Chemin de Vérité Jésus dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vie

Chemin de Vérité Jésus dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Jean 14.6 Vol. 1, No. 3  publié par des Églises du Christ EST-IL POSSIBLE DE COMPRENDRE LA BIBLE ? Beaucoup de personnes affirment que la Bible est si mystérieuse qu’elle ne peut même pas être comprise, sauf par certains individus. On pense que ce sont seulement les représentants officiels d’une Église « infaillible » qui ont le droit de l’interpréter. Cette attitude a fait que pendant des siècles, la Bible était réservée pour les prêtres seuls. Tout le monde a maintenant accès à la Bible, mais les simples fidèles sont conseillés d’accepter sans question les explica­ tions qui leur sont données par l’Église. La Bible, pourtant, ne s’adresse pas à une petite minorité d’hommes. L’Évangile de Jean fut écrit pour que les gens croient en Jésus. « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom » (Jean 20.31). Les épîtres ne sont, elles non plus, destinées aux seuls dirigeants des assemblées. Paul adressa sa première épître aux Corinthiens « à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre » (1 Cor. 1.2). Voir aussi Rom. 1.1,7; 2 Cor. 1.1; Col. 1.1,2; etc. La Bible loue les Juifs de la ville de Bérée parce qu’ils « examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17.11). La Bible est compréhensible et peut donc nous permettre d’évaluer et contrôler les enseignements que nous recevons. En fin de compte, tout homme n’a pas seulement le droit, mais le devoir de connaître la Parole de Dieu. Pourquoi la Bible « de l’Église catholique » renferme- t-elle 73 livres tandis que la Bible « protestante » n’en contient que 66 ? Pourtant, le mouvement protestant est sorti du catholicisme. Ces livres additionnels, sont- ils inspirés ou pas ? La Bible « catholique » contient certains livres appelés « deutérocanoniques », ce qui suggère qu’ils furent admis en dernier lieu dans la liste officielle de livres bibliques ; d’autres les appellent « apocryphes », un mot qui désigne ce qui est non authentique, suspect, ou douteux. Il y a eu beaucoup de discussion au sujet de ces livres au cours de l’histoire, mais pour plusieurs raisons on ne leur attribuait pas l’autorité des autres livres dont l’inspiration n’était pas contestée. D’abord, les Juifs, de qui nous avons reçu les livres de l’Ancien Testament, ont exclu ces livres apocryphes de leurs Écritures dès le premier siècle de notre ère. Deuxième­ ment, Jésus et les apôtres, ainsi que les autres auteurs du Nouveau Testament, n’ont cité aucun de ces livres, tandis que le Nouveau Testament tire des citations (260 fois) ou fait des références (370 fois) à presque tous les livres de l’Ancien Testament. Troisièmement, aucun des auteurs de ces livres apocryphes ne prétend être inspiré, et quelques- uns disent franchement qu’il ne le sont pas. Ces livres ne furent reconnus officiellement par l’Église catholique qu’en 1546 au Concile de Trente, donc, après que la division s’était déclarée entre protestants et catholiques. Au début du protestantisme, même l’Église catholique n’avait pas encore décidé en faveur de ces livres « douteux ». Vu le manque de preuves en faveur de ces livres, on dirait que l’Église catholique devait garder sa première position du scepticisme à leur égard. B. B. L’ANCIENNE ALLIANCE : EST-ELLE TOUJOURS EN VIGUEUR ? Une lecture même superficielle des Écritures nous montre clairement que l’ancienne alliance faite entre Dieu et Israël était appelée à disparaître pour faire face à une loi meil­ leure. Jérémie le prophète l’annonce plusieurs siècles avant Jésus-Christ, on ne peut plus nettement (Jérémie 31.31ss). Plus tard, lorsque le Christ aura accompli sa mission parmi les hommes, l’écrivain d’Hébreux consacrera la quasi tota­ lité de sa lettre à l’explication du rapport qui existe entre l’ancienne alliance et la nouvelle inaugurée par le Christ. C’est là que nous lisons : « Il y a ainsi abolition d’une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, – car la loi n’a rien amené à la perfection – et introduc­ tion d’une espérance par laquelle nous nous appro­ chons de Dieu. » (Hébreux 7.18,19) Puis après avoir parlé du rôle de Moïse sous l’ancien régime, il déclare que Jésus « a obtenu un ministère d’au­ tant plus supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures pro­ messes. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde » (Hébreux 8.6,7). Ce langage ne permet plus aucun doute sur cette ques­ tion. Il est clair que le système de l’ancienne loi a été aboli, abrogé, et remplacé, avec le Christ, par une meilleure alliance. Il est également clair que c’est toute l’ancienne loi qui a disparu et non une partie seulement. (Nous revien­ drons plus tard à cet aspect de la question.) Pour accomplir À ce point, quelqu’un dira peut-être : N’y a-t-il pas une contradiction frappante entre ce que nous venons de lire et ce que Jésus dit lui-même, a savoir : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre jusqu’à ce que tout soit arrivé. » (Matthieu 5.17,18) Jésus ne souligne-t-il pas ici la durabilité de la loi, jusqu’à la fin du monde ? Ce n’est pas du tout l’enseignement qu’il veut donner. Notons encore la seconde partie de la déclaration ; elle est la clé de ce texte : « Il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre jusqu’à ce que tout soit arrivé. » (Certaines traductions disent : « jusqu’à ce que tout soit accompli ».) Jésus déclare ici qu’il est venu réaliser tout ce qui est dit de lui dans l’Écriture et que rien ne pourra l’empêcher de le faire. Car tout l’Ancien Testament est comme une chrysalide qui attend de s’ouvrir pour laisser sortir le papillon accompli. C’est ainsi que nous rencontrons souvent dans les pages des Évangiles cette expression significative : afin que s’accomplisse ce qui avait été dit par le prophète. Voyez Matthieu 2.15,17,23; 4.14; 8.17; 13.14,35; 21.4; 26.56; 27.9; 27.35; Jean 12.38; 13.18, etc. Les derniers mots du crucifié Vers la fin de son ministère terrestre, après sa résurrec­ tion, il déclare à ses disciples émerveillés « C’est là ce que je disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes. Alors, il leur ouvrit l’esprit afin qu’ils comprennent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations. » (Luc 24.44-47) La loi ne devait pas disparaître « jusqu’à ce que tout soit réalisé ». Or, tout était maintenant accompli. Ce sont les derniers mots du crucifié (Jean 19.30). Le voile du temple se déchira À la lumière de ces textes, nous pouvons mieux com­ prend pourquoi le voile du temple se déchira depuis le haut jusqu’en bas tandis qu’expirait le réalisateur de la loi. Nous pouvons mieux saisir toute la portée de ces mots de Paul : « Christ est la fin de la loi » (Rom. 10.4). « Vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre… Nous avons été dégagés de la loi » (Romains 7.4,6). Une autre question s’éclaire également ; sous l’ancienne loi, avant la venue du Christ, il y avait d’une part les Juifs et d’autre part les païens, c’est-à-dire tous les non Juifs. Le mur de séparation était la loi, accordée aux Juifs, et inconnue des païens. Mais à présent, en Jésus-Christ, il n’y a plus de différence, car Juifs comme païens sont également appelés à former un seul peuple par la foi en Christ. Paul explique comment cela a été réalisé : « Il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié,… afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau. » (Éphésiens 2.14,15) Un pédagogue En disant que la loi a été comme un pédagogue pour nous amener à Christ, les uploads/Litterature/ cv1-n3-possible-de-comprendre-la-bible-l-x27-ancienne-alliance-est-elle-toujours-en-vigueur 1 .pdf

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