La condition des femmes au XIXe siècle Durant des siècles, le statut de la femm
La condition des femmes au XIXe siècle Durant des siècles, le statut de la femme demeura bien inférieur à celui de l'homme. Et si la Révolution et son principe d'égalité laissa augurer une amélioration et un changement de statut, il n'en est rien. En effet, bien que la révolution ait réussi à poser des principes d'égalité et reconnaisse à la femme la personnalité civile, le droit de vote n'est toujours pas institué. La femme reste avant tout une épouse et une mère. Elle est un ornement qui se doit de charmer son entourage par sa beauté et son esprit que l'on a pris soin de modeler. De plus, le divorce possible depuis 1792 menace la femme car l'homme peut ainsi la répudier en la laissant démunie si elle est sans famille. Dans le principe, la femme non mariée, placée sous la tutelle de son père, gagne sa liberté le jour de ses vingt et un an. Liberté toute relative si elle se trouve démunie de tout revenu. Ce qui est très souvent le cas car les métiers féminins sont encore rares et déconsidérés. Cependant certaines femmes s'imposent part leur esprit et leurs talents, et essaient de se départir de l'image négative de leur condition. Les femmes françaises du XIXème siècle ne semblaient alors être que de belles figures cachées en coulisse. Bel-Ami et les femmes Madeleine Forestier, Clothilde de Marelle, Virginie Walter et sa fille Suzanne. Au début du roman, Duroy est en manque d'amour. Il réussit à en voler mais il espérait plus et mieux. La première femme dont on entend parler est Rachel, rencontrée aux Folies Bergères. La femme décrite pour la première fois dans ce roman est une femme simple qui n'aide jamais Duroy. La femme la plus importante (Madeleine Forestier) apparaît au chapitre 2 lorsque Duroy est invité à un souper à Forestier. Ce souper est le début de son ascension. Dès leur première rencontre, elle s'imprègne de la nature de Duroy et se rend vite compte que Duroy est un homme lointain lorsqu'il parle de son voyage en Afrique. On sent alors que dans le ménage Forestier, c'est Madeleine qui mène et qui décide de tout. Madeleine a aussi ses faiblesses. Mais dès que Forestier est mort elle laisse espérer à Duroy qu'elle deviendra sa femme et le laisse attendre avant de se donner à lui et de lui avouer son amour. Et elle trompera son mari avec Laroche-Mathieu ce qui mène à un divorce. La deuxième femme que Duroy rencontre à ce dîner, celle qui deviendra par la suite sa maîtresse se nomme Clothilde de Marelle. Clothilde de Marelle est une femme mariée, mais son mari est toujours absent. Elle a aussi une fille prénommée Laurine. Elle finit par tombée amoureuse et elle loue un appartement pour qu'ils puissent s'aimer à l'abri des regards. Leur rupture aura lieu quelque temps plus tard lorsque Duroy lui annonce son mariage avec Madeleine Forestier. Leur deuxième rupture a lieu à cause de Madame Walter. En effet celle-ci, par amour, a enroulé des cheveux autour des boutons de gilet de son amant, Madame de Marelle découvre donc que Duroy a une autre maîtresse et étant très jalouse elle quitte de nouveau son amour. Leur troisième et dernière rupture a lieu à cause du mariage de Bel Ami avec Suzanne, sa maîtresse par amour et par désespoir salira Suzanne et Duroy la battra pour cela. La troisième femme que Duroy rencontre dans ce roman, c'est Virginie Walter, la femme de son patron. Mais elle est maladroite et ne sait pas se comporter avec les hommes. Elle est étouffante. lorsque celui-ci lui déclare son amour, elle résiste mais on sent qu'elle est prête à craquer. Lors de leur rencontre, elle lui avouera qu'elle l'aime depuis plus d'un an en secret. Madame Walter va énormément changer avec Duroy. Elle est folle amoureuse de lui. Mais lui se lasse vite à cause de sa maladresse et de son comportement. Jalouse et triste du comportement de son amant, elle se vengera et enroulera un de ses cheveux autour de chaque bouton du gilet de Duroy. La dernière femme dont Duroy se fera aimer dans ce roman est Suzanne Walter qui n'est autre que la fille de son patron et de sa maîtresse. Elle est amoureuse de lui mais refuse de lui avouer à cause de sa femme. Lorsque celui-ci sera divorcé, elle bravera père et mère pour se marier avec son ami. Elle représente la jeunesse et l'innocence dans ce monde corrompu. Elle se donne à Duroy mais ne se doute pas que celui-ci l'a sûrement épousée à cause de sa dot de 10 millions de francs qui lui permettront de monter encore socialement. Maupassant, dans ce roman met en scène plusieurs caractère, plusieurs « types » de femmes (de la plus naïve à la plus manipulatrice). Il nous montre que les femmes sont indispensables à Georges Duroy car elles lui apportent tout: l'agent, le pouvoir, une place dans la société... Georges Duroy est donc le personnage principal de Bel Ami, mais les femmes y jouent un rôle très important également. Les femmes sont très présentes et jouent un rôle capital dans Bel Ami. En effet, afin de réussir son ascension, George Duroy va utiliser et manipuler les femmes en exploitant ses capacités de séducteur " dis donc mon vieux, sais-tu que tu as vraiment du succès auprès des femmes ? Il faut soigner ça. Ça peut te mener loin. C'est encore par elles qu'on arrive le plus vite" (madame Forestier). Bel-Ami et l’argent « Une moitié de l'espèce humaine est hors de l'égalité ; il faudrait l'y faire entrer : donner pour contre-poids au droit de l'homme le droit de la femme. » Victor Hugo Jean Macé et Victor Hugo pensent que les femmes devraient être plus intégrées dans la société. Il faudrait leur accorder plus d’importance et donc leur donner accès à plus d'éducation. Jean Macé s’adresse ainsi aux membres de la Ligue lors de son discours de clôture du 4-ème Congrès de Tours de 1884 : « Mesdames et Messieurs. J’ai beau regarder, je ne vois pas assez de dames [...] Il faut nous habituer à amener nos femmes avec nous, pour qu’elles vivent de la même vie que nous ». Et l'on reconnaîtra que, même au point de vue de notre égoïsme, il est difficile de composer le bonheur de l'homme avec la souffrance de la femme. Victor hugo - La femme contient le problème social et le mystère humain. Elle semble la grande faiblesse, elle est la grande force. Victor hugo Toutes les femmes sont des filles, il faut s’en servir » ? guy de maupassant Les coeurs des femmes sont comme ces petits meubles à secret, pleins de tiroirs emboîtés les uns da ns les autres ; on se donne du mal, on se casse les ongles, et on trouve au fond quelque fleur desséchée, des brins de poussière - ou le vide ! GUSTAVE FLAUBERT Les coeurs des femmes sont comme ces petits meubles à secret, pleins de tiroirs emboîtés les uns da ns les autres ; on se donne du mal, on se casse les ongles, et on trouve au fond quelque fleur desséchée, des brins de poussière - ou le vide ! Gustave Flaubert “Seul un homme pourrait lancer l’idée que le bonheur d’une femme consiste à servir et plaire à un homme.” Margaret Fuller Argent : cause de tout le mal. Gustave Flaubert Introduction : « … » c’est par cette citation que … Loin d’être propre à (…) , la thématique (…) constitue par ailleurs une intrigue similaire à de nombreux récits. C’est ainsi que dans Le Père Goriot, le personnage d’Eugène de Rastignac bien qu’il soit très riche nous apparaît comme un homme de grande ambition puisqu’il s’éprend pour ses filles d’un amour incomparable après la mort de leur mère. Féder ou le Mari d'argent des bouleversements émotionnels dont sont si souvent victimes les femmes bourgeoises au 19ème siècle." L’argent/ Le héros est Aristide Saccard Lolita Vladimir Nabokov Les Liaisons dangereuses Roman de Pierre Choderlos de Laclos uploads/Litterature/ dissertation-synthese.pdf
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- Publié le Dec 03, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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