Fantasy La fantasy [fantazi] , ou fantasie [fɑ̃tazi] (terme issu de l'anglais f

Fantasy La fantasy [fantazi] , ou fantasie [fɑ̃tazi] (terme issu de l'anglais fantasy [ˈfæntəsi] litt. « imagination » ; à ne pas confondre avec la fantaisie musicale, ni avec le terme allemand Phantasie [fantaˈziː] qui désigne le concept psychologique de fantasme), est un genre littéraire présentant un ou plusieurs éléments surnaturels qui relèvent souvent du mythe et qui sont souvent incarnés par l'irruption ou l'utilisation de la magie. La fantasy fait partie des littératures de l'imaginaire. Dans la fantasy comme dans le merveilleux, le surnaturel est généralement accepté, voire utilisé pour définir les règles d'un monde imaginaire, et n'est pas nécessairement objet de doute ou de peur. Cela distingue la fantasy du fantastique où le surnaturel fait intrusion dans les règles du monde habituel, et de l'horreur où il suscite peur et angoisse. Par extension, à partir du genre littéraire, on parle aussi de fantasy à propos d'illustrations, de bandes dessinées, de films, de jeux, etc. Couverture du magazine pulp américain Weird Tales d'août 1934 figurant une aventure de Conan par Robert E. Howard. 1 2 1 3 4 Définition Histoire Origines Littérature Diffusion dans d'autres médias Sous-genres Créatures récurrentes Romans et cycles principaux Autres médias Illustration Bande dessinée Bande dessinée occidentale Mangas Bandes dessinées en ligne Musique XIXe – XXe siècles Fin XXe -début XXIe siècle Sagas audio numériques Cinéma Films en images réelles Films d'animation Europe États-Unis Japon Télévision Séries en images réelles Séries animées Téléfilms et télésuites Jeux de société Jeux de rôle Jeux de figurines Jeux de cartes à collectionner Livres-jeux Jeux de société classiques Jeux vidéo Jeux d'action Jeux d'aventure et de rôle Jeux de stratégie Jeux en ligne massivement multijoueur Parcs d'attractions Festivals, conventions et prix Notes et références Bibliographie Ouvrages Voir aussi Articles connexes Liens externes Sommaire Le Journal officiel du 23 décembre 2007 a adopté le néologisme « fantasie » comme équivalent du grec fantasia (« imagination ») en la définissant de la manière suivante : « genre situé à la croisée du merveilleux et du fantastique, qui prend ses sources dans l'histoire, les mythes, les contes et la science-fiction » . De son côté, le Grand dictionnaire terminologique de l'Office québécois de la langue française a proposé en 2003 le terme « merveilleux » . En pratique, le mot anglais reste le plus utilisé, aux côtés de termes français recouvrant des domaines voisins mais non identiques, en particulier le merveilleux . Dans son acception actuelle, le terme « fantasy » serait apparu pour la première fois aux États-Unis avec la revue The Magazine of Fantasy en 1949 . Employé d'abord dans le domaine littéraire, il s'est étendu par la suite aux arts picturaux, au cinéma, aux jeux (jeu de rôle et jeu vidéo notamment) et à la musique. Pour l'écrivain et éditeur André-François Ruaud, la fantasy peut être considérée comme un sous-genre du fantastique : « La fantasy est une littérature fantastique incorporant dans son récit un élément d'irrationnel qui n’est pas traité seulement de manière horrifique, présente généralement un aspect mythique et est souvent incarné par l’irruption ou l’utilisation de la magie. » — André-François Ruaud, Cartographie du merveilleux . À l’inverse [pas clair], Marie-Cécile Guernier part de la définition du dictionnaire historique Robert : « le mot fantasy se rapporte au mot ancien français fantasie regraphié fantaisie vers 1450. Issu du grec phantasia, “apparition”, “image qui s’offre à l’esprit”, “imagination”, puis du latin phantasia ou fantasia, “image, concept” […]. Il faut aussi le rapprocher des mots dérivés des étymons : fantasme […], fantasmagorie, fantastique » ; puis de deux définitions de spécialistes du genre dont celle d’André- François Ruaud : « Une littérature qui se trouve dotée d’une dimension mythique et qui incorpore dans son récit un élément d’irrationnel au traitement non purement horrifique, notamment incarné par l’utilisation de la magie » pour souligner l’insuffisance des critères énoncés à définir la fantasy, qui est « bien plutôt une remise au goût du jour de la littérature d’imagination, entre merveilleux et fantastique, dont on peut repérer les étapes et les traces » [réf. nécessaire]. Selon la chercheuse Anne Besson, qui s'appuie sur la tradition littéraire française distinguant merveilleux et fantastique , la fantasy est une incarnation moderne et un prolongement du genre littéraire du merveilleux et n'est en aucun cas un sous-genre du fantastique. En effet, ce dernier se définit comme l’intrusion du surnaturel dans un cadre réaliste, autrement dit l’apparition de faits inexpliqués et théoriquement inexplicables dans un contexte connu du lecteur. Dans la fantasy, la magie ne pose pas question et les univers « surnaturels » sont acceptés comme naturels et rationnels par le lecteur . Le roman de fantasy serait alors une sorte de conte merveilleux. De même, J. R. R. Tolkien, auteur fondamental du genre, inscrivait son œuvre dans ce qu'il appelait la « Faërie », sorte de conte de fée. « La Faërie recèle bien d'autres choses, en dehors des fées et des elfes, mais aussi des nains, sorcières, trolls, géants et dragons : elle recèle les mers, le soleil, la lune, le ciel ainsi que la terre et toutes les choses qui s'y trouvent : arbres et oiseaux, eau et pierres, pain et vin, et nous-mêmes, mortels, lorsque nous sommes gagnés par l'enchantement. » — J. R. R. Tolkien, Du conte de fées . Toutefois, compte tenu de la troisième loi de Clarke, selon laquelle Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie , la frontière entre fantasy et science-fiction est d'autant plus malaisée à définir que certains auteurs de SF, comme Poul Anderson ou Robert A. Heinlein, se sont amusés à bâtir des univers autour de cette ambiguïté. Définition 2 5 6 7 8 9 10 11 12 Le point commun de nombreux romans de fantasy est qu'ils se déroulent dans des mondes parallèles, ou dans des contextes qui peuvent éventuellement s'interpréter comme un lointain passé oublié (s'inspirant du Moyen Âge ou de l'Antiquité, voire de la Préhistoire), avec leurs créatures imaginaires, leurs mythes, leurs épopées et leur magie. Ce n'est cependant pas le cas de tous les sous-genres de la fantasy , puisque la fantasy urbaine se caractérise par un ancrage fort dans un monde contemporain, et que l'on parle de space fantasy pour certains univers mêlant un niveau technologique futuriste à des thèmes propres à la fantasy. On parle aussi de médiéval-fantastique (parfois abrégé en « med-fan ») ou de « fantasy médiévale » pour les récits présentant des univers mythiques de type médiéval où cohabitent généralement héros, guerriers, magie et sorcellerie, mêlant aux cultures anciennes des éléments surnaturels. On a souvent fait remonter par erreur la naissance de la fantasy aux œuvres littéraires de l'Antiquité traitant de sujets mythologiques, tels que l'Épopée de Gilgamesh en Mésopotamie ancienne, l'Iliade et l’Odyssée en Grèce antique, ou le Mahâbhârata en Inde ancienne , ou encore les sagas nordiques et islandaises comme les Eddas. On en recherche également les débuts dans les œuvres contenant du merveilleux élaborées pendant le Moyen Âge occidental (comme la matière de Bretagne consacrée à la légende arthurienne, le roman de chevalerie, la chanson de geste ou l'épopée anglo-saxonne Beowulf et le récit gallois Mabinogion), oriental (les contes persans des Mille et Une Nuits) ou asiatique (Le Dit du Genji japonais, et plus tard le roman chinois Le Voyage en Occident). Une autre grande source de merveilleux ancien se trouve dans les textes sacrés, en particulier la Bible, le Coran et le Tanakh, et le genre de l'hagiographie (notamment la Légende dorée de Jacques de Voragine au XIIIe siècle). Cependant, remonter si loin dans le temps pose problème, car, à ces époques, les notions de fiction et d'Histoire et les rapports qu'elles entretenaient n'étaient pas les mêmes qu'aux époques plus récentes : il est donc plus prudent de ne parler de fantasy qu'à partir du moment où le récit et la part de merveilleux qu'il contient forment clairement une fiction à but divertissant, et cela même si ces textes anciens eux-mêmes, lus par le lecteur contemporain peuvent provoquer le même genre d'impressions à la lecture que des fictions plus récentes . On peut dire, en revanche, que les auteurs et artistes de fantasy aiment à voir dans ces auteurs anciens des précurseurs, et il est très fréquent qu'ils puisent leur inspiration dans de telles œuvres et se réclament de l'imaginaire qu'elles véhiculent. La vogue du conte à partir de la Renaissance et ses réécritures littéraires, parfois précieuses, en particulier en France au XVIIe siècle, peuvent être considérées comme faisant partie d'un mouvement plus vaste qui, à long terme, aboutit à la fantasy contemporaine. Il convient cependant de distinguer la forme du conte de la plupart des récits de fantasy, qui optent plutôt pour le roman, la suite romanesque ou la nouvelle, lorsqu'ils n'utilisent pas des supports différents comme l'illustration, le cinéma ou les jeux. Les entreprises de collecte des contes populaires et l'intérêt croissant pour le folklore et sa préservation, qui donnent lieu à des collectes comme Le Cabinet des fées à la fin du XVIIIe siècle et aux uploads/Litterature/ fantasy.pdf

  • 24
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager