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p. 1/2 Etape première du commentaire : Rentabiliser sa lecture et construire so

p. 1/2 Etape première du commentaire : Rentabiliser sa lecture et construire son brouillon. 1) Enquêter sur l'auteur, son œuvre, sa notoriété, ses caractéristiques (métier, style, entourage, influences...) : on stocke ces informations. 2) Identifier le genre (roman, théâtre, discours, poésie …) 4) Lire le texte à voix haute : facile ? Malaisé ? Si oui, à quel endroit du texte a-t-on buté ? Le cas échéant, pourquoi ? Des effets rhétorique (sonores, rythmiques etc.) ? 5) Intention de l'auteur : claire ? Originale ? Second degré éventuel ? 6) « Juger » le texte : facile d'accès ou pas ? Pour dire la même chose, aurait-on dit comme ça ? Texte efficace ou pas ? Risqué ou pas ? Evaluer le ratio gain/risque. 7) Rechercher des points de commentaire en fonction de ce tableau : Points de vérification Exemple Procédé, preuve technique Interprétation 1. Énonciation : qui parle à qui ? « J’avais envie de vomir » (l.1), « J’allais vomir » + mention du destinataire Pronom personnel sujet de la première personne « je », d’emblée « au fond de vous », « votre existence » Texte qui se veut introspectif Authenticité, implication personnelle du locuteur Appel au lecteur Implication, responsabilisation (le roman se veut didactique) 2. Temps des verbes et leur valeur « allait », « attendait » Puis présent « elle tombe », « vous attrape », « s’interrompt » Imparfait puis présent d’actualisation Actualisation Volonté de faire vrai et marquer le lecteur 3. Modes des verbes « attrapent », « rient", « s’installent », « est » Indicatif La force du réel 4. Voix des verbes : passif ? Actif ? Pas exploitable ici 5. Structure du texte Un seul paragraphe Bloc pesant Gravité, sérieux du propos d’un seul tenant Pas de respiration, pas d’aération = urgence du propos 6. Rythme. Effet d’emballement ? Stagnation ? Lenteur ? RAS 7. Mouvement de texte (début/fin): gradation, constance, dégradation ? Début « je » Fin : impersonnel « il y a », « il parait » et indéfini « on Dépersonnalisation ? Plutôt du particulier Plutôt force du discours normatif, loi générale, parole p. 2/2 aurait dit » (personnel) au général (universel) d’autorité 8. Figure de style dominante ? « lueur », « ténèbres », « allumettes » en fin de texte (au début : « noir », « ombre », « éteinte ») + « les ténèbres rient », « les ténèbres dévorent » Champ lexical de la lumière Contraste, antithèse ombre/lumière + Personnification Symbolique Espoir retrouvé Survie du protagoniste Force fantastique (paysage s’anime) : miracle de la survie à l’horreur ? expérience rendue exceptionnelle ? 9. Niveau de langue « je sais quand je suis mort », « c’est fini » (au lieu de « décédé », « trépassé », et « achevé ») Courant Neutralité froide Dureté du récit Et aussi, accessibilité (nécessité de faire passer le témoignage et toucher à l’universel) 10. Ponctuation RAS Cf. remarque précédente Ton neutre, maîtrisé Clarté du propos (valeur pédagogique) Regroupement des idées, en tenant compte de 5 IMPERATIFS : • Commentaire écrit : 6 sous-parties (3x2 ou 2x3) ! • On va crescendo dans le développement, du plus évident au plus sophistiqué ! • Au commentaire rédigé, tous les signes mathématiques et abréviations vont disparaître. On rédigera tout, au moyen de phrases verbales. • Attention à ne pas abuser des champs lexicaux. • Énonciation : pas de « je » dans les copies françaises de commentaire et de dissertation. uploads/Litterature/ debuter-le-commentaire-rentabiliser-sa-lecture-et-construire-le-brouillon.pdf