A u t o m n e 2 0 1 2 Vive les associations ! Vive les associations ! Automnale

A u t o m n e 2 0 1 2 Vive les associations ! Vive les associations ! Automnales Saint Césaire Jumelage Quart / Charleval Cet été, nous avons eu l’honneur d’accueillir nos jumeaux espagnols venant du village de Quart. Nos échanges sont réguliers et apportent à chaque fois leur lot d’émotion, de découverte et de plaisir partagé. Mon homologue, depuis peu à la tête de la mairie de Quart, a confirmé le souhait de Quart de poursuivre et développer le jumelage. Elle mise sur l’implication des jeunes et des rencontres plus festives et plus conviviales. À Charleval, un groupe de bénévoles réunit et motive les familles accueillantes et établit un programme de visites et d’animations. D’années en années, nous nous connaissons mieux, nous allons plus avant dans la compréhension de l’autre. Je suis particulièrement fier des pas déjà franchis sous l’impulsion de Maguy Bonhomme puis de Gaby Tisserant. Nous fêterons en 2013 les 10 ans du jumelage, à Quart. Dans la durée et sans cesse en renouvellement, le comité de jumelage de nos jumeaux espagnols nous attend pour cette belle occasion. Rejoignez le mouvement, vous serez emportés dans l’esprit Fiesta ! Yves WIGT Maire de Charleval Vice-président d’Agglopole Provence Paroles de Charleval 3 Histoire(s) 4 Portrait 5 Service Public 6 Côté Actu 7 Entreprendre 10 Côté Quart 12 Côté Agglo 14 Côté Asso 15 À noter 16 2 3 Votre devise est intéres- sante. Un détail simplement, tant dans les graphies mistralienne que normalisée, despièi" ne comporte pas de coupure, pas plus que "depuis" en français. Et un courriel suivant… après des suggestions qui n’ont à toute évidence pas convaincu. Notre internaute nous répond : Je me permets néanmoins de faire deux remarques sur les inscriptions. Il s’agit probablement de simples coquilles, cependant je fais des propositions de correction qui sont ouvertes à la discussion avec le(s) rédacteur(s) des brochures. Elle est donnée en graphie mistralienne, dans laquelle elle a été écrite. Pour se conformer à l’orthographe du Trésor du Félibrige, le dictionnaire de Mistral, il me semble que la version correcte devait être : CESAR DE CADENET L'ERMAS FAGUE CAVA À PRES D'ALO DESPIEI LOU BIOU DE CHARLAVA J’ai adopté la majuscule, ce qui nous dispense des accents, question plus délicate que je n’aborde pas pour ne pas alourdir. Par contre l’apostrophe de "d’espiei" doit être corrigée. Elle me semble très préjudiciable à la devise de votre ville. C’est une coquille de même nature que d’écrire en français "d’epuis" au lieu de "depuis". La traduction de la brochure est exacte. Si l’on voulait conserver la versification en alexandrins, je propose aussi : César de Cadenet fit défricher le sol ; Le boeuf de Charleval, depuis, a pris envol. Quelques explications : sur une lande (un ermas) défrichée devant son château, César de Cadenet fonda Charleval (bail du 6 novembre1741), paroisse depuis 1745, commune depuis 1792. Le village a pris un essor que symbolisent ses armes, celles de la famille de Jesse : d’azur à un taureau furieux ailé d’or. En vous remerciant encore, je propose mes réflexions. Vous avez pu lire un extrait de l’avis d’un internaute sur notre devise. Vous pouvez aussi livrer vos avis ou commentaires sur la devise et plus largement sur la petite ou la grande histoire de Charleval… Nous avons reçu cet intéressant courriel d’un provençal émigré en Bourgogne. Un internaute passionné d’histoire et de version provençale propose une correction à notre devise, une apostrophe, qui paraît importante à prendre en compte. Ses explications sont limpides… et du coup convaincantes. Qu’en pensez-vous ? CESAR DE CADENET L'ERMÀS FAGUÈT CAVA[R], À PRES D'ALA DESPUÈI, LO BUÒU DE CHARLAVA[L]. Frédéric Mistral Devisons devise… Nous avons pris plaisir à feuilleter, sur la page facebook de la mairie, l’album photos de Larry Belarbi. Avec l’autorisation de ce généreux photographe amateur, voici quelques extraits. Rendez-vous sur le site pour la suite… 4 Nostalgie Avec la nostalgie propre à l’enfance, nous regardons toujours tendrement les anciennes photos de classe… Reconnaissez-vous ces deux générations ? Beaucoup sont encore à Charleval. « Depuis que je suis toute petite, je joue au tennis parce que Franck m’a offert une ra- quette pour mon premier anniversaire. J’aime beaucoup Franck. Je m’applique pour bien jouer, c’est important. Je suis concentrée, je fais attention. Après, si je gagne, bien sûr c’est mieux ! » Voilà en quelques mots la philosophie de notre championne en herbe. La force de son mental est sans doute pour beaucoup dans son évolution au tennis club de Charleval. Franck Bouchard, son entraî- neur, retrace le départ prometteur de Lola : « Très tôt, nous avons vu que Lola présentait de bonnes dispositions pour ce sport. À 4 ans, nous lui avons pro- posé un entraînement plus poussé, plus technique, quasiment financé par le Club, comme nous le faisons chaque année pour quelques enfants. À 6 ans, nous présentions Lola en détection dé- partementale et, après 3 épreuves et de nombreux tests, elle a été choisie ». Depuis, chaque trimestre, la participa- tion de Lola au plus haut niveau dépar- temental et régional est remise en cause. Et depuis, elle se maintient dans le groupe d’élite. Elle bénéficie de conseils de techniciens départemen- taux, d’un encadrement sportif rappro- ché de la part du Club et bien sûr, de toute l’attention de ses parents. La réussite de Lola dans ce sport impacte l’organisation de tous les week-ends et de toutes les vacances ou presque ! Compétitions aux 4 coins de la région, voire de France. Il faut dire que papa est l’éducateur sportif de la commune donc, forcément, le sport fait partie de la vie. « Nous sommes bien évidemment très fiers de Lola et encourageons d’autres enfants prometteurs tels Quentin ou Thiméo sur la même voie » ajoute Franck. Car la réussite des uns est bé- néfique pour tous. Le Club de Charleval en sort grandi et a même organisé un tournoi spécial mettant en compétition des fillettes de son âge et de son ni- veau. Nos félicitations s’adressent donc d’abord à Lola mais aussi à tout le TC Charleval, un club où l’excellence s’exerce sans pression ! « Quand je serai grande, je serai peut- être une championne. Mais, je serai peut-être aussi vétérinaire. Je travaille bien à l’école pour pouvoir faire ça car j’adore les animaux » conclut Lola… NOM: GUY PRÉNOM: LOLA PROFESSION - PASSION: TENNIS ÂGE: 8 ANS Discuter avec Lola, c’est prendre une leçon de simplicité et ressentir la sagesse qui va avec. Mais, elle n’a que 8 ans ! 5 L’important c’est de bien jouer L’article L. 212-5 du Code de l’éducation dispose que l’entretien des bâtiments est une dépense obligatoire de la commune pour toute école créée. Il s’agit là de l’une des missions régaliennes de la commune quant à son patrimoine scolaire. Il en va de même pour l’ensemble des bâtiments municipaux, telle que médiathèque, centre culturel, mairie, salle de danse… Deux types d’interventions s’avèrent nécessaires : le ménage régulier et la maintenance en l’état. Selon des plannings établis par Caroline Vezolles, la DGS, les employées de mairie chargées du ménage assument : les écoles, la mairie, la bibliothèque et l’office de tourisme, l’espace-jeunes, la maison des associations, foot. 3 agents municipaux sont impliqués, à des degrés divers dont Brigitte Domingo, les agents spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) dont le rôle est d’assister les enseignants durant le temps scolaire et de nettoyer les locaux et occasionnellement deux agents des services techniques. Seul le nettoyage des vitres de certains bâtiments est confié à une entreprise sous-traitante. Pour le reste, le travail est 100% municipal ! La maintenance des bâtiments est également assurée par les hommes des services techniques. Quelques exemples : vitrerie, carrelage, serrurerie, plomberie, installer des étagères, ajouter des prises électriques… Autant de petites actions qui font notre confort dans les bâtiments de notre commune. À Charleval, la population grandit, doucement… sans heurt brutal. Avec elle, les besoins et les attentes se diversifient. La municipalité choisit d’y répondre, avec ses moyens, sans dépasser ses budgets. Certains bâtiments sont rénovés, d’autres construits ex-nihilo. L’effet le moins visible de ce développement est lié à leur entretien… Alors dans ce côté Charleval : mise en lumière ! L’entretien des bâtiments La commune de Charleval compte approximativement 300 arbres en bordure de nos avenues ce qui représente, a minima, 50 tonnes de feuilles collectées chaque année. Certains de ces arbres, bordant les routes D561 et D22 sont propriété départementale, nous ne décidons pas des tailles ni des traitements éventuels. Pour tous les autres arbres, nos employés se chargent de tailler aux moments op- portuns pour limiter les feuilles. Car à chaque intervention, 3 à 4 agents sont mobilisés pour : conduire le camion spé- cialement bâché, souffler les feuilles, les ratisser là où le souffleur ne peut aller et au fur et à mesure les aspirer. Une fois plein, le camion est vidé à la déchetterie ; il faut donc considérer ses heures d’ou- verture. Ce qui paraît simple s’avère par- fois compliqué ! C’est un uploads/Litterature/ cote-charleval.pdf

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