DICTEE 1° Un jour, comme nous franchissions, sans trop nous presser, une haie,

DICTEE 1° Un jour, comme nous franchissions, sans trop nous presser, une haie, une voix puissante et furieuse nous épouvanta. Nous vîmes un paysan d’une quarantaine d’années qui fonçait vers nous pas de course en brandissant une fourche. Il avait une moustache noire, hérissée comme celle d’un d’un chat. Mon père, assez ému, feignait de ne pas l’avoir vu, et rédigeait une note sur un carnet. L’homme était animé d’une véritable fureur, et il avait au galop. La main de ma mère trembla dans la mienne et Paul, terrorisé plonger dans un baisson. Agitant violemment ses deux bras écartés, il s'avança vers mon père. De sa bouche sortaient paroles fleuries. Marcel pagnol Le château de ma mère 1951 uploads/Litterature/ dictee01.pdf

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