b Trente ans après les premiers méfaits des tueurs du Brabant, Patricia Finné,
b Trente ans après les premiers méfaits des tueurs du Brabant, Patricia Finné, la fille d’une des 28 victimes, et Michel Leurquin ont écrit un livre qui sortira ce 11 octobre: “L’histoire vraie des tueurs fous du Brabant”. “Une dizaine de juges d’instruc- tion, des centaines d’enquêteurs, plusieurs cellules d’enquête, deux commissions d’enquête parlemen- taireonttentéd’élucidercetteaffai- resansprécédent.Enpureperte.La juge d’instruction Martine Michel etl’équiped’enquêteursdelaCellu- le Brabant Wallon (CBW) conti- nuent envers et contre tout leurs investigations”, écrit en introduc- tion la maison d’édition, La Manu- facture de livres. Michel Leurquin, enseignant bru- xellois, avait 15 ans en 1985 et “les événements de cette époque m’ont marqué.Depuislors,jesuisl’enquê- te de près”, dit-il. En 2005, alors qu’ilcréeunforumdédiéàlarecher- che d’informations sur le sujet, Pa- tricia Finné, la fille de Léon Finné, abattu le 27 septembre 1985, lance un appel à témoin. Depuis le décès de son père, elle mène ses propres recherches. Elle aussi est bruxelloi- se,lesdeuxnepouvaientqueseren- contrer et unir leurs efforts. Résul- tat:“L’histoirevraiedestueursfous du Brabant”qui sort ce 11 octobre. TOUTES LES HYPOTHÈSES Malgré le titre du bouquin, “on n’apporte pas de réponses, il reste des questions”, indique Patricia Finné. “Mais nous avons réalisé quelque chose de très factuel qui peutservirdebasedocumentaire”, poursuitMichel Leurquin. Le livre est composé de trois par- ties:lesfaitsde82à85,lesdifféren- tespistesetunepostfaceécritepar Patricia Finné. L’auteur et ensei- gnant précise que “ les hypothèses sontexpliquéesen touteneutrali- té, sans désigner de coupables commecertainsontdéjàpufaire. Pourécrire,jemesuisbasésurdes procès-verbaux, des rapports par- lementaires etje lis énormément sur le sujet. D’ailleurs, quand je mets une info dans le livre, j’es- saye autant que possible de ren- voyer vers la source”. Dansla postface, Patricia Finné ra- contesonvécupendantces25der- nièresannées.“J’yparledemaren- contre avec le banditisme, les dis- cussionsaveclesenquêteurs,lesté- moins, mes recherches, etc.”. À la fin du livre, un ultime appel: “nous demandons à toute person- ne ayant des informations, aussi minimes soient-elles, de prendre contact avec les services de police, les auteurs ou leur maison d’édi- tion”. Michel Leurquin reconnaît qu’ils espèrent que “ça donne un petit quelque chose”. Toutefois, la prescriptionarriveàgrandpas:le9 novembre 2015. “ Et même si on arrêtait les coupables cette semai- ne, il faut encore le temps de les juger”! « M-N R C’est un échec... typiquement belge b C’est un peu un remake du film “Rien à déclarer”. Sauf qu’ici,c’est laréalité.Lapolice lo- caledelazoneLermesquicouvre notamment la commune d’Er- quelinnesa tissé desliens solides avecsonhomologuefrançaise,la police de la circonscription de Maubeuge, basée de l’autre côté delafrontière.Entreellesdeux,la collaborationestétroite.Ilyaqua- siment un an, elles ont d’ailleurs choisi d’officialiser leur coopéra- tion:le 27 octobre 2011, elles ont signé un protocole de collabora- tiontransfrontalière,sousl’égide desprocureursduRoietdela Ré- publique. Le commissaire divisionnaire Ju- lien Sapori, de Maubeuge, et le chef de corps de la zone Lermes, Frédéric De Corte travaillent donc aujourd’hui main dans la main. “Je suis régulièrement en contact avec lui. Et, nous nous voyons fréquemment. Actuelle- ment,noussommesd’ailleursen train de finaliser la rédaction du bilan de cette première année de collaboration, précise Frédéric De Corte. Nos relations sont cor- diales et constructives.” Mais, les propos tenus par Julien Sapori ne pourraient-ils pas jeter unfroidvoirecompromettrecet- te coopération franco-belge? En critiquant ouvertement les for- cesdel’ordreetlajusticedenotre platpays,nevient-ilpasdemettre lemotfinàcettehistoire?“Jen’ai pas lu sa préface, répond, avec prudence, le chef de corps de la zoneLermes.Etjen’aiqu’uneseu- lechoseàdire:sisescritiquescon- cernent le fonctionnement de la police et de la justice belges à l’époque des faits, je ne peux pas luienvouloir.Moinonplus,jene serais pas très tendre avec l’an- cien système...” « E.V. b La préface du bouquin a étéconfiéeàJulienSapori, le commissaire divisionnaire deMaubeuge.Ilycritiqueouver- tementl’enquêtemenéeparles Belges.“Onm’achoisi,indique- t-il. “D’abord parce que je suis commissaire de police à Mau- beuge,làoùlasériedecrimesa commencéen 1982, maisaussi parceque je suis historien.” Pourlui,lesautoritésbelgesont fait preuve d’une “incapacité à remplir leurs missions”. “De- puis une trentaine d’années, l’histoire judiciaire de la Belgi- que est une succession d’échecs”,ajoutelecommissai- re qui cite les tueurs du BW mais aussi l’affaire Dutroux. Il estimequ’“il yadesproblèmes de fond qu’on peut transposer dansbeaucoupdepays,comme le manque de communication entrelesservices,lemanquede réactivité des différentes par- ties,etc.Maisl’échecdel’enquê- te sur les tueurs du Brabant a aussi des raisons typiquement belges”.Lecommissaireciteen- tre autres la guerre des polices, les querelles entre la Wallonie et la Flandre, un ministre de la justice absent et donc “person- nepourarbitreretpourdonner l’impulsion ”. “ De plus, les moyens n’étaient pas du tout à la hauteur, que ce soit au ni- veauscientifiqueoudesvéhicu- les utilisés face aux puissantes voituresdes criminels”. « M-N R EURO MILLIONS 5/10 [[[[[nn 9 16 18 19 21 2 3 N o . . . . . . . . . . . GAGNANTS . . . . . . . . . . . . MONTANTS 5** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,00 5* . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 . . . . . . . . . . . . . . . 296.794,70 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 . . . . . . . . . . . . . . . . . 45.660,70 4** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.157,30 4* . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.785 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145,40 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86,10 3** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.712 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,90 2** . . . . . . . . . . . . . . . . . 46.124 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,40 3* . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79.326 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,20 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127.466 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10.70 1** . . . . . . . . . . . . . . . 219.704 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,90 2* . . . . . . . . . . . . . . 1.045.093 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,20 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.735.231 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,80 LedossierTueriesduBrabantWallon >>“LESHYPOTHÈSES SONTEXPLIQUÉES ENTOUTE NEUTRALITÉ” “A sa place, je ne serais pas tendre non plus” JOKER+® 8 636 015 JOKER+ 6/10 [[[[[[[ 0 0 9 9 4 7 N o . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 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- Publié le Mai 17, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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