I. Sujets d’expression orale : Sujet 1 : Etudes plus courtes, formations meille

I. Sujets d’expression orale : Sujet 1 : Etudes plus courtes, formations meilleures ? Dans le monde contemporain, la place des diplômes ne cesse pas de grandir. Elle est cependant plus ou moins importante selon le pays. Dans la communauté européenne, et en particulier en France, elle augmente régulièrement et on ne trouve plus de travail sans avoir fait de nombreuses années d’études, parfois sans rapport d’ailleurs avec l’activité professionnelle. Est-ce un vrai gage de qualité ? Les longues études universitaires traduisent-elles vraiment la compétence professionnelle ? On peut en douter et on doit en tous les cas réfléchir dans certains pays, dont la France, à la place donnée aux formations techniques et à l’apprentissage en entreprise. Loin des salles de classe, la formation des apprentis professionnels est en effet souvent une excellente façon de préparer des entrepreneurs compétents. Chambre des artisans et des étudiants des métiers de Nice Je présente d’abord le document : il s’agit d’un article de presse de la Chambre des artisans et des étudiants des métiers de Nice. Cet article parle des études et formations. L’auteur de l’article pose une question qui est aussi l’idée principale du document : Est- études dans les universités ? Quant à moi, je suis d’accord avec l’auteur de cet article que la formation des apprentis professionnels en entreprise, loin des salles de classe, est souvent une excellente façon de préparer des entrepreneurs compétents. Cette formule de formation aide les apprenants à acquérir des compétences de travail vraiment efficaces qui sont attendues par tous les employeurs du monde professionnel. Cependant, à mon avis, les études universitaires sont aussi utiles parce qu’elles apportent aux apprenants des savoirs, savoir-faire et savoir-être nécessaires pour entrer dans le monde du travail ainsi que pour continuer leurs études supérieures telles que le master, le doctorat … Et puis, issus des études universitaires, les étudiants obtiennent un diplôme qui est l’aboutissement d’un investissement intellectuel et financier important et qui facilite également leur accès à l’emploi. En conclusion, je pense que les études universitaires ne peuvent pas être remplacées totalement par les courtes études professionnelles mais elles doivent être complétées par ce type de formation. Les universités doivent avoir des relations étroites avec les entreprises pour concevoir des études techniques à court terme qui aident les étudiants à mieux se préparer à la vie professionnelle en acquérant des compétences professionnelles nécessaires pour affronter des difficultés dans leur travail futur. Sujet 2 : La fête, entre célébration et consommation. En France, la Sainte-Valentin est la fête des amoureux. Elle a lieu le 14 février et par tradition on se fait des petits cadeaux, fleurs, chocolats, parfums… Mais c’est aujourd’hui devenu une fête à caractère commercial, tout comme d’ailleurs Noël ou la fête des mères. Faut-il continuer de célébrer ces fêtes ou doit-on renoncer à ces usages commerciaux ? Notre société développe aujourd’hui de plus en plus de célébrations censées renouer les liens fondamentaux entre les individus, ce qui est toujours appréciable, mais on peut se demander s’il ne s’agit pas plutôt d’incitations à la consommation dans une société où acheter devient un verbe essentiel. Ne peut-on pas célébrer nos mamans ou honorer nos fiancées sans nécessairement passer par les grands magasins ? Jean, Bordeaux, participation à un forum Internet sur la société de consommation Il s’agit d’une opinion tirée d’un forum sur Internet d’une personne qui s’appelle Jean. Ce texte parle du thème des fêtes. L’idée défendue par l’auteur est que les fêtes d’aujourd’hui ont de plus en plus un caractère commercial et il nous demande si on peut actuellement célébrer les fêtes sans nécessairement passer par les grands magasins. Quant à moi, je suis d’accord avec l’auteur sur le caractère commercial des fêtes de nos jours. En effet, avant, les grandes fêtes telles que la Saint-Valentin, la fête des mères, la Journée des femmes et la Journée de la famille étaient des occasions où on exprimait nos sentiments pour notre famille et nos amis en leur donnant des fleurs, des cartes de vœux et des cadeaux. Mais actuellement, quand la vie matérielle de l'homme est renforcée, de nombreuses personnes profitent des fêtes pour réaliser leurs autres intentions. Donc, les fêtes d’aujourd’hui n'ont plus de bons sens comme avant. Par exemple, pour avoir une bonne impression de leur directeur, certains donnent des cadeaux coûteux à sa femme lors de la Journée des femmes. Un autre exemple, quand j'étais élève, j’aimais bien aller chez mes enseignants pour parler de l'apprentissage et de la vie quotidienne lors de la Journée des enseignants. Maintenant, quand je suis devenu enseignant, j’attends également ce moment pour parler avec mes étudiants, mais j’ai l’impression qu’ils ne se souviennent pas vraiment de moi dans cette journée. Ils m’envoient juste un cadeau et vont faire un pique-nique avec leurs amis toute cette journée. Il me semble que c’est leur responsabilité de donner des cadeaux aux enseignants et ce n’est pas leurs vrais sentiments. En bref, dans la vie, nous avons toujours des occasions pour remercier ou exprimer nos sentiments pour les personnes que nous aimons. Donc, les fêtes sont indispensables pour cela. Et moi, je pense que, pendant les fêtes, passer plus de temps avec nos proches est plus important que leur donner des cadeaux coûteux. Sujet 3 : La musique essentielle pour vivre ? Le monde est baigné de musique. Pourquoi en fait-on ? Pourquoi en a-t-on besoin ? Qu’apporte-t-elle à celle et à ceux qui l’écoutent, qui la pratiquent ? Philippe Lacoue-Labarthe, philosophe, se demande si cet art est indissociable de la vie et ce qu’il procure à l’être humain. Alors que la fête de la musique bat son plein en France et dans le monde, que les sociétés s’arrachent le marché de la musique en ligne et que le nombre de disques n’arrête pas de croître, la musique s’affirme comme un élément fondamental de nos sociétés modernes. De l’adolescent rebelle au mélomane averti, tous apprécient cet art et nombreux sont ceux qui font, en amateurs ou en professionnels, de la musique. Le silence nous fait peur ? D’après Dominique Duthuit, Figaroscope, semaine du 9 au 15 février 2005. Sujet 4 : Communiquer, c’est mettre en commun « Qu’est-ce que j’ai pour que tu te mettes dans cet état ? Qu’est-ce que j’ai fait ? » Avec de enfants, et plus particulièrement des adolescents, la question de la « communication » se pose à chaque fois qu’interviennent des tensions, une dispute ou une mésentente. Mais qu’est-ce que communiquer sinon « mettre en commun » nos ressemblances et nos différences ? La dispute peut parfois s’avérer utile et ne doit pas nécessairement être considérée comme un échec. Elle permet de mettre à plat les divergences, de régler des malentendus et parfois même de restituer l’autorité. Alors, ne renonçons pas à notre rôle de parents ou d’éducateurs n’hésitons pas d’imposer des règles et des limites, quitte à devoir les négocier dans des rencontres un peu rudes ! Psychologies, décembre 2004. Sujet 5 : Entre famille et carrière Famille et carrière ? Désespérant de pouvoir concilier harmonieusement les deux, de plus en plus d’Américaines choisissent de mettre la priorité sur les enfants plutôt que leur salaire. Cette tendance s’est illustrée récemment par des démissions retentissantes de femmes qui ont préféré leur famille à leurs hautes fonctions. La semaine dernière, Karen Hugghes, 45 ans, une des plus conseillères du Président George W. Bush, a ainsi surpris tout Washinton en annonçant qu’elle quittait la Maison Blanchepour regagner le Texas parce que son mari et son fils adolescent en avaient la nostalgie. En mars, la gouverneur du Massachusetts, Jane Swift, 37 ans, qui avait défrayé la chronique l’année dernière en donnant naissance à des jumelles un mois après avoir pris ses fonctions, a annoncé qu’elle renonçait à se présenter aux élections de novembre. Kate Beddall, WASHINTON POST, 4 mai 2001 (AFP) Sujet 6 : Utiles, les séjours linguistiques ? Les séjours linguistiques se vendent moins bien. De même, le Web, qui permet d’entrer en relation avec des internautes du monde entier, donne l’occasion de discuter dans des langues diverses en restant dans son salon. Pourtant, passer quelques semaines à l’étranger reste une expérience irremplaçable pour progresser en expression orale, prendre l’accent du pays et découvrir une autre culture. Les organisateurs de séjours linguistiques proposent toutes sortes de formules : durées allant de quelques semaines à un an, cours individuels ou collectifs, hébergement familial ou en structure d’accueil, etc. La Voix du Nord, 16 avril 2002 Sujet 7 : Boulots d’étudiants, dur dur Christine serre nerveusement entre ses mains un petit carnet où elle a recopié trois annonces : trois propositions de travail dans la téléprospection. Avant d’aller faire la queue au guichet pour enregistrer sa réponse, elle reste encore quelques minutes devant le panneau des petites annonces. Gisèle, 19 ans, est dans le même cas : obligé de trouver quelque chose. « C’est la première fois que je viens ici. Mais je n’avais pas le choix, je viens d’entrer en école de commerce. Les frais de scolarité sont si élevés uploads/Litterature/ delf-b1-sujets-po-1.pdf

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