L’adversaire, Carrère Le travail de l’écriture 1) Projet de Carrère : se mettre

L’adversaire, Carrère Le travail de l’écriture 1) Projet de Carrère : se mettre dans la tête de Romand 2) 09/01/1993 : meurtre, 30/08/1993 Carrère envoie la lettre à Romand, R répond le 10/09/1995, printemps 1996 : procès, Carrère commence à écrire en 09/1996, il fait une pause et reprend en 1998, 1999 il termine le livre. = 6 années en tout 3) Le point de vue est une difficulté + Carrère a de la compassion pour Romand 4) Page 9 : mise en parallèle des vies III/ 1) Biographie : vie de Romand (enfance, adolescence, vie d’adulte Autobiographie : Carrère donne son point de vue et raconte son expérience d’avoir écrit ce livre 2) Style journalistique, ce livre est un monstre littéraire (réel/fiction) 3) -> fatalité, registre pathétique « pitié » « compassion », mort des enfants (naïveté) L’île des esclaves, Marivaux 1) L’île coupée du reste du monde, rapport avec Utopia de Thomas Moore, construction philosophique d’ordre utopique Des esclaves : l’île appartient aux esclaves comme le château appartient aux princes + idée de menace, esclavagisme 2) Dans une île coupé du monde, bout de terre entouré d’eau, coupé des règles de vie. Arrivée sur l’île : déraciné, plus de bateau Refuge pour les uns, prison pour les autres, on y fait naufrage, lieu dangereux : rochers, assassins, lieu d’enfermement : danger symbolique, tuer la cruauté des maîtres Lieu d’une épreuve particulière Autre lieu : Athènes, petits royaumes. Noms grecs, antiquité fantasmée. XIIIe : époque où Marivaux a vécu. Antiquité : esclavage + Athènes. Codes du XVIIIe : esclaves qui prennent les rôles de leurs maîtres, idée d’utopie, retournement de la société 3) Scène 1 : tous nus sur l’île, scène d’exposition Scène 6 : nœud, esclaves : maîtres autonomes Scène 9 : début du retour à l’ordre initial Iphicrate et Euphrosine vont changer de comportement, évolution morale, changement d’attitude des maîtres et aussi des esclaves : se rendent compte qu’être un maître c’est compliqué Sorte de concorde à la fin, nature inégalitaire, révolution morale et éthique 4) C’est Trivelin le maître du jeu : il donne les consignes Cléanthis prend les choses trop au sérieux, le paraître prend le poids sur l’être, elle investit pleinement son rôle Pour Arlequin c’est un jeu : tout est toujours du théâtre, le jeu est appuyé sur la distance uploads/Litterature/ corrections-l-x27-adversaire-et-l-x27-ile-des-esclaves.pdf

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