Français 11ème Analyse de texte - marche à suivre Introduction 1) petite présen
Français 11ème Analyse de texte - marche à suivre Introduction 1) petite présentation de l’auteur (nom et prénom, nationalité, dates, quelques éléments biographiques, quelques titres de ses oeuvres) 2) Bref résumé de l’histoire (entière) en quelques phrases 3) Situation de l’extrait dans l’histoire et résumé de l’extrait : que s’est-il passé avant (en priorité les événements qui ont une importance pour l’extrait à analyser, qui sont les protagonistes présents, que se passe-t-il dans l’extrait, et éventuellement après ?) Analyse 1) narrateur et point de vue : A. qui raconte : 1ère ou 3ème personne B. point de vue : focalisation interne sur un personnage (si oui, lequel), focalisation externe ou focalisation zéro (narrateur omniscient) 2) Ordre et vitesse de narration : A. chronologique ou non (flashback ou anticipation) B. accélération ou ralentissement du récit (scène, ellipse, pause, sommaire) 3) Personnages intervenant dans l’extrait : A. signes distinctifs et traits de caractère B. rôle dans l’histoire C. éventuellement liens avec d’autres personnages, évolution des personnages 4) Contenu et style : A. idée(s) principale(s) de l’extrait B. figures de style (comparaisons, métaphores, personnifications) C. liens avec d’autres extraits du roman ou passages de l’extrait D. importance de l’extrait dans l’histoire Conclusion Ton avis sur le livre (justifié par des arguments) 1 Le résumé Un résumé est une manière courte de raconter l’histoire d’un roman, d’une pièce de théâtre ou d’une nouvelle par exemple. En principe, le résumé présente les personnages principaux, situe et relate les événements principaux de l’histoire ; il les raconte chronologiquement et contient toutes les étapes du schéma narratif. (Si on résume un chapitre ou un extrait, il n’y a pas forcément le schéma narratif, il faut simplement se concentrer sur les actions et événements principaux qui y sont racontés, en n’oubliant pas de répondre aux questions qui, où et quand ?) Schéma narratif (ou schéma quinaire) 1) situation initiale (où, qui et quand ?) 2) noeud (élément déclencheur, c’est là que l’histoire commence vraiment) 3) actions ou péripéties : les actions qui sont provoquées par l’élément déclencheur et qui vont mener au dénouement 4) dénouement : action qui met fin à l’histoire 5) situation finale : nouvelle situation des personnages à la fin de l’histoire (cette dernière partie n’est pas toujours exprimée) Méthode de résumé 1) lire (ou écouter) le texte puis, dans la mesure du possible, le laisser de côté et retrouver l’essentiel dans sa tête 2) faire un plan qui liste les réponses à ces questions : A. Qui ? Quand ? Où ? B. Quoi ? (actions, événements principaux) C. Eventuellement Pourquoi ? Comment ? 3) Ecrire le résumé C. Utiliser le présent comme temps principaux D. Utiliser les indications de temps et de lieu variées E. Utiliser des mots de liaison logique (donc, et, mais, pourtant, …) F. Utiliser des désignations précises pour les personnages 2 Situer un passage On commence par faire un résumé très efficace de l’histoire en quelques phrases (« C’est l’histoire de … »), du début à la fin, comme pour la raconter à quelqu’un qui ne la connaîtrait pas. Utiliser le schéma narratif peut être très utile pour faire ce résumé. Introduire les personnages en expliquant très brièvement qui ils sont et les situer les uns par rapport aux autres (ex. Marie, une jeune Suissesse de 24 ans, est venue à Berlin rencontrer son grand-père allemand Matthias Berg). Pour situer ensuite l’extrait à analyser dans l’histoire, l’important n’est pas de dire qu’il se trouve au début, au milieu ou à la fin du livre, car ce sont des indications floues. Les informations données dans les pages qui précèdent ne sont pas toujours suffisantes non plus, car d’un chapitre ou d’une page à l’autre, on parle parfois de tout autre chose. Il s’agit donc de repérer les éléments de l’histoire qui appariassent dans l’extrait : il faudra ensuite donner les informations nécessaires sur l’histoire pour pouvoir comprendre de quoi on parle. On peut terminer la mise en situation en expliquant en 2-3 phrases ce qui se passe dans l’extrait. Les personnages Une bonne présentation des personnages nécessite une importante préparation : repérer dans le roman, la pièce ou la nouvelle les passages où on donne des informations sur les différents personnages et rassembler ces infos. A partir de là, on peut préparer un portrait assez complet des personnages : identité (âge, nationalité, …), profession et/ou occupation, traits de caractère, traits physiques, signes ou éléments distinctifs, liens avec les autres personnages, rôle dans l’histoire. Choisir enfin les éléments qui semblent les plus pertinents à présenter, en rapport avec l’extrait à analyser. ATTENTION, même si évoquer 1 ou 2 événements de l’histoire est parfois nécessaire pour situer un personnage, il ne faut pas commencer à raconter toute la trame de l’histoire dans la présentation des personnages, car on le fait déjà dans le résumé et la situation. Il faut aussi éviter de répéter les mêmes informations en passant d’un personnage à un autre (ex. Marie est la petite-fille de Matthias … Matthias est le grand-père de Marie). Focalisation 3 En littérature, le terme de focalisation désigne le foyer de la perception de l’univers contenu dans un texte narratif ou le point de vue à partir duquel les éléments de cet univers sont décrits et racontés (un peu comme l’oeil de la caméra dans un film). On distingue habituellement 3 types de focalisation : focalisation externe, focalisation interne et focalisation zéro (omnisciente). 1. Focalisation externe Le narrateur est en position de témoin extérieur à l’action et aux personnages. Le lecteur ne dispose que d’un foyer de perception restreint, limité aux dialogues et aux gestes des personnages. Dans ce cas, les personnages en savent plus que le lecteur. Ce point de vue donne une impression d’impartialité et d’objectivité, car la réalité décrite se limite à son apparence extérieure. Il n’y a pas d’explication. Le narrateur est invisible. 2. Focalisation interne Le narrateur raconte la scène à travers le regard ou les pensées d’un personnage. Le foyer de perception grâce auquel le lecteur prend connaissance de l’histoire est réduit. La vision est limitée et subjective. On trouve alors de nombreux verbes de perception (entendre, dire, écouter, voir, remarquer…). La vision du temps et de l’espace est également subjective. Dans ce cas, le lecteur en sait autant que les personnages. Le narrateur se confond avec un ou plusieurs personnages. RQ : on parle parfois de focalisation interne pour un récit à la 1ère personne, mais au sens strict, la focalisation ne s’applique qu’à un récit à la 3ème personne). 3. Focalisation zéro Le narrateur est le plus souvent omniscient. Il a une vision d’ensemble de l’espace et du temps : il connaît tout de ses personnages et fait partager son savoir au lecteur. Ce point de vue permet à l’auteur de donner une vision illimitée de l’intrigue et des personnages. Le lecteur connaît alors les pensées et les actes, le passé et le présent, l’ici et l’ailleurs, comme s’il était situé au-dessus de tout. C’est le « point de vue de Dieu ». Dans ce cas, le lecteur en sait plus que les personnages. La focalisation zéro est aussi propice aux commentaires et à l’expression d’opinions personnelles du narrateur. Le narrateur se confond avec l’auteur. Ordre de narration 4 1. Chronologique Le narrateur raconte les événements dans l’ordre de l’histoire. Les indicateurs temporels situent les faits dans le temps et permettent au lecteur d’en percevoir le déroulement. 2. Non chronologique Le narrateur peut ne pas respecter l’ordre des événements en racontant les événements dans un ordre différent de celui de l’histoire. Il peut raconter un événement qui s’est passé avant le récit raconté. C’est la rétrospection ou le retour en arrière (on utilise aussi le mot anglais « flashback » ou le terme savant d’ « analepse »). ex. le narrateur a besoin de rappeler un événement passé qui explique le comportement d’un personnage. Ou bien un personnage se rappelle des souvenirs d’enfance. Le narrateur peut raconter un événement qui se passera bien plus tard. C’est l’anticipation (qu’on appelle aussi « prolepse »). ex. le narrateur donne au lecteur des informations que les personnages de l’histoire ignorent, éveillant ainsi la curiosité du lecteur (« et cela allait mal se passer … »). Ou bien l’un des personnages se projette dans le futur, a un pressentiment ou fait une « prophétie ». 5 Vitesse de narration L’histoire avance, les événements se déroulent à un certain rythme. Le récit n’en rend pas compte de manière égale : il s’attarde parfois sur un événement, accélère, s’arrête, repart, … Un auteur peut donc ralentir ou accélérer le rythme de son récit en détaillant ou en résumant certains événements. Il y a 4 vitesses de narration : 1. La scène La scène correspond à un moment important du récit. Les événements sont racontés en détail, les paroles et les pensées des personnages sont rapportées comme en temps réel. La scène réalise plus ou moins l’égalité de temps entre histoire et récit (l’égalité parfaite n’est réalisée que dans les dialogues sans commentaires). uploads/Litterature/ examen-marche-a-suivre-pour-l-x27-analyse-de-texte.pdf
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- Publié le Jul 03, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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