L E N O U V E L E N T R A Î N E Z - V O U S Anatole BLOOMFIELD Emmanuelle DAILL
L E N O U V E L E N T R A Î N E Z - V O U S Anatole BLOOMFIELD Emmanuelle DAILL Alliance française CLE INTERNATIONAL wwwcle-inter.com TRANSCRIPTIONS I - GorrapnÉnerusnN oRALE r. Comprendre des annonces, des instructions orales et des documentaires radiodiffusés Document sonore no I page 8 (activités I à 4) Auditeurs et Auditrices de < point du four> boniour avec Nathalie Jaquemin et Philippe Odiart Nathalie: Environ sept cents millions de touristes dans le monde I'année dernière, un milliard cinq cents millions prévus dans dix ou quinze ans, ces chiftes, ce sont les estimations effectuées par I'OM! l'Organisation mondiale du tourisme. Le tourisme, c'est donc un secteur économique porteur, qui rap- porte, qui compte dans l'économie de certains pays et surtout qui semble promis à une croissance garan- tie, n'est-ce pas Philippe ? Philippe: Oui, tout à fait. En France, par exemple, le tourisme, c'est un secteur qui fait travailler directe- ment ou indirectement près de deux millions per- sonnes, mais c'est surtout un secteur qui peut créer jusqu à douze mille emplois directs ou indirects par an, chose à ne pas négliger quand on connaît la situa- tion actuelle du marché de l'emploi en France, avec ses dix pour cent de la population active sans emploi. Et surtout ne l'oublions pas, la France, première des- tination touristique du monde, ça peut être entre soixante-quinze et quatre-vingts millions de tou- ristes par an selon les années Nathalie: Il paraît en effet... que l'année dernière nous avons eu près de soixante-dix-sept millions de visiteurs, donc tout va très bien pour le tourisme en France... Philippe: Attention Nathalie! et c'est là qu il ne fau- drait pas s'endormir sur ses lauriers, parce que jus- tement le tourisme en France est confronté à certains problèmes et parce que justement le tourisme fran- çais est appelé à relever quelques défis importants; Nathalie : Lesquels... ? Philippe: Iæ premier de ces défis étant bien de recon- sidérer I'attractivité touristique de la France... vous venez de le dire... près de soixante-dix-sept millions de visiteurs... ça fait beaucoup... mais combien d'entre eux ne font que passer par la France, du nord au sud, sans y rester ou en y restant trop peu de temps sans waiment dépenser leur argent et en faire béné- ficier véritablement l'économie locale et pour aller en fait en Espagne, au Portugal ou en Italie? Ça, c'est un premier dét pour le tourisme français, à savoir, comment faire pour allonger la durée du séjour de tous ces visitews qui ne font que transiter par la France vers d'autres destinations... et bien srir les faire dépen- ser plus... ! Faut-il le rappeler... ? [a France n'est qrjen troisième position pour les dépenses de ses touristes, derrière les É,tats-Unis et derrière I'Espagne. Nathalie: Alors Philippe, comment faire... pour les faire rester plus longtemps chez nous, tous ces visi- teurs ? Philippe: À la Maison de la France, où nous sornmes allés enquêter, Maison de la France qui je le rappelle est le groupe d'intérêt économique chargé de pro- mouvoir le tourisme en France à travers le monde, eh bien on nous a dit: il faut premièrement apprendre à mieux communiquer, mieux faire connaître le potentiel touristique de la France, c'est-à-dire trans- former nos manières de voir, considérer le patri- moine touristique de la France comme un véritable produit économique dont il faut faire la publicité et qu il faut savoir présenter professionnellement à nos amis de l'étranger, bref, Nathalie, adopter une approche marketing et surtout considérer le tou- risme comme une affaire économiquement sérieuse. Nathalie: Et pourquoi, ce n'est pas le cas actuelle- ment? Philippe: eh bien, en effet il faut rappeler que pen- dant très longtemps on a eu un peu tendance en France à dévaloriser les métiers du tourisme qui n étaient pas perçus comme prestigieux... très long- temps on s'est contenté de voir venir chez nous les touristes sans trop essayer de comprendre pourquoi ils venaient chez nous, sans trop essayer de com- prendre pourquoi ils ne restaient pas plus longtemps sur place et surtout, sans faire d'effiorts pour rendre plus professionnelle notre manière de les accueillir. Nathalie: Alors, Philippe, le court séjour touristique: un marché plein d'avenir pour la France? Philippe: Absolument Nathalie, à condition de se donner les moyens de rendre plus attractif notre potentiel touristique, de diversifier I'offre des pro- duits touristiques et bien strr, de rendre plus accueillante notre manière de receyoir nos visiteurs. Et ça,,., ça passe aussi par nos comportements, le mien, le vôtre, ceux de tout le monde et pas seule- ment celui des professionnels du tourisme et pas seulement non plus par la qualité des hôtels et d'autres structures d'accueil. Nathalie: Merci Philippe Odiart et à demain même heure sur < C Très Bien-FM >. Philippe: À demain Nathalie. Tr"anscriptions . 3 I. COMPRÉHENSION OPALE Document sonore no 2page l0 (activités 5 à 9) Auditrices et auditeurs de Radio Francophone Inter- nationale bonjour, comme nous vous le disions en titre de ce journal: d'après les premières analyses, il semblerait que la Commission d'évaluation du comité international olympique ait adressé, en ce lundi 6 juin 2005, ses meilleures appréciations à la candidature de la ville de Paris. C'est en effet cet après-midi à 14 heures que la Com- mission d'évaluation du CIO, comité international olympique, a rendu publiques les conclusions finales de son rapport sur les candidatures des cinq villes en compétition pour accueillir et organiser les jeux Olyrnpiques d'été de 2012:Londtes' Madrid, New York, Moscou et Paris. Si la compétition reste très ouverte entre les cinq villes candidates, puisque aucune ville ne peut s'estimer vainqueur à I'avance, nul doute que la candidature parisienne, jugée de <très grande qualité>, aura su impressionner favo- rablement les membres de la Commission d'évalua- tion et marquer certains points à son avantage. Mais d'ici le 6 juillet 2005, date oir sera rendue à Sin- gapour la décision finale d'attribution des levx20l2, iu iorr.r" continue pour la dernière ligne droite' À Londres, le président de la candidature a estimé que < les appréciations de la commission d'évaluation étaient un superbe tremplin pour aborder les 30 der- niers jours de leur camPagne ). À Madrid, le maire était très confiant après la publication du rapport et déclarait: < Nous sommes totalement persuadés que nous sommes en tête dans la course aux Jeux; notre candidature est jugée humaine, réalisable et tient compte des questions d'environnement' ' À New York, le maire adjoint de New York et fonda- teur du < New York City 2012> a déclatê que New York fait partie du peloton de tête et qu ils ont une grande chance de l'emporter à Singapour si le projet de construction de Grand Stade est accepté' A Mos- cou, le responsable du dossier russe a qualifié le rap- port < d'ouvert, objectif et positif>. À Paris, le maire s'est contenté de dire que la com- mission avait fait un excellent travail et que rien n'était joué: < )e ne me permettrai pas, a-t-il dit au nom de toute l'équipe Paris2012, de commenter ce rapport autrement que par un immense respect pour le travail qui a été accompli par la commission d'éva- luation>; <Aujourd hui' a continué le mùe de Paris, nous prenons acte avec une certaine fierté de ce rap- port, nous le prenons comme un encouragement' > be fait, selon le rapport, le concept de <Village olympique > au cæur de la ville, l'égalité des ath- 4 o Transcriptions lètes olympiques et paralympiques, la réflexion sur les conséquences des ]eux en terme de développe- ment durable, la qualité des transports et le respect de l'environnement' auront été les points forts de cette candidature parisienne. Autre point d'appré- ciation non négligeable et encourageant: le bud- get prévu, d'un montant de 2,65 milliards de dollars, a été considéré comme <bien documenté et réalisable > Document sonore no 3 page l1 (activités l0 à f 3) Notre revue de presse s'achève et nous retrouvons maintenant Marlyse Doucet pour sa chronique du Jour < j'vous dis c'que j'pense... , Thomas : Boniour Marlyse. Marlyse : Bonjour Thomas. Thomas: Alors Marlyse, toujours fascinée par l'his- toire de ce pianiste que la police britannique n'est toujours pas parvenue à identifier? Marlyse: Eh oui... ! Vous souvenez-vous chers audi- trices et auditeurs de radio C Tiès Bien - FM, de ce fait divers complètement bizarre du pianiste non identifié, muet, amnésique retrouvé une nuit par la police sur une plage en Angleterre, habillé en tenue de concert... Impossible de communiquer avec lui autrement qu'en le faisant jouer au piano pendant des heures... Ne trouvez-vous pas finalement que cette très sérieuse af[aire policière ne constitue pas en fait l'histoire la plus mystérieuse et la plus poétique de I'année: regardez, tous les éléments y sont..'' d'abord le personnage: un homme..., plutôt bel homme, la trentaine passée' athlétique mais sans excès, au visage et à la coiffrrre de guerrier mais avec une expression de douceur d'enfant, habillé en tenue de concert... Ensuite le décor..., uploads/Litterature/ delf-b2-corrige 1 .pdf
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- Publié le Mar 10, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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