2 Encyclopedie des miracles en Coran et Sunnah 1ère partie Amine El Gherbi 2 2

2 Encyclopedie des miracles en Coran et Sunnah 1ère partie Amine El Gherbi 2 2 2 3 Sommaire Dans l’histoire : La civilisation arabo-musulmane au Moyen Age : ....................... 5 Un aveu qui dérange… .......................................... 9 La Kaaba dans les manuscrits récemment découverts : ......................................... 17 Les gens de la Caverne, un miracle de l’histoire ! ......................................................... 27 Le peuple de Loth et la cité renversée : ................. 35 Le personnage de « Hâmân » entre le Coran, les anciens hiéroglyphes égyptiens et la Bible ............................................................... 51 Mohamed le messager de Dieu dans la Torah et l’évangile ! .................................. 59 Mohamed le messager de Dieu dans la Torah et l’évangile 2 ! ............................... 89 Mohamed le messager de Dieu dans la Torah et l’évangile 3 ! ............................... 113 2 4 Mohamed le messager de Dieu dans la Torah et l’évangile 4 ! ............................... 133 Mohamed le messager de Dieu dans la Torah et l’évangile 5 ! ............................... 155 Mohamed le messager de Dieu dans la Torah et l’évangile 6 ! ............................... 183 2 5 Dans l’histoire : La civilisation arabo-musulmane au Moyen Age : L’Islam a placé le savoir et les savants dans un rang éminent en incitant à chercher le savoir, d’autant plus que son miracle est un livre, le saint Coran dont l’un de ses versets dit : « lit au nom de Allah ». En effet, nous sommes les pionniers des sciences car, à une certaine époque, nous avions guidé l’humanité sur les sentiers de la gloire et de la suprématie, et ce, grâce à une élite de savants arabes et musulmans. Ces derniers avaient porté le flambeau qui illuminait les ténèbres de l’ignorance, où sombrait l’Europe. Nous sommes, de ce fait, la nation dotée du plus riche patrimoine, grâce à la succession de plusieurs civilisations. A cette époque de gloire, la langue arabe était la langue universelle des sciences, la majorité des ouvrages scientifiques étaient écrits en langue arabe. A ce titre, la civilisation occidentale moderne est reconnaissante à la civilisation arabo-musulmane, dans son ère d’expansion, pour sa forte contribution au développement de la pensée occidentale. En effet, les européens se sont penchés au Moyen Age sur la 2 6 traduction des ouvrages de la langue arabe vers les diverses langues européennes. Ils se sont également abreuvés des connaissances et du savoir des pôles prééminents de la civilisation arabo-musulmane au cours du Moyen Age, tels que l’Andalousie et Cécile, lors des Croisades et la conquête du Sud-est de l’Europe par les Ottomans. Aujourd’hui, il est de notre devoir de porter le même flambeau, et de continuer le chemin entamé par nos prédécesseurs arabes musulmans, dont nous sommes les descendants. Certes, l’attaque occidentale actuelle contre la civilisation arabo-musulmane, et qui coïncide avec les violences sauvages de l’occident contre les peuples arabo-musulmans, faits qualifiés de guerre contre le terrorisme… ne sont autres qu’une nouvelle guerre des Croisades. Pourvu qu’elle serve de leçon et morale aux arabes et musulmans que nous sommes. Nous devons relever le défi car le savoir est notre ultime issue pour retrouver la puissance et atteindre la gloire. Il est donc de notre intérêt de nous adapter aux tendances mondiales, peut être, serons nous capables de reprendre les devants, comme le faisaient nos ancêtres auparavant. Par ailleurs, les spécialistes de l’histoire des sciences des arabes s’accordent que les trois premiers maîtres des sciences sont Aristote le grec, Al-Farabi le turc musulman, et Avicenne le persan musulman. Al-Farabi (870-950) est l’un des plus célèbres philosophes musulmans, il est un repère de la pensée humaine tant en Orient qu’en Occident. Aux années 50 du 20ème siècle, le monde a célébré le centenaire de sa disparition. Quant à Avicenne (980-1036), il est le pionnier de la pensée humaine à l’époque de l’apogée de la civilisation 2 7 scientifique musulmane, époque ayant connu le rayonnement d’Avicenne, d’Ibn Al-Haytham et d’Al- Biruni. Les savants occidentaux se sont mis à traduire les œuvres d’Avicenne en latin, qui furent traduites par la suite dans presque toutes les langues. Sa philosophie a considérablement inspiré les philosophes l’ayant succédé. En effet, l’italien Dante le positionne dans les rangs d’Hippocrate et de Galenus. Alors que George Sarton a qualifié Ibn Al- Haytham (965-1038) dans son ouvrage « Science ancienne et ville moderne » du plus illustre scientifique musulman qui s’est intéressé à l’optique. Ibn Al-Haytham, égyptien musulman, considérait que la qualité de base des bonnes mœurs, celle du savant vertueux, est de faire valoir la raison sur la passion. N’est ce pas un exemple à suivre, toujours valable bien qu’un millénaire qui nous sépare de son époque. Abu Al-Rayhan Al Biruni (963-1048), musulman afghan, était doté d’une pensée unique, il est, selon l’orientaliste Skhaou, le plus illustre penseur scientifique et le plus émérite savant de tous les temps. Alors que l’orientaliste américain « Iriobob » affirme que tout répertoire énumérant les grands savants doit obligatoirement faire occuper à Al-Biruni un rang distingué. En outre, et quant au philosophe arabo-andalous Averroès (Ibn Rochd) (1126-1198), « Rom Landau » dans son ouvrage « The Arab Heritage of Western Civilization », souligne à son propos : « les philosophes occidentaux n’auraient pas pu atteindre leurs exploits actuels s’ils n’avaient pas pris comme point de départ les recherches d’Averroès en philosophie ». 2 8 2 9 Un aveu qui dérange… La lettre-préface adressée par saint Jérôme, auteur de la Vulgate, au pape Damase, au IVe siècle, préfaçant l’amalgame et la rectification des évangiles qu’il venait de terminer, représente incontestablement un document qui dérange, un document qui met terme à leur dite « révélation divine » ou « sacralité », prises comme prétexte pour l’évangélisation du monde, et surtout pour l’éradication de l’Islam et des musulmans. Nul n’ignore combien ces textes suscitèrent de critiques et de débats, de sorte qu’au XVI° siècle, le concile de Trente a dû mettre fin à ces controverses et les imposa disant que : « Dieu est l’auteur unique de l’un et de l’autre » Testament, et de terminer ce décret en précisant : « Si quelqu’un ne reçoit pas ces livres pour sacrés et canoniques dans leur totalité, avec toutes leurs parties, tels qu’on a coutume de les lire dans l’Église catholique et qu’on les trouve dans la vieille édition de la Vulgate latine ; s’il méprise en connaissance de cause et de propos délibérée les traditions susdites : qu’ils soit anathème » (Conciles Œcuméniques, t. II, p. 663). 2 10 Comme les débats concernant leur véracité ne cessèrent point, le I° concile du Vatican (1869-1870) a dû « nuancer » le décret du concile de Trente, en précisant que « Ces livres de l’Ancien et du Nouveau Testament tels qu’ils sont énumérés dans le décret de ce concile et tels qu’on les trouve dans l’ancienne édition latine de la Vulgate, doivent être reçus pour sacrés et canoniques dans leur intégrité, avec toutes leurs parties (…) parce qu’écrits sous l’inspiration du Saint-Esprit, ils ont Dieu pour auteur et ont été transmis comme tels à l’Église » (id. p. 806). Puis précise dans le canon N° 4 concernant la révélation : « Si quelqu’un ne reçoit pas les livres de la sainte Écriture comme sacrés et canoniques, dans leur intégrité et avec toutes leurs parties, tels qu’ils sont énumérés par le saint concile de Trente, ou s’il nie qu’ils soient divinement inspirés, qu’il soit anathèmes » ! (Id. p. 810). Au concile Vatican II (1965) s’opère un changement catégorique. Au chapitre III, sous le titre concernant l’inspiration divine, on trouve : « En effet, les livres entiers tant de l’Ancien que du Nouveau Testament, avec toutes leurs parties, la sainte Mère Église, de par la foi apostolique, les tient pour sacrés et canoniques, parce que rédigés sous l’inspiration de l’Esprit Saint, ils ont Dieu pour auteur et qu’ils ont été transmis comme tels à l’Église elle-même. Mais pour composer les Livres sacrés Dieu a choisi des hommes, et il a eu recours à leur service dans le plein usage de leurs facultés et de leurs forces propres, de façon à ce que, lui-même agissant en eux et par eux, ils transmissent par écrit, en vrais auteurs, tout ce que lui-même voulait et rien d’autre que cela. Dès lors, puisque tout ce que les auteurs inspirés ou 2 11 hagiographes affirment doit être tenu pour affirmé par l’Esprit Saint, il faut par conséquent professer que les livres de l’Écriture enseignent fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu a voulu voir consignée dans les saintes Lettres en vue de notre salut » (id. p. 976). Quelques lignes plus loin on lit : « Pour découvrir l’intention des hagiographes, il faut, entre autres choses, prendre aussi en considération les genres littéraires ». A la page suivante on trouve au canon 15 : « Bien que ces Livres contiennent aussi des choses imparfaites et provisoires, ils font cependant preuve d’une véritable pédagogie divine ». Et à la page suivante, canon 19, on lit la confirmation suivante : « La sainte Mère Église a tenu et tient fermement uploads/Litterature/ encyclopedie-des-miracles-en-coran-et-sunnah-amine-el-gherbi.pdf

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