleurs qui aplanissent les difficultés avec un peu d’imagination. Pour la mécanique de la langue, on peut adopter la même stratégie, inventer, improviser des tactiques, des trucs tout simples ! Des détails concernant le fonctionnement de la langue, son évolution, son histoire, autant d’éléments utiles pour s’exprimer clairement par oral, par écrit, pour réfléchir à la meilleure façon d’exprimer une idée, de communiquer. L Chapitre 1 La carte d’identité du verbe DANS CE CHAPITRE : » Reconnaissez les trois groupes » Identifiez les trois voix » Passez d’une voix à l’autre e verbe, c’est l’agité de la phrase, un arlequin qui se change selon les personnes dont il parle, selon le moment qu’il rapporte, l’époque qu’il traverse. Il est capable de tout : il peut en un clin d’œil se transporter dans le futur simple (ou compliqué), il peut remonter le passé (simple ou composé), suivre Ulysse sur la plage d’Ithaque, assister à l’attaque d’un voyageur perdu dans une forêt de légende. Il peut trouver dans avant-hier ce qu’on avait perdu et prévoir pour demain même le superflu. C’est émouvant de le voir tenter de saisir le présent, ce partout, ce nulle part, aussitôt conjugué, aussitôt disparu. Pour nous distraire, pour éviter qu’on s’effraie de la lumière figée et de l’air transparent, peut-être que c’est lui qui inventa le temps. Foin de lyrisme, étudions-le : les groupes, les voix, les modes, les temps, les personnes, et qu’il ne reste rien qui nous soit inconnu ! Trois groupes spécialisés Difficile de dénombrer les verbes, d’en donner le compte exact, car il en naît régulièrement de nouveaux pendant que d’autres, ayant fait leur temps, s’en vont sur la pointe des pieds, disparaissent peu à peu des dictionnaires. Ainsi en est-il du verbe apostiller, qui désigne l’action d’ajouter une note (une apostille) dans la marge d’un texte. Encore présent dans certaines éditions, il n’est plus guère utilisé. Par respect pour son âge — cinq cents ans —, on le conserve dans les colonnes du vocabulaire disponible, comme un retraité qui pourrait encore se rendre utile ou parler du vieux temps. Les verbes en …er On évalue le nombre de verbes qui se terminent à l’infinitif par er à plus de dix mille. De plus, la conjugaison du premier groupe est une conjugaison ouverte. Cela signifie que, si on veut inventer un nouveau verbe, il aura une terminaison en… er. Les sciences et les nouvelles technologies inventent des procédés qui donnent aussitôt naissance à un verbe. Ainsi, lorsque la télévision est née, le verbe téléviser est apparu ; l’ordinateur et ses accessoires uploads/Litterature/ conjuguer-sans-fautes-pour-les-nuls-by-jean-joseph-julaud-julaud-jean-joseph.pdf
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- Publié le Jan 08, 2023
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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