Intelligence Artificielle Cours I.U.P. Année 3 Université des Antilles Guyane G

Intelligence Artificielle Cours I.U.P. Année 3 Université des Antilles Guyane Gilles Énée Cours I.U.P. Année 3 Université des Antilles Guyane Gilles Énée Plan I.Un peu d’histoire II.Optimiser avec un algorithme génétique III.Apprendre avec un système de classeurs I. Un peu d’histoire II. Optimiser avec un algorithme génétique III. Apprendre avec un système de classeurs Intelligence Artificielle Un peu d’histoire Gilles Énée Un peu d’histoire Gilles Énée Objectifs du cours Comprendre l’origine de l’Intelligence Artificielle. Se poser les mêmes questions. Comprendre Comprendre l’origine de l’Intelligence Artificielle. Se poser les mêmes questions. Comprendre Introduction Parmi toutes les possibilités qui lui étaient offertes, l’évolution a choisi de créer le cerveau humain. Elle a tout d’abord créé les “dinosaures” qui n’ont pas réussi à “optimiser” leur environnement autrement que par le gigantisme et dont le cerveau primitif ne permettait pas d’évolution rapide. D’un coup de “baguette magique”, la nature a tout effacé et recommencé avec des êtres plus “adaptés”, cela se passait il y a 65 millions d’années. Introduction… L’évolution se trouvant trop lente à améliorer la vie, elle a décidé que le cerveau évoluerait pendant sa vie. Ce merveilleux outil a fini par dépasser sa nature “réactive” originelle pour atteindre la “conscience”. Depuis lors, il n’a de cesse de résoudre les problèmes qu’il rencontre afin d’essayer d’améliorer sa condition « humaine ». Introduction… Cette accélération soudaine de l’évolution, qui a permis à un singe de voyager dans l’espace en moins de 100 000 années alors qu’il a fallu 2 milliards de ces mêmes années pour créer un micro-organisme, semblait avoir atteint un pallier difficilement franchissable. Pourtant l’accélération exponentielle que subit l’évolution continue. A l’aube des civilisations L’homme à son image… –Les premiers à parler de créatures capables de faire la même chose que l’homme sont les juifs : il parle de golem (bois ou argile). –On retrouve également les grecs et l’Iliade (Chant XVIII) qui parle du dieu forgeron Héphaïstos qui crée des femmes servantes en or. L’homme à son image… – Les premiers à parler de créatures capables de faire la même chose que l’homme sont les juifs : il parle de golem (bois ou argile). – On retrouve également les grecs et l’Iliade (Chant XVIII) qui parle du dieu forgeron Héphaïstos qui crée des femmes servantes en or. Alcibiades (~400 av J.C.)  Soc : L’utilisateur et l’objet qu’il utilise sont différents, n’est-ce pas ?  Alc : C’est à dire ?  Soc : Par exemple, je suppose que le cordonnier utilise un outil rond, un carré, ainsi que d’autres, quand il découpe.  Alc : Oui.  Soc : Et l’outil de découpage et l’utilisateur sont vraiment différents de ce qu’il utilise pour découper ?  Alc : Bien sûr.  Soc : De la même manière ce que le fabricant de harpes utilise pour créer des harpes sera différent du fabricant de harpes lui-même ?  Alc : Oui.  Soc : Et bien c’est ce que je demandai - si l’utilisateur et ce qu’il utilise sont toujours, à ton avis, deux choses différentes.  Alc : Elle le sont . . .  Soc : Et l’Homme utilise intégralement son corps également ?  Alc : Sans aucun doute. Alcibiades…  Soc : Et nous disons que l’utilisateur et ce qu’il utilise sont différents ?  Alc : Oui.  Soc : Donc l’Homme est différent de son propre corps ?  Alc : Il semblerait.  Soc : Mais alors, qu’est-ce que l’Homme ?  Alc : Je ne peux le dire.  Soc : Oh, mais tu peux dire - qu’il est l’utilisateur de son corps.  Alc : Oui.  Soc : Et que l’utilisateur de celui-ci doit être l’âme ?  Alc : Cela se doit.  Soc : Et le dirigeant ?  Alc : Oui. DESCARTES (1637) DESCARTES (1637) : Bien qu’il soit certain que je possède un corps avec lequel je suis intimement lié ; néanmoins, parce que, d’une part, j’ai une idée claire et distincte de moi- même, puisque je suis au demeurant seulement une entité pensante et limitée, et que, d’autre part, je possède une conscience distincte du corps, puisque c’est seulement une entité non pensante et prolongeante, il est certain que je (c’est à dire, mon esprit par lequel je suis ce que je suis) suis entièrement et vraiment distinct de mon corps, et qu’il peut exister sans lui. Hume (1750) I shall venture to affirm, as a general proposition which admits of no exception, that the knowledge of this relation [cause and effect] is not, in any instance, attained by reasonings a priori, but arises entirely from experience, when we find that any particular objects are constantly conjoined with each other. Je peux aller jusqu’à affirmer, comme règle qui n’admet aucune exception, que la connaissance de cette relation [de cause à effet] n’est, en aucun cas, atteinte en raisonnant a priori, mais émerge entièrement de l’expérience, lorsque nous constatons qu’un objet est intimement lié à un autre. McCarthy (1956) Every aspect of learning or any other feature of intelligence can in principle be so precisely described that a machine can be made to simulate it. Chaque aspect de l’apprentissage ainsi que tous les aspects de l’intelligence peuvent théoriquement être décrit si précisément qu’une machine puisse être créée afin de les simuler. L’approche centralisatrice La logique comme base de tout système formel : –Un langage (alphabet et règles de construction) –Des axiomes (sous-ensemble de l’ensemble des expressions) –Des règles permettant d’inférer des expressions à partir d’autres Il s’agit donc d’écrire des assertions mathématiques qui peuvent ensuite donner la preuve d’autre assertions La logique comme base de tout système formel : – Un langage (alphabet et règles de construction) – Des axiomes (sous-ensemble de l’ensemble des expressions) – Des règles permettant d’inférer des expressions à partir d’autres Il s’agit donc d’écrire des assertions mathématiques qui peuvent ensuite donner la preuve d’autre assertions L’approche centralisatrice Prolog –Echec de l’approche centralisatrice –Branche infinie Toutefois cette approche a permis de recentrer l’utilisation de cette approche : –Preuve de théorème Prolog – Echec de l’approche centralisatrice – Branche infinie Toutefois cette approche a permis de recentrer l’utilisation de cette approche : – Preuve de théorème L’approche décentralisée L’intelligence est le fruit d’interactions entre éléments plus simple : –La complexité serait organisationnelle Introduction des systèmes multi-agents Notion de structures / hiérarchies –Il faut échanger de l’information pour accroître sa perception du monde et résoudre des problèmes plus complexes L’intelligence est le fruit d’interactions entre éléments plus simple : – La complexité serait organisationnelle Introduction des systèmes multi-agents Notion de structures / hiérarchies – Il faut échanger de l’information pour accroître sa perception du monde et résoudre des problèmes plus complexes Un agent L’agent à des buts, des intentions et des croyances qui lui sont propres. – Ses buts, intentions et croyances sont en partie modelés par l’apprentissage et le raisonnement ainsi que les compétences de l’agent. – Ses compétences sont reconnues par les autres agents. – Sa capacité d’apprendre et de raisonner est directement liée à son interaction avec l’environnement mais aussi à sa capacité à interagir avec les autres. Un SMA ? Composé d’au moins deux agents ! Chaque agent interagit avec un environnement à travers effecteurs et capteurs sensoriels. N.B. environnement = problème à traiter Les agents doivent s’auto-organiser afin d’atteindre des buts collectifs. Les agents sont autonomes ou non. Composé d’au moins deux agents ! Chaque agent interagit avec un environnement à travers effecteurs et capteurs sensoriels. N.B. environnement = problème à traiter Les agents doivent s’auto-organiser afin d’atteindre des buts collectifs. Les agents sont autonomes ou non. Rôle social de l’agent Il doit savoir communiquer avec les autres afin d’augmenter par l’apprentissage sa vision du monde qui l’entoure et de mieux reconnaître l’individualité des autres agents. Il doit définir son rôle au sein de la communauté, prévoir et anticiper l’avenir. Les croyances de l’agent émergent de son apprentissage et finissent par devenir des certitudes. Rôle ? Sa capacité à raisonner l’aide également à mieux définir son rôle, ses buts et ses intentions. Le mécanisme d’intention sert à accomplir un but ou à effectuer une action dans l’immédiat ou le futur. L’intention d’accomplir un but permet de définir le rôle de l’agent. Par conséquent, ce rôle, décidé par raisonnement, permet de comprendre les intentions et progressivement le but. Il n’est donc pas toujours nécessaire d’attribuer un rôle à un agent [Sigaud et Gérard, 2000]. Les catégories de problèmes Markovien Markovien – Un environnement est Markovien lorsque pour chaque message donné de l’environnement, il n’y a qu’une action qui mène au succès. Non Markovien uploads/Litterature/ cours-1-intelligence-artificielle.pdf

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