Nathalie SOUBRIER / Octobre 2010 Nathalie SOUBRIER / Octobre 2010 Nathalie SOUB
Nathalie SOUBRIER / Octobre 2010 Nathalie SOUBRIER / Octobre 2010 Nathalie SOUBRIER / Octobre 2010 Nathalie SOUBRIER / Octobre 2010 1 L’ORGANISATION DE LA DISSERTATION DE DIDACTIQUE L’ORGANISATION DE LA DISSERTATION DE DIDACTIQUE L’ORGANISATION DE LA DISSERTATION DE DIDACTIQUE L’ORGANISATION DE LA DISSERTATION DE DIDACTIQUE INTRODUCTION INTRODUCTION INTRODUCTION INTRODUCTION 1. 1. 1. 1. Accroche Accroche Accroche Accroche / Présentation du thème d’étude (= généralités en relation avec l’objet d’étude principal concerné) : rattacher la thème principal à des textes critiques et/ou à des œuvres majeures de la littérature. Mise au point historique et culturelle. « Le souffle épique de Virgile dans l’Énéide ("Arma virumque cano"), l’inspiration de Voltaire dans la Henriade ou la méditation du poète par-delà le temps dans le poème liminaire de la Légende des siècles, toutes ces envolées lyriques n’ont jamais empêché la poésie de circonstance d’exister. Bien au contraire, elle a toujours tenu sa place sous forme de "Toasts", allocutions diverses en vers, poèmes en l’honneur d’une naissance, d’un mariage ou d’une mort, rappelant le rôle du poète dans l’univers social et familial, scandant les temps forts de la vie, exprimant la relation de dépendance entre le poète et son prince. Le groupement est ici constitué de "tombeaux", forme issue de la poésie de circonstance et poème qui comme son nom-métaphore l’indique vise avant tout à rendre un hommage au disparu en inscrivant sa mémoire dans l’écriture poétique comme dans un monument (le "bloc" de granit du "Tombeau d’Edgar Poe"). Le "tombeau" suppose l’éloge du disparu à travers son évocation et son invocation, mais la voix qui parle du mort n’est pas sans importance, elle exprime une émotion, une relation singulière au disparu. Le « tombeau » s’inscrit dans le registre lyrique, expression d’une émotion et célébration par la forme musicale et rythmée : Ronsard invoque sa lyre et fait référence à la sonnerie des "cornemuses", rimant judicieusement avec les "Muses" ». [Rapport [Rapport [Rapport [Rapport 2010, p. 19] 2010, p. 19] 2010, p. 19] 2010, p. 19] 2. 2. 2. 2. Présentation du corpus et/ou du texte envisagé comme une œuvre intégrale corpus et/ou du texte envisagé comme une œuvre intégrale corpus et/ou du texte envisagé comme une œuvre intégrale corpus et/ou du texte envisagé comme une œuvre intégrale. Evocation des caractéristiques générales des textes proposés : noms des auteurs / titres / période historique considérée / présentation rapide du contenu des textes. Il s’agit de s’efforcer de « contextualiser » l’œuvre [Rapport [Rapport [Rapport [Rapport 2008] 2008] 2008] 2008]. Cette étape du devoir constitue un lieu essentiel de l’avant-projet : sa fonction n’est pas uniquement descriptive, il faut choisir des éléments de caractérisation qui conduiront à la formulation d’une problématique. Il faut donc opérer des choix. [Rapport 2010, p. 20] [Rapport 2010, p. 20] [Rapport 2010, p. 20] [Rapport 2010, p. 20] Ne pas extrapoler non plus à partir de connaissances supposées sur les auteurs. On est frappé de voir que c’est l’auteur supposé le plus connu et le plus pratiqué dans le secondaire, Baudelaire, qui a souvent donné lieu aux éléments d’analyse les plus convenus et les plus contestables. « Crépuscule du soir » est le poème qui a été le plus malmené dans le groupement. Attention à l’impression de fausse familiarité et aux propos tout faits sur chaque auteur : nostalgie de la province moyenâgeuse chez Bertrand, expression urbaine du spleen chez Baudelaire, révolte chez Rimbaud, célébration catholique du monde chez Claudel… L’impression d’étrangeté et de difficulté des textes a toujours favorisé des travaux de meilleure qualité que l’impression trompeuse de reconnaissance. On n’hésitera pas à refaire ici l’éloge des textes difficiles, dans l’intérêt même des candidats… [Rapport 2004, p. 14] [Rapport 2004, p. 14] [Rapport 2004, p. 14] [Rapport 2004, p. 14] 3. 3. 3. 3. Problématique Problématique Problématique Problématique élaborée à partir de l’analyse du libellé du sujet et des textes élaborée à partir de l’analyse du libellé du sujet et des textes élaborée à partir de l’analyse du libellé du sujet et des textes élaborée à partir de l’analyse du libellé du sujet et des textes : étude des marques stylistiques et des choix qui distinguent les auteurs choisis : il s’agit d’une part de définir la logique interne du corpus (= Cohérence thématique, historique et générique), d’autre part de dégager des tensions (=confronter impérativement les textes du corpus, les mettre en perspective, identifier les problèmes que pose le corpus). Une trop grande majorité de candidats néglige cette étape d’élaboration d’un avant-projet qui fonde légitimement et didactiquement la séquence et qui est à la base même du déroulement dissertatif et démonstratif de la composition souhaitée. Ainsi les copies les plus faibles sont-elles celles qui ne se livrent à aucune analyse préalable du texte et ne posent aucune problématique, voire aucune question d’ensemble à laquelle pourrait se rattacher le projet d’enseignement attendu. À un autre niveau, sans problématisation préalable suffisante, trop de devoirs alignent dans les séances qui constituent le corps de la séquence proprement dite, des lectures analytiques ou des commentaires superficiels, Nathalie SOUBRIER / Octobre 2010 Nathalie SOUBRIER / Octobre 2010 Nathalie SOUBRIER / Octobre 2010 Nathalie SOUBRIER / Octobre 2010 2 paraphrastiques, plus ou moins bien reliés à des activités pédagogiques ou exercices plutôt mal justifiés, car il manque alors un projet d’ensemble qui leur donne cohérence et pertinence. [Rapport 2008, p. 19] [Rapport 2008, p. 19] [Rapport 2008, p. 19] [Rapport 2008, p. 19] Observons donc quelques-unes des questions de problématique trouvées dans les copies et nous verrons vite qu’elles n’ont pas toutes la même pertinence ni la même rigueur. [Rapport 2007, pp. 14 [Rapport 2007, pp. 14 [Rapport 2007, pp. 14 [Rapport 2007, pp. 14- - - -15] 15] 15] 15] *** 3 défauts majeurs 3 défauts majeurs 3 défauts majeurs 3 défauts majeurs : Une réflexion trop étroitement circonscrite (= ne retenir qu’un seul aspect du corpus) ; Une réflexion stéréotypée (= réciter son cours) ; Une réflexion trop peu conceptualisée (= ne pas partir des définitions précises des notions étudiées pour définir une problématique et élaborer le plan). *** Pistes de réflexions Pistes de réflexions Pistes de réflexions Pistes de réflexions / éléments grâce auxquels il est possible de définir une problématique : Genre, registres littéraires, formes de discours, forme littéraire. *** Conseil / L’« Conseil / L’« Conseil / L’« Conseil / L’« Esprit Esprit Esprit Esprit » de l’épreuve » de l’épreuve » de l’épreuve » de l’épreuve : L’analyse rapide des textes doit permettre de définir la problématique (le problème que soulève le sujet = les différentes acceptions de la notion qu’impose le sujet = travail sur les définitions des mots clefs du sujet) . Il s’agit, à partir d’une lecture très minutieuse des textes et du sujet, de définir une problématique précise. On élabore le plan en fonction de l’analyse des textes proposés. On appréhende la poétique d’un grand auteur à partir de la lecture de textes clefs. 4. 4. 4. 4. Annonce du plan Annonce du plan Annonce du plan Annonce du plan : C’est cette problématique qui structurera le projet didactique que nous proposons avant d’envisager les modalités d’exécution. PROJET DIDACTIQUE PROJET DIDACTIQUE PROJET DIDACTIQUE PROJET DIDACTIQUE 1. Pertinence et cohérence du groupement cohérence du groupement cohérence du groupement cohérence du groupement : analyse du corpus : Outils conceptuels Outils conceptuels Outils conceptuels Outils conceptuels et savoirs requis savoirs requis savoirs requis savoirs requis : 1) Connaissance du fonctionnement des genres littéraires (allusion aux grands textes critiques et théoriques de la littérature) 2) Histoire littéraire (approche de l’histoire littéraire et culturelle). On voit bien dans ces conditions pourquoi la didactique ne saurait être réduite à une pure simplification et réduction de savoirs d’une extrême complexité à une complexité moindre et intelligible par des élèves, mais à une transformation, les spécialistes disent une « transposition » de ces savoirs. Voilà sans doute ce qui explique pourquoi le professeur, et tout particulièrement le professeur du second degré est un « passeur », selon la terminologie consacrée. Passeur certes, encore faut-il s’entendre sur le sens du terme : pas seulement celui qui transmet le témoin, mais celui qui crée les conditions rendant la transmission possible. [Rapport 2010, p. 7] [Rapport 2010, p. 7] [Rapport 2010, p. 7] [Rapport 2010, p. 7] 2. Définition de la problématiqu problématiqu problématiqu problématique e e e de lecture à partir de l’analyse des Instructions officielles à partir de l’analyse des Instructions officielles à partir de l’analyse des Instructions officielles à partir de l’analyse des Instructions officielles : - Présentation des objets d’étude objets d’étude objets d’étude objets d’étude privilégiés du niveau considéré ; - Présentation des perspectives d’études privilégiées. Remarquons d’abord que le libellé définit clairement le niveau de la classe et l’objet d’étude principal auquel s’adosse l’ensemble textuel rassemblé. En 2008, tel n’était pas le cas ; il fallait justifier le ou les objets d’étude concernés, seul était indiqué le niveau concerné (la classe de Seconde). Remarquons aussi à cet égard que, s’il est impératif de prendre en compte l’objet uploads/Litterature/ fiche-plan-general-de-la-dissertation-lm 2 .pdf
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- Publié le Dec 12, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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