1 DOSSIER PRESSE ‘Attâr Le Cantique des oiseaux – Traduction de Leili Anvar – S
1 DOSSIER PRESSE ‘Attâr Le Cantique des oiseaux – Traduction de Leili Anvar – Sortie le 20 Février 2014 Le plus beau poème spirituel d’Iran dans sa première traduction de référence, versifiée La collection Textes Fiche technique Présentation La première traduction française en vers Annexes ‘Attâr, poète soufi et guide spirituel Le Cantique des oiseaux, poème méditatif et rencontre avec soi Une introduction passionnante et des annexes indispensables Pour le plaisir… « C’est, tiré vers le ciel, un feu d’artifice de métaphores colorées et de paraboles universelles. » Le Magazine Littéraire Contact presse : Diane de Selliers, Éditeur Constance Tembremande 19 rue Bonaparte – 75008 Paris 00 33 (0)6 66 83 68 61 presse@dianedeselliers.com www.editionsdianedeselliers.com 2 Extrait du Cantique des oiseaux, prologue, distiques 705-712 : J’ai survolé longtemps les plaines et les mers J’avançais pas à pas, la tête dans les cieux J’ai franchi les montagnes, les vallées, les déserts J’ai parcouru un monde dans le temps du déluge J’ai fait bien des voyages auprès de Salomon Arpenté maintes fois la surface du globe Ainsi donc, moi je sais qui est mon Souverain Je ne peux pourtant pas aller seule vers lui Mais si vous devenez mes compagnons de route Vous trouverez accès à Son intimité Il faut vous libérer de votre égocentrisme ! Subirez-vous longtemps votre absence de foi ? Qui renonce à sa vie gagnera sur lui-même Dans la voie de l’Aimé qui est source de vie Il sera au-delà et du bien et du mal Donnez donc votre vie et entrez dans la danse Qui à ce seuil royal finit en révérence Ces vers d’‘Attâr ont été chantés sous la plume inspirée de Leili Anvar en octobre 2012 dans l’édition du Cantique des oiseaux d’ʻAttâr illustré par la peinture en Islam d’orient (Diane de Selliers, éditeur, 2012). Une traduction brillante et élevée qui méritait d’être présentée seule, en-dehors de tout contexte iconographique. Le Cantique des oiseaux d’ʻAttâr prend ainsi toute son ampleur. La Collection Textes Cette nouvelle collection consacrée aux traductions inédites de textes fondateurs de l’humanité offre au lecteur une nouvelle occasion d’approfondir sa réflexion, de savourer la beauté du texte dans son plus simple appareil, de s’imprégner du sens de chaque ligne. 3 FICHE TECHNIQUE TITRE Le Cantique des oiseaux d’‘Attâr AUTEUR Farîd od-dîn‘Attâr TRADUCTION Traduction en alexandrins libres de Leili Anvar, normalienne, agrégée et docteur en littérature persane (revue pour cette édition). INTRODUCTIONS « L’Envol » et « Le voyage de traduire », introductions au Cantique des oiseaux, de Leili Anvar (augmentées pour cette édition). ANNEXES Versets du Coran mentionnés dans les notes, glossaire des noms communs et des noms propres. FORMAT 1 volume relié au format 19 x 26 cm, 400 pages. TIRAGE 4000 exemplaires DATE DE PARUTION 20 février 2014 PRIX 25 € 4 PRÉSENTATION Le Cantique des oiseaux, une épopée mystique Guidés par la huppe de Salomon, les oiseaux, métaphore de l’âme, partent en quête de l’Être suprême, Sîmorgh, oiseau mythique, manifestation visible du Divin. Par-delà les sept vallées, seuls trente oiseaux parviennent au bout du chemin. Devant la Sîmorgh souveraine, croyant la voir enfin, stupéfaits, ils ne voient que le reflet d’eux-même (sî morgh signifie « trente oiseaux » en persan). La Divinité, est invisible ; elle ne peut que se manifester dans le cœur, miroir de l’âme. Les âmes oiseaux comprennent alors qu’elles doivent se jeter dans le feu qu’est Sîmorgh pour en saisir l’essence, mourir pour renaître, devenir rien pour devenir Tout. Un répertoire de récits Pour convaincre les oiseaux de prendre leur envol et les soutenir dans leur ascension, la huppe conte des histoires édifiantes, puisées dans les classiques de la littérature profane, dans le Coran, dans les floklores indiens, arabes ou persans. Madjnûn le fou d’amour, le sultan Mahmûd et son page Ayâz, le sheykh San‘ân amoureux de la princesse chrétienne, Joseph et la femme de Putiphar… ‘Attâr transforme ces archétypes en symboles. La beauté de l’être aimé et toutes les beautés du monde deviennent sous sa plume les signes visibles de la beauté de Dieu. ‘Attâr, poète de la spiritualité soufie Le poète persan ‘Attâr (1174-1248) a embrassé le soufisme, doctrine mystique de l’Islam qui invite l’homme au détachement pour mieux approcher du Divin. ‘Attâr a lui-même cheminé, empruntant la voie extatique de l’amour et de l’abandon du soi. Et par la magie de l’évocation poétique, la beauté de sa langue, sa musicalité, sa force d’expression, il parvient à dire l’indicible, à montrer l’invisible et à partager avec chacun cette expérience spirituelle. Un livre universel, au-delà de toute croyance Le Cantique des oiseaux est un récit initiatique par excellence : chacun peut voir dans les oiseaux le reflet de lui-même, à travers le prisme de ses propres expériences, de ses quêtes personnelles et intimes. Chacun peut se perdre dans les vallées pour mieux se retrouver. Il n’est pas besoin de croire pour être saisi par ce poème : ce qu’‘Attâr exprime résonne et vibre dans tous les cœurs. C’est vers soi-même que chemine chacun des oiseaux du récit. Une traduction sublime et inspirée Il fallait à ce chef-d’œuvre une nouvelle traduction, en vers, qui par son souffle et sa musicalité parvienne à rendre cette ascension spirituelle lumineuse, vibrante et universelle. Leili Anvar, normalienne, agrégée et docteur en littérature persane, a relevé le défi immense de traduire en alexandrins rythmés les 4724 distiques du poème. Pendant quatre années, elle a nourri son travail de recherches érudites, et plus encore, du bonheur d’être habitée par cette œuvre qui l’a transformée. Le résultat est fidèle à la lettre et à l’esprit d’‘Attâr car la traduction réussit le tour de force d’épouser la beauté du texte original autant que de rendre compte de sa hauteur spirituelle. Au lecteur français d’être transformé à son tour par ce poème magnifiquement dévoilé. 5 Une édition enrichie Pour cette nouvelle édition, Leili Anvar a revu la traduction, développé l’introduction et rédigé des notes supplémentaires qui complètent et enrichissent la lecture. La compréhension du poème en devient ainsi plus subtile et approfondie. Des introductions passionnantes Dans « L’envol », Leili Anvar nous fait partager ses connaissances sur ‘Attâr et la poésie soufie. Elle éclaire le sens de ce chef-d’œuvre, composé dans une langue d’une inventivité inouïe par un homme d’une sagesse exemplaire. Dans « Le Voyage de traduire » elle nous fait partager son expérience et explique ses choix de traduction parfois audacieux. Elle propose aussi une réflexion sur les spécificités, les difficultés et les joies de la traduction poétique. Des annexes essentielles complètent cet ouvrage de référence Les versets du Coran cités dans les notes, un glossaire des noms communs et des noms propres, accompagnent la découverte et la compréhension du poème d’‘Attâr. 6 LA PREMIERE TRADUCTION FRANÇAISE EN VERS Une traduction sublime et inspirée La traduction en vers de Leili Anvar est lumineuse, élevée, vibrante. On y sent palpiter le génie du poète et on goûte la saveur puissante de sa pensée. Cette traduction tend aussi à l’excellence philologique et linguistique, se fondant sur la récente édition critique en persan du professeur Shafî‘î Kadkani1, qui permet une interprétation fine et précise du poème d’‘Attâr. Leili Anvar a cheminé pendant quatre ans avec ‘Attâr, pour livrer cette traduction habitée par la voix du poète, qui révèle la virtuosité de son esprit et de son expression. Le rythme alexandrin transpose la ligne mélodique de son chant. La lecture est limpide et cadencée, jamais on ne perçoit l’effort de traduction, jamais le choix des mots ne cède à la facilité. Le pari était pourtant audacieux – et la tâche immense –, de vouloir à la fois exprimer le plaisir littéraire et la richesse spirituelle des 4724 distiques (9448 vers) qui composent le Cantique des oiseaux. Mais Leili Anvar a magistralement relevé ce défi. Au point que sa traduction en vers, réalisée spécialement pour cette édition, est la seule à restituer avec autant de force et de justesse le souffle de cette épopée mystique. Traduire la poésie est un immense défi, au même titre que de tenter de rendre compte par le langage, même poétique, des réalités spirituelles. Mais il faut essayer. Le voyage ne s’achève jamais. L’horizon reste inatteignable. Tout est dans le cheminement. J’ai voulu par cette traduction faire entendre la musique secrète de l’apothicaire de Nichapur, faire sentir quelque chose du parfum de l’œuvre et de la nostalgie qui l’habite, faire rêver de Sîmorgh, donner envie de parcourir les sept vallées. Au lecteur maintenant d’entreprendre le voyage de lire. Extrait du « Voyage de traduire », introduction de Leili Anvar 1Farid od-dîn ‘Attâr, Manteq ot-teyr, édition, introduction, notes et commentaires par M. H. Shafî‘î Kadkanî, Téhéran, Sokhan, 2006. 7 Leili Anvar, traductrice et spécialiste de la littérature mystique Leili Anvar, ancienne élève de l’École normale supérieure, docteur ès lettres, est actuellement maître de conférence en langues et littérature persanes à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Elle est également productrice, avec Frédéric Lenoir, de l’émission « Les Racines du Ciel » sur France Culture et chroniqueuse au Monde des Religions. Traductrice, uploads/Litterature/ dianedeselliers-dp-cantiquedesoiseaux-collectiontextes-pdf.pdf
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- Publié le Oct 30, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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