« L’enfant noir de Camara laye » INTRODUCTION L’enfant noir, le premier roman p
« L’enfant noir de Camara laye » INTRODUCTION L’enfant noir, le premier roman publié par Camara Laye en 1953 est une œuvre autobiographique qui narre la vie de l’auteur. Ce roman nous procure une idée sur les réalités socio-culturelles de l’Afrique noir. Ce roman Africain est connu et très étudié dans les établissements scolaires européens. Ce succès s’explique par le fait que le héros est jeune et surtout que Camara Laye a cherché à rendre accessible la culture africaine par l’utilisation de descriptions et en évitant de s’engager dans la voie tortueuse de la politique. Nous allons à travers cette rédaction étudier l’œuvre en présentant la biographie et la bibliographie de l’auteur, les différents personnages du livre et les résumes des chapitres. EXPOSE 1 « L’enfant noir de Camara laye » I- BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR Ecrivain Guinéen, Camara Laye est né à Kouroussa, un village de Haute- Guinée, le 1er janvier 1928. Après des études de langue française, il part à Conakry, la capitale, poursuivre sa scolarité. Titulaire d’un C.A.P de mécanicien, il tente, sans succès, de devenir ingénieur en France. C’est alors que Camara Laye, qui traverse une période de désarroi, publie L’enfant noir, son premier roman, en 1953 et, un an plus tard, Le regard du roi. En 1956, à l’époque où la Guinée s’apprête à devenir indépendante, il retourne à Conakry et, jusqu’en 1963, occupe des fonctions importantes au Ministère de l’information, avant de s’exiler définitivement au Sénégal devant la dérive dictatoriale du régime de Sékou Touré qu’il dénoncera en 1966 dans Dramouss, son dernier roman. Egalement auteur du Maitre de la parole, un recueil de contes griots qui retracent la genèse du Mali, Camara Laye est mort à Dakar, le 4 février 1980. II- LES ŒUVRES DE CAMARA LAYE Le premier roman de Camara Laye, L'Enfant noir, publié en France en 1953, a reçu le Prix Charles Veillon 1954. Dans ce roman, il dépeint avec nostalgie son enfance heureuse, ses parents, son éducation, le rituel de la circoncision qui est un élément important dans l'initiation à la culture malinké et la fin de sa EXPOSE 2 « L’enfant noir de Camara laye » jeunesse. Ce livre connut un tel succès qu'il fut adapté en film : L'Enfant noir par Laurent Chevallier, sorti en 1995. Le Regard du roi, publié en 1954, est un récit allégorique et initiatique, avec comme héros un blanc qui, s'étant fait rejeter par ses compatriotes, tente d'accéder à la sagesse profonde de l'Afrique avec l'aide de maîtres spirituels noirs. Dramouss (A Dream of Africa) a été publié à Paris en 1966, brisant ses douze années de long silence. Il poursuit l'histoire de Fatoman, mais est plus politique ; Fatoman, après son retour à son domicile, a des difficultés à se réajuster à son entourage en Afrique. La vision idéalisée de la vie qu'il s'était faite à l'étranger est corrompue par la violence politique. Sékou Touré apparaît dans le récit, à peine déguisé, comme « Le Big Brute ». En prison, Fatoman rêve d'un lion noir apportant la paix en Guinée. Son dernier livre, Le Maître de la parole, publié en 1978, est une transcription de l'épopée de Soundiata, une épopée orale consacrée à Soundiata Keïta, l'empereur mandingue mort en 1255. Fruit d'une enquête de vingt ans auprès des griots malinkés, l'ouvrage se fonde en particulier sur la récitation de l'épopée faite à Camara Laye par le griot Babou Condé ; mais Camara Laye la romance en partie afin de la rendre accessible à un lectorat plus large. III- ETUDE DE L’ŒUVRE 1- Les personnages du livre Camara Laye : personnage principale Mère : des pouvoirs spéciaux, puînée de jumeaux, une influence grande sur les animaux Père : forgeron, a un serpent noir comme génie Mamadou : l'oncle religieux à Conakry Awa & N'gady : les femmes de Mamadou Sékou : l'autre oncle qui habite à Conakry Marie : l'amie de Laye, amitié profonde, on danse, écoute de la musique ensemble EXPOSE 3 « L’enfant noir de Camara laye » Check : Le meilleur ami de Laye, très malade, il est mort Kouyaté : un autre ami de Laye 2- Résumé des chapitres a) CHAPITRE 1 L'enfant qui fait l'objet du titre de l'ouvrage nous y est présenté pour la première fois sous le signe du serpent, l'animal totem de son père et du clan des forgerons. Outre la description des lieux de son enfance-la concession, l'atelier du père, la case de la mère, celle du père et de la véranda attenante où il aime à jouer-, le chapitre évoque la lente initiation de l'enfant aux significations du serpent, animal dangereux sauf à en adopter, comme son père, le bon spécimen. Le petit serpent noir que caresse son père à la fin du chapitre est l'animal totem du clan des forgerons, dont l'enfant se demande s'il héritera, ou s'il lui préférera le chemin de l'école. b) CHAPITRE 2 Une femme ayant besoin d'un nouveau bijou pour une fête religieuse arrive chez le père du narrateur, qui est orfèvre, avec un griot qui est censé inspirer l'artisan. Suivant les exigences rituelles, le père s'est purifié le matin même, prévenu par son génie de la tâche qu'il aurait à accomplir ce jour-là. L'enfant apprécie la transformation quasi magique de l'or en bijou et l'extraordinaire travail de son père, qui est aidé dans sa tâche par la présence du petit serpent noir. La femme à qui le bijou est destiné s'émerveille devant le spectacle elle aussi, mais la mère du narrateur ne partage pas l'admiration de celle-ci, croyant au contraire que le travail de l'or ne peut que nuire à la santé de son mari. c) CHAPITRE 3 La visite à la concession son oncle Lansana représente un moment privilégié pour l'enfant, qui fait le voyage de Kouroussa à Tindican accompagné du frère cadet de celui-ci. Ce voyage se caractérise par des dialogues enjoués qui aident l'enfant à supporter la difficulté de marcher si longtemps et finit par l'accueil de l'enfant par sa grand-mère. EXPOSE 4 « L’enfant noir de Camara laye » L'enfant passe son séjour à Tindican à bien manger, à jouer avec les autres enfants, et à aider ceux-ci à chasser les oiseaux et les autres bêtes des champs cultivés. Le narrateur se distingue des autres enfants par ses habits d'écolier. La journée se termine par un repas de famille où Lansana, enfin rentré des champs, se montre bienveillant vis-à vis du petit. d) CHAPITRE 4 La moisson du riz du mois de décembre est un effort communautaire puisque toutes les familles font la récolte générale le même jour. Les hommes sont responsables de la moisson proprement dite; les femmes, de leur côté, sont responsables de nourrir les travailleurs et les enfants. La moisson est présentée comme un événement joyeux auquel la communauté participe avec allégresse, chantant et travaillant au rythme du tam-tam. Quant au narrateur, il participe à la moisson en aidant son jeune oncle. Son travail consiste à prendre les bottes d'épis récoltées par son oncle, les débarrasser de leurs tiges, les égaliser, et porter les gerbes au milieu du champ. Le narrateur reconnaît la dureté du travail et voudrait bien manier à son tour la faucille, mais son oncle l'avertit que ce travail de faucheur ne sera sans doute jamais le sien. e) CHAPITRE 5 On apprend que, revenu à Kouroussa, le narrateur demeure chez sa mère, à la différence de ses frères et sœurs, qui dorment chez leur grand-mère paternelle. C'est dans ce chapitre que le narrateur nous fait le portrait de sa mère, une femme généreuse qui est chargée de la préparation de la nourriture, de l'éducation des enfants. Elle traite les apprentis de son mari comme ses propres enfants, les nourrissant et s'occupant de tous leurs besoins. Cette femme se distingue non seulement par sa naissance noble et son air d'autorité, mais surtout par ses pouvoirs spéciaux qui lui viennent de sa position de puînée de jumeaux et du totem familial, le crocodile. Elle a une influence remarquable sur les animaux et peut puiser dans l'eau du Niger sans craindre l'attaque des crocodiles. Le narrateur apprécie les prodiges effectués par sa mère tout en reconnaissant, de son point de vue adulte, leur nature fabuleuse. f) CHAPITRE 6 Le narrateur fréquente l'école coranique et, plus tard, l'école française. Dans l'une comme dans l'autre, les rapports entre filles et garçons se caractérisent par EXPOSE 5 « L’enfant noir de Camara laye » la moquerie universelle. Cependant le narrateur développe un rapport différent avec Fanta, l'amie de sa sœur. C'est le maître d'école qui représente l'autorité, faisant régner le silence et ayant recours aux punitions corporelles. Les enfants, pour leur part, sont calmes et attentifs. Les grands sont souvent les bourreaux des petits, les forçant à faire les corvées imposées par le maître. Lorsque leurs interventions deviennent trop brutales, les parents interviennent, contraignant enfin le directeur de changer de poste. g) CHAPITRE 7 Le rite de Kondèn Diara constitue la première épreuve de l'initiation des jeunes incirconcis au monde adulte. uploads/Litterature/ expose-camara-laye 1 .pdf
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- Publié le Dec 20, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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