1 Module I : La Boîte à Merveilles + poèmes lyriques Séquence : 1 Durée : 2 heu

1 Module I : La Boîte à Merveilles + poèmes lyriques Séquence : 1 Durée : 2 heures Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat. Activité : Travaux encadrés. Compétence visée : acquérir la méthodologie de la recherche. Objectif : élaborer un travail documentaire. Déroulement de la séance Etapes Activités du professeur Tâches de l’élève Présentation de la tâche à accomplir En cherchant dans des livres et sur internet, essayez de trouver des informations sur la vie d’Ahmed Sefrioui, ses œuvres, ainsi que les personnages et le résumé de son œuvre «La Boîte à Merveilles». Les élèves seront invités à faire des recherches hors classe en travaillant en groupe. Evaluation des travaux Le professeur demande au chef de chaque groupe de présenter le travail devant les élèves. -le leader de chaque groupe présente le travail du groupe. -les élèves évaluent les travaux réalisés. Rédaction collective A partir des données collectées par les élèves, on présentera un aperçu sur la littérature maghrébine d’expression française, une biographie de l’auteur, le résumé, et les personnages de œuvre. Les élèves participent ensemble dans l’élaboration de cette tâche. 2 Travaux encadrés : 1. La littérature maghrébine d’expression française : a- Qu’ est-ce que la littérature maghrébine d’expression française ? Au lendemain de la seconde guerre mondiale (1945-1950) des écrivains marocains, algériens et tunisiens ont écrit des romans en langue française où ils ont parlé des coutumes et traditions de leurs sociétés respectives, des souffrances de leurs peuples écrasés par la colonisation, de leur vie d’être humain. b- Quelques auteurs de cette littérature : C’est en Algérie que le premier roman fut écrit en 1920 par Ben Si Ahmed Bencherif ; il s’intitule Ahmed Ben Mostapha. Plusieurs écrivains se font remarquer, dont Mouloud Feraoun( Le fils du pauvre), Ahmed Sefrioui ( Le Chaplet d’ambre) et Driss Chraïbi(Le passé simple en 1954) Rachid Boujadra, Nabil Farés, et Mohamed Khair-Eddine(légende et vie d’Agoun’chich), Abdellatif Laâbi, Tahar Ben Jelloun...(en 1970), Rachid Mimouni, Abdelhak Serhane...Avec l’avènement du XXIème siècle d’autres écrivains viennent de voir le jour, entre, Jaydane, 2006. c- Les courants de la littérature maghrébine. 1. Le courant« ethnographique» où abonde les thèmes folkloriques ; le but de cette littérature est de faire plaisir aux lecteurs européens curieux de connaitre le secret de la vie au Maghreb, mais surtout de préserver l’identité culturelle par le biais de l’évocation des images authentiques (Mouloud Feraoun, Ahmed Sefrioui, Mohammed Dib). 2. Le courant «esthétique» né au besoin d’exprimer son monde intérieur ( Mohammed Dib, Assia Djebar). 3. Le courant de contestation : l’écrivain dévoile les tares de la colonisation et critique sa société ( Kateb Yassine, Albert Memmi, Driss Chraîbi). 4. Le courant de combat et de résistance : il mène un combat contre l’occupation française et prône la libération (Mohammed Dib, Assia Djebar, Kateb Yassine). d- La biographie de l’auteur : Ahmed Sefrioui est né en 1915 à Fès. Ses parents étaient d’origine berbère, mais la famille finit par être arabisée. Il passa son enfance dans la médina, ce qui explique en grande partie la fréquente allusion de cet espace dans son œuvre, plus particulièrement dans la Boîte à merveilles. Il fréquenta l’école coranique, passage presque obligé à l’époque, puis rejoignit le collège Moulay Driss. Il travailla comme journaliste dans le quotidien l’Action du peuple puis devint conservateur du musée Addoha, toujours dans sa ville natale. En 1938, il fut nommé comme fonctionnaire attaché au ministère de la culture, puis au ministère de l’éducation nationale et enfin au ministère du tourisme (service des Monuments historiques) dans la capitale Rabat. En 1947, son recueil de nouvelles le Chapelet d’ambre fut couronné par le grand prix littérature du Maroc. Une distinction dont aucun auteur marocain n’avait bénéficié jusque-là. Ahmed Sefrioui est mort le 25 février 2004. 3 e-Résumé de l’œuvre : (NON) Le narrateur- personnage raconte son enfance alors qu’il avait six ans. Par un va et vient entre le point de vue du narrateur adulte et du narrateur enfant, le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui n’a de véritable ami que sa boîte à merveilles. En faisant le bilan de son enfance le narrateur raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de ses condisciples, présente la maison Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d’une façon qui passionnait son auditoire. De part son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier. La figure sereine du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il en vient aux mains avec le courtier avant d’acheter les bracelets à sa femme. Cet incident précède l’annonce de la perte du capital dans le souk. Ce qui a causé la pauvreté à la famille. Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès pour travailler comme moissonneur. Après un mois d’absence, il rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse. Ce qui lui permet d’exprimer son soulagement quant à ce dénouement. f-Les personnages de l’œuvre :  Abdellah : épicier du quartier connu pour son grand talent de conteur lequel fascine Sidi Mohammed.  Fatma Bziouya : voisine de la famille de Sidi Mohammed.  Fqih : vieil homme qui dirige le Msid. Il est connu par sa sévérité avec les enfants dont il prend l’éducation en charge.  Lalla Aicha : amie de la mère de Sidi Mohammed. les deux femmes échangent les visites et se racontent des secrets en présence de l’enfant qui enregistre tout ce qu’elles se disent à haute voix.  Lalla Kanza : voyante qui habite au rez-de- chaussée de Dar Chouafa. Le narrateur lui prête des pouvoirs surnaturels.  Lalla Zoubida : mère de Sidi Mohammed. C’est une jeune femme connue pour sa fidélité à son mari et sa sincérité en amitié, mais aussi pour son caractère flamboyant qui lui attire bien des ennuis.  Maâlem Abdeslem : père de Sidi Mohammed. C’est un homme bon et généreux qui place sa famille au-dessus de toute autre considération.  Moulay Larbi : époux de Lalla Aïcha. Il l’abandonne et se marie avec une jeune fille, mais il finit par retourner auprès de sa première femme après avoir répudié la seconde.  Sidi Mohammed : héros du roman. C’est un enfant âgé de six ans qui se distingue de ses semblables par sa curiosité d’apprendre et de découvrir le secret des choses.  Rahma : voisine de la famille de Sidi Mohammed. Elle a un tempérament qui va de la violence à la fragilité. Ses talents de conteuse force l’admiration du jeune héros.  Salama : ancienne esclave. C’est grâce à sa médiation que Moulay Laarbi épouse la fille du coiffeur.  Zhor : voisine de Lalla Aïcha dont la jeunesse et la beauté fascine Sidi Mohammed. uploads/Litterature/ sequence-1-travaux-encadres-bm-mrakchikhalid.pdf

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