CH.-V. LANGLOIS CIlvnGK DE COCBS A LA FACULTÉ riE> LETTRES DE PARIS LECTURES HI
CH.-V. LANGLOIS CIlvnGK DE COCBS A LA FACULTÉ riE> LETTRES DE PARIS LECTURES HISTOKIOUES REDIGEES CONFORMEMENT AVX PROGRAMMES OFFICIELS POUR LA CLASSE DE TROISIEME HIST0IRE DU MOYEN AGE 395-1*270 TROISIEME EDITION PARIS ^^^^^''^-^ LIBRAIRIE HACHETTE ET C 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN. 79 1901 Droits de tradurtion et de reproduction rétervé» LECTURES HISTORIQUES hédigées conformément aux progrcnumes officiels, à l'uficujc de l'enseignemeut secondaire classique. Nouvelles éditions refondues et complétées 6 VOLUMES IN-16. ILLUSTRÉS DE NOMBREUSES GRAVURES cartonnage toile. Histoire ancienne (Egypte. Assyrie). CrAssu df. sixikwEj par M. G. Maspero, membre <le l'institut. 1 vol 5 l'r. Histoire de la Grèce (Vie privée et Vie publique des Grecs). Classe de cinquième, par M. P. Giirald, maître de conférences à l'Kcole normale supérieure. 1 vol 5 fr. Histoire romaine (Vie privée et Vie publique des Romains). Classe DE QUATRIÈME, par M. Paul GriRAUi), 1 vol 5 l'r. Histoire du Moyen Age (^gri-l^TO). Classe de troisième, par M. Ch.-Y. Langlois. charf^é de cours à la Faculté des lettres de Paris. 1 vol. 5 fr. Histoire du Moyen Age et des Temps modernes. Classe de seconde, par M. Mariéjol-, professeur à la Faculté des lettres de Lyon. 1 vol. 5 fr. Histoire des Temps modernes. Classe de rhétorique, par M. Lacour- Gayet, professeur au lycée Saint-Louis. 1 vol 5 fr. 45571. — Imprimerie Laiilre, rue de Fleurus, 9, à Paris. PRÉFACE DE LA DEUXIÈME ÉDITION Dans la Préface de la première édition de ces Lectures je disais que, pour qu'un pareil recueil fût tenu au cou- rant des progrès de la science, il ^erait nécessaire de le reviser souvent. J'ai cru devoir, en effet, après cinq ans, le remanier d'un bout à l'autre. I Ce n'est pas que j'aie renoncé au système qui, en 1890, m'a paru le meilleur. Je pense toujours, pour les mêmes raisons S qu'il est impossible à un compilateur de Lee, tures histomques de rédiger lui-même tous les morceaux qu'il insère, et que, tout au moins quand il s'agit de « Lec- tures sur l'histoire du moyen âge », il faut préférer, comme plus clairs et plus facilement assimilables, les extraits choisis ou les résumés de livres modernes aux documents originaux*. Je crois encore qu'il est bon de 1. Préface de la 1'- édition, p. ix-xie. 2. Sur les méthodes employées pom* comjxtser des « Lectures historiques » à l'usage des classes dans les différents pays d'Europe et d'Amérique, voir l'excellent ouvrage de M. R, Altamira, La ense- iianza de la historia, Madrid, ISlJo, in-lC, p. 5'2'2 et suiv. Ti PREFACE. restreindre le nombre des morceaux qui entrent dans la composition du recueil, pour ne pas avoir à restreindre, au détriment de sa valeur, l'étendue de chacun deux : t( Quarante ou cinquante sujets traités, c'est assez pour donner, comme on dit, des clartés de tout, et pour éveiller, sinon pour satisfaire entièrement, la curiosité d'un écolier \ » Loin de changer d"avis, jai résolu au contraire de m- conformer, mieux que je ne l'avais fait d'abord, à ma propre manière de voir. I. « Le livre de lectures, disais-je en 1890, comptée mentaire du précis et du cours oral du professeur, doit contenir peu ou point de documents originaux. » En fait, j'avais inséré dans celui-ci, au milieu de morceaux extraits d'œuvres modernes, quelques text*^s intéressants, mais bruts, sans commentaires (ch. vi, § *2; ch. xi, § 4). Je les ai, cette fois, retranchés, persuadé désormais qu'il faut distinguer très nettement le livre de « Lectures histo- riques )î de ce que l'on appelle, en allemand, le Quellen- 1. P. xiii-xiv. Je disais : (( Si les sujets traités seront en petit nombre, ils seront très Taries, afin que chacun trouve dans le recueil des choses à sa convenance La lecture d'une page colorée de Cha- teaubriand décida, dit-on, la vocation historique d'Augustin Thierry ; je sais des jeunes gens dont la vocation a été suscitée par la noblesse des belles, froides et élégantes synthèses de M, Guizot ou de M. Fustel pe Coulanges; d'autres ont été séduits par les vivantes résurrections de Michelet ou de M. Lavisse; d'autres encore pourraient l'être par la rigueur et la solidité de certaines démonstrations critiques. C'est aflaire de goût et de tempérament. J'en conclus que tous les genres devront être rejtrésentés dans le livre complémentaire ; il v faudra jeter toutes les espèces de bon grain. Ce que l'un ne lira point, l'autre en profitera, et rien ne sera perdu. Des germes seront ainsi déposés dans les cer- veaux, qui fructifieront tôt ou tard. » PRÉFACE. vu biicliy du a Recueil de documents originaux h l'usage des classes ». Les Quellenbiïcher^ sont des instruments d'ensei- gnement nouveaux, très précieux s'ils sont bien faits ; je citerai, comme des modèles, l'Histoire de la France ra- contée par les contemporains de M. B. Zeller, VEnglisli history from conteniporary writers de M. J. York Powel, la Storia cVîlalia narrata cla scrittori contempo- ranei de P. Orsi, le Quellenbuch d'Œchsli pour l'histoire de Suisse, les ouvrages de Richter, de Lehmann, pour l'his- toire d'Allemagne, etc. Mais le livre de Lectures histo- riques est, à mon avis, tout autre chose : c'est une petite bibliothèque choisie d'historiographie moderne. II. J'ai renoncé, d'autre part, à composer des tableaux d'ensemble avec des renseignements empinmtés h plusieurs auteurs. Ce procédé, fort employé, est dangereux. Mais j'ai pris, comme précédemment, la liberté d'élaguer, çà et là, dans les textes reproduits, les preuves, les notes, les phrases surabondantes, pour plus de rapidité ou de clarté. De ce chef et du précédent, cinq morceaux sur qua- rante-trois ont été éliminés. J'en ai supprimé six autres qui m'ont paru vieillis ou, pour d'autres raisons, suscep- tibles d'èlre avantageusement remplacés. On trouvera, par contre, dans cette édition, vingt-cinq morceaux nou- veaux. — La plupart des médiévistes français de premier ordre, dont quelques-uns sont aussi de grands écrivains, sont représentés ici par quelque fragment de leur œuvre'. 1.- Cf. Quellenledure und QueUenbiicher im Unterricht dans Festgabe zur Yersammlunçi Deiiischer Historiker in Mûnchen, Oslern f893, Leipzig, 1895, in-8°, p. 79 et s. 2. U va de soi que j'ai choisi arbitrairement et que j'ai plus d'une Yiii PRÉFACE. Il Mais ce qui différencie surtout cette seconde édition de la première, ce sont les notices bibliographiques, placées au commencement des quatorze chapitres qui correspondent aux articles du programme. Je disais naguère : « Le livre complémentaire, en même temps qu'un choix de morceaux recommandables, doit donner le catalogue d'une bibliothèque idéale. » C'était alors une nouveauté d'introduire, dans un livre de classe, des renseignements bibliographiques, précis et abondants. Depuis, la Bibliographie est devenue à la mode; personne ne la trouve plus « ennuyeuse », parce que tout le monde sait qu'elle est utile'. Dans VHistoire générale du iv* siècle fois regretté d'être obligé de choisir. Les notices bibliographiques, placées au commencement des chapitres, sont faites pour réparer cela ; elles indiquent les ouvrages où, si j'avais eu de la place, j'aurais puisé volontiers. — Il va également de soi qu'insérer quelques pages d'un auteur n'équivaut point à garantir que toutes les affirmations de cet auteur sont exactes dans le détail. Noterait-on, dans deux morceaux d'auteurs différents qui figurent dans ce recueil, de menues contradic- tions, il n'y aurait pas lieu d'en être surpris ou offensé. 1. Il n'est plus nécessaire aujourd'hui de prouver qu'elle est utile. Elle l'est aux étudiants (il n'est pas interdit de penser à eux), aux professeurs et aux gens du monde qui — les spécialistes le constatent tous les jours — recourent souvent, faute d'être bien informés, à des livres détestables, aux premiers livres venus. Elle l'est aussi aux élèves, ne serait-ce qu'en leur donnant la notion de ce que l'activité scienti- fique de notre époque a de ]>rodigieux. — Dans certains pays, le Guide bibliographique scolaire est un ouvrage distinct du a Recueil de do- cuments », du « Précis », et du li^Te de « Lectures ». Voyez W. F. Allen, The reader's Guide io ihe English hislonj, etc. PRÉFACE. IX à nos jours, en cours de publication depuis 1895, chaque chapitre est suivi d'une « Bibliographie » assez déve_ loppée, parfois estimable, des « Documents » et des « Livres » . En même temps que se répandait l'habitude des notices bibliographiques, et, tandis que le public apprenait à s'en servir, nous apprenions à les mieux faire. C'est pourquoi l'on ne sera pas surpris que la Bibliogra- phie jointe à ces Lectures ait été entièrement récrite. Il fallait d'abord la mettre au courant. Or telle est l'acti- vité de la production scientifique internationale que, en cinq ans, la littérature historique est en grande partie renouvelée : des livres, qui étaient classiques, sont rem- placés; des lacunes ont été comblées; tout, ou presque tout, est changé. En parcourant les notices bibliographi- ques de ce recueil, on ne manquera pas d'être frappé du très grand nombre des livTes cités dont la date est posté- rieure à 1890. Cependant j'ai à peine besoin de dire que je me suis attaché à indiquer, non pas les ouvrages uploads/Litterature/ langlois-charles-victor-histoire-du-moyen-age-395-1270.pdf
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- Publié le Mar 12, 2022
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