IDENTIFIER UNE FIGURE DE STYLE 1) C'est un coin de verdure où chante une rivièr

IDENTIFIER UNE FIGURE DE STYLE 1) C'est un coin de verdure où chante une rivière antithèse comparaison personnification Explication : La rivière chante. Chanter étant une capacité d’être humain… 2) Cette journée a duré une éternité __________________ métonymie hyperbole métaphore Explication : La journée n’a pas réellement duré une éternité : c’est une exagération… 3) Le stade en délire se leva pour applaudir __________________ métonymie hyperbole antithèse Explication : Il y a un lien logique entre stade et spectateurs mais ce n’est pas le stade qui se lève pour applaudir mais les gens dans le stade… 4) Les feuilles mortes crissent sous nos pas __________________ personnification métonymie comparaison Explication : Les feuilles crissent : crisser étant une caractéristique d’être humain. 5) Tu n'as pas été malchanceux à ce jeu-là __________________ litote métaphore hyperbole Explication : On dit moins pour faire comprendre plus : il a été très chanceux au jeu 6) Pierre est rouge comme une pivoine __________________ métonymie comparaison antithèse Explication : On compare la rougeur de Pierre à une pivoine dont la caractéristique est d’être rouge 7) La plainte du vent, les soirs de tempête, m'a toujours fait frémir __________________ personnification litote métaphore Explication : Le vent se plaint. Là encore se plaindre est une caractéristique d’être humain… 8) Il a un bon coup de fourchette __________________ hyperbole métonymie comparaison Explication : il y a un lien logique entre la fourchette et ce que l’on mange avec. On veut dire qu’il a bon appétit. 9) Nous étions tellement assoiffés que nous avons bu des litres d'eau ! __________________ hyperbole métaphore litote Explication : il y a une exagération dans « des litres d’eau ». 10) Je t'offrirai des perles de pluie... __________________ métaphore comparaison litote Explication : On compare les perles aux gouttes de pluie sans outil de comparaison 11) Il m'a invité à boire un verre. __________________ hyperbole métonymie métaphore Explication : Il y a un lien logique entre le verre et son contenu. Ce n’est pas le verre que l’on boit mais son contenu… 12) 'Paris est tout petit, c'est là sa vraie grandeur' __________________ litote métonymie antithèse Explication : ici s’opposent fortement petit et grandeur. 13) Il est têtu comme une bourrique. __________________ hyperbole comparaison métaphore Explication : on compare « il » à une bourrique dont la caractéristique est d’être têtue 14) Des troupeaux d'autobus mugissants près de moi roulent' __________________ personnification métaphore litote Explication : on compare un ensemble d’autobus à un troupeau sans outil de comparaison. 15) Pas une voile sur la mer. __________________ métonymie hyperbole comparaison Explication : Ici il y a un lien logique entre la voile et un bateau. On veut dire qu’il n’y a pas de bateau sur la mer. 16) Elle a versé des torrents de larmes. __________________ hyperbole métaphore litote Explication : Il y a une exagération dans « des torrents de larmes ». On veut simplement dire qu’elle pleure beaucoup. 17) Va, je ne te hais point __________________ métaphore litote comparaison Explication : On dit moins pour faire comprendre plus. Ici elle dit qu’elle l’aime. 18) Nous étions tous morts de rire. __________________ litote hyperbole métaphore Explication : il y a une exagération dans « mort de rire ». Ils ne sont pas vraiment mort en riant… 19) Achille bondit comme un lion. __________________ litote comparaison hyperbole Explication : on compare la façon de bondir d’Achille à celle d’un lion. 20) Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. ______________________ métaphore énumération gradation Explication : On trouve ici une énumération de groupe de mots croissant en terme d’intensité. = Je suis en train de mourir, finalement je suis mort et même enterré… les figures de style Lisez attentivement ce texte : « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes cinq à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum, chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d’abord un village voisin ; il était en cendres : c’était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. » Candide, Voltaire. 1. Relevez dans le texte les figures de style suivantes : • Accumulation • Antiphrases ( 2 ) • Antithèse • Comparaison • Euphémismes ( 3 ) • Gradation montante du plus aigu au plus grave • Litotes ( 2 ) • Métonymie • Oxymore • Périphrase 2. Quelles sont les figures de style cachées dans les slogans publicitaires suivants ? • Oui, le Crédit du Nord prête aux fourmis. (Crédit du Nord) C’est une métaphore : on compare les travailleurs à des fourmis dont la caractéristique principale est de travailler beaucoup. • La femme est une île, Fidji est son parfum. (Parfum Fidji) C’est une métaphore : on compare la femme à une île. • Olympus IS-100 : pour les gauches de la main droite, et les maladroits de la main gauche. (appareil photo automatique Olympus ) C’est une oxymore : on associe des mots qui s’opposent « gauche/droite » • Chivas Régal : ce n’est pas donné mais c’est souvent offert. (whisky Chivas) C’est une litote : « ce n’est pas donné » signifie c’est cher. • Faites mousser les bons moments. (bière Kronenbourg) C’est une métonymie : on utilise la mousse pour désigner la bière. • Christofle : Tradition d’avant-garde. (argenterie Christofle) C’est une oxymore : « tradition » s’oppose à « avant-garde » Autres exercices… EXERCICE 1 Parmi les phrases suivantes, repérez : une périphrase, une anacoluthe, une synecdoque, deux gradations, deux oxymores et trois antithèses. + une hyperbole 1) « Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée. » 2) « Ces yeux gris et luisants, brûlants et glacés, comme je les connaissais ! » 3) « C'était là que fonctionnait de temps en temps la bascule à raccourcir, à l'aube, devant tout le monde quand la société n'était pas si pudique. » 4) « L'homme fort et blond au type allemand était une foudre d'indécision. » 5) « Prisons : des chaînes pour se libérer. » 6) « En la tançant du doigt avec aménité. » 7) « je sentis tout mon corps et transir et brûler. » 8) « Le nez de Cléopâtre, s'il eut été plus court, la face de la terre en eût été changée. » 9) « je pressai son exil, et mes cris éternels l'arrachèrent du sein et des bras paternels. » 10) « Il se sentait évidemment plus que metteur en scène, que chef d'orchestre, véritable généralissime. » EXERCICE 2 Certaines figures de style sont courantes dans la langue parlée. Repérez deux synecdoques, un parallélisme, une litote et une hyperbole. 1) « Clock house c'est géant! » 2) « Les cong'pay' à Sauciflard-sur-Mer, c'est pas triste comme ramassis de viandox sur les plages. » 3) « Le métal fait pas le bonheur. Mais si vous voulez mon avis...» 4) « Shopping le jour, dancing la nuit. » 5) « On lui a taxé son cuir. » EXERCICE 3 Repérez la figure de style. Comment souligne-t-elle le sens du mot concerné ? « Jours de lenteur, jours de pluie, Jours de miroirs brisés et d'aiguilles perdues, Jours de paupières closes à l'horizon des mers, D'heures toutes semblables, jours de captivité,... » Paul Eluard, Capitale de la douleur. Ed, Gallimard.1926 C’est une anaphore: répétition du mot “jours” afin de définir de façon précise de quel type de jour il parle. EXERCICE 4 Trouvez l'hyperbole et dites quel est le trait de caractère du narrateur mis ainsi en évidence. « […] je vis les arbres s'éloigner en agitant leurs bras désespérés [...] je ne sus jamais ce qu'ils avaient voulu m'apporter [...] j'étais triste comme si je venais de perdre un ami, de mourir à moi- même, de retirer un mort ou de méconnaître un dieu. » Proust, A l’ombre des jeunes filles en fleur. Mise en valeur du sentiment de tristesse du narrateur uploads/Litterature/ correction-exercices-figures-de-style.pdf

  • 18
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager