Gustave Flaubert “Salammbô” Université „Lucian Blaga” de Sibiu Faculté des Lett
Gustave Flaubert “Salammbô” Université „Lucian Blaga” de Sibiu Faculté des Lettres et des Arts Section Lettres Spécialisation Roumain-Français Étudiante: Ciobanu Valeria Sibiu 2020 Biographie Gustave Flaubert voit le jour le 12 décembre 1821, à Rouen. Il mène une enfance tranquille près d'un père chirurgien en chef à l'hôtel- Dieu de Rouen. Sa jeunesse est marquée par sa rencontre avec Mme Schlésinger, dont il fait mention dans son roman l'Education sentimentale (1869). Après de brèves études de droit à Paris, il souffre d'une maladie nerveuse qui le contraint à rejoindre sa propriété tranquille du Croisset. Il s'attelle à la rédaction de son œuvre, qui s'avère particulièrement conséquente. A la charnière entre romantisme et réalisme, il publie Salammbô en 1862, puis Madame Bovary (1857), qui lui vaut un procès pour "outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs". S'en suivent notamment Trois contes ("Un cœur simple", "La Légende de saint Julien l'Hospitalier", "Hérodias") en 1877 et Bouvard et Pécuchet qui paraîtra après sa mort (1881). Gustave Flaubert décède le 8 mai 1880 à Croisset. Œuvres principales de Flaubert 1857 : Madame Bovary 1862 : Salammbô 1869 : L’Éducation sentimentale 1874 : La Tentation de saint Antoine 1877 : Trois contes 1881 : Bouvard et Pécuchet Ce qui se passait entre 1856 et 1862 En politique: La dictature de Napoléon III se fait plus libérale. Guerre d'Italie et entreprises coloniales: l'Algérie pacifiée en 1857, influence croissante en Tunisie. En littérature: Réalisme du roman(frères Goncourt), modernisme de la poésie(Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857). Mais aussi intérêt général pour le passé: Gautier publie le Roman de la momie en 1858; Hugo donne la première série de la Légende des siècles en 1859; Leconte de Lisle, les Poèmes barbares en 1862; tandis que Michelet se détourne un moment des études d’histoire, Fustel de Coulages prépare la Cité antique (1864). L’Afrique et l’Orient sont a la mode: Fromentin fait paraître Un eté dans le Sahara (1857), Une année dans le Sahel (1858). A l’étranger: a. En Angleterre: Le naturaliste Darwin publie l’Origine des espèces en 1859 b. En Allemagne: Philosophie pessimiste de Schopenhauer Genèse du roman Après Madame Bovary, étude de mœurs provinciales et contemporaines, le besoin d’évasion emporta la fantaisie de Flaubert vers l’Antiquité et les pays exotiques entrevus lors de son voyage de 1849-1851 en Orient. A la recherche d’un sujet extraordinaire et sans doute également sous l’influence d’une page brillante de Michelet, son historien favori, il négligea Rome, la Grèce et l’Égypte, à ses yeux trop connues, et il entreprit de ressusciter Carthage, la vieille cité d’Afrique détruite par les Romains en l’année 146 avant notre ère. Sans se laisser rebuter par la prodigieuse difficulté de la documentation, il s’enferma dans les bibliothèques parisiennes durant l’hiver de 1856-1857, accumula les matériaux, choisit pour l’action de son futur livre un épisode aussi peu familier que possible au lecteur français: la révolte contre Carthage des troupes étrangères qui l’avaient servie de 264 à 241 avant. J.-C. dans sa première guerre contre Rome. Cet événement, connu à peu près uniquement par un bref récit de l’historien grec Polybe, laissait beau jeu à l’imagination érudite de Flaubert pour reconstituer les sièges, les batailles, les massacres dont elle rêvait. Mais, pour former un roman, il fallait encore, selon les idées de Flaubert, une intrigue amoureuse. Elle fut difficile à machiner, il fallut l’inventer de toutes pièces. Retiré dans son ermitage de Croisset, près de Rouen, l’écrivain passa tout l’été de 1857 à élaborer plan sur plan. Enfin, il conçut la figure (imaginaire) de Salammbô, son héroïne. Le plan bâti, il ne restait apparemment qu’à rédiger. Le I-er septembre 1857, Flaubert se mit à l’œuvre. Deux mois plus tard, il s’arrêtait. Il avait compris qu’il travaillait dans le vide : l’auteur de Madame Bovary, l’écrivain réaliste ne pouvait pas décrire Carthage sans avoir vu de ses propres yeux la Tunisie, son ciel, ses paysages, ses couleurs. Le voyage qu’il entreprit en conséquence fut bref, mais fructueux. Arrivé à Tunis à la fin d’avril 1858, reparti de Philippeville à la fin de mai, après avoir poussé jusqu’à 200 kilomètres dans l’intérieur, Flaubert ne rapportait pas seulement des impressions pittoresques, mais une compréhension plus intime du milieu et, par suite, des personnages. A dater de ce moment, Salammbô cessa d’être une œuvre de fantaisie pour devenir un livre de vérité. Le plan, l’intrigue ne furent pas modifiés, mais à chaque épisode Flaubert était désormais capable de donner un sens plus profond, plus convaincant. Exemples par le Manuscrit de Salammbô Brève présentation Salammbô est un roman historique, mélange d'études historiques et de roman, une sorte d‘histoire romancée par l'auteur; Gustave Flaubert, paru le 24 novembre 1862 chez Michel Lévy frères. Il a pour sujet la guerre des Mercenaires, III-e siècle av. J.-C., qui opposa la ville de Carthage aux mercenaires barbares qu’elle avait employés pendant la première guerre punique, et qui se révoltèrent, furieux de ne pas avoir reçu la solde convenue. Flaubert chercha à respecter l’histoire connue, mais profita du peu d’informations disponibles pour décrire un Orient à l’exotisme sensuel et violent. Composition Cependant, Salammbô est empâtée par des défauts de construction, disons même de conception, bien visibles. Flaubert, trop absorbé par son travail, n’a pas dominé le sujet. Les descriptions excessives écrasent l’ouvrage, obscurcissent la narration, confondent les divers plans d’intérêt, dispersent en fin de compte l’attention du lecteur. L’intrigue romanesque (les amours de Salammbô) ne ressort pas suffisamment sur l’action historique (la guerre des Mercenaires) qui, elle-même, se perd dans le fond du tableau ( Carthage). Tout prend la même importance: le moindre geste est décrit avec la même minutie qu’un événement capital. Il arrive qu’après avoir lu une page prodigieuse de couleur on ne sache plus au juste quel fait nouveau vient de se produire et a été le prétexte de cette débauche descriptive. Ces défauts sont d’autant plus surprenants que Flaubert passe à bon droit pour un maître de la narration. Chaque épisode, chaque développement est un modèle d’enchaînement -et de progression. La plus longue description n’est jamais un hors-d’œuvre, une digression qui nous écarte du sujet : Flaubert ne s’arrête jamais. Mais sa marche est trop lente, la gradation des effets souvent monotone. Chaque morceau de bravoure est un chef-d’œuvre; tous ensemble finissent par se nuire. Flaubert a trop négligé l’art du raccourci, de la suggestion : il a voulu étaler tout son jeu. Les énumérations sont systématiques, les batailles, les sièges, les supplices sont des places trop bien montées où Flaubert a accumulé toutes les possibilités de pittoresque, de surprise ou' d’horreur. : on y sent la surcharge. Les personnages A. Carthaginois • Hamilcar Barca - l’un des deux suffètes de Carthage. Il revient de Sicile pour reprendre le contrôle de l’armée. Le personnage d'Hamilcar serait fortement inspiré du Hannibal Barca historique • Salammbô - fille d’Hamilcar, servante de la déesse Tanit. Son nom a été inspiré à Flaubert par un des noms de la déesse Astarté : Salambo (provient du phénicien Shalambaal « image de Baal » • Hannibal - fils secret d’Hamilcar, caché par l’esclave Abdalonim. • Giscon - général et diplomate. • Hannon - l’autre suffète de Carthage, lépreux et difforme, mais ayant le goût du luxe. • Schahabarim - prêtre de Tanit et instructeur de Salammbô. B. Mercenaires • Mathô - chef des mercenaires libyens. • Narr’Havas - chef des mercenaires numides, à qui Salammbô est promise en cas de victoire. • Spendius - esclave grec animé d'une haine féroce de Carthage qui se met au service de Mathô. • Autharite -chef d’une partie des mercenaires gaulois. 1. Résumé par chapitre o CHAPITRE 1 − LE FESTIN À la fin de la première guerre punique, les mercenaires étrangers engagés par Carthage attendent leur paie. On leur offre un festin dans les jardins du suffète (magistrat suprême de Carthage) Hamilcar (chef carthaginois, surnommé Barca et père du célèbre Hannibal, 290 229 av. J.- C.), alors absent. Alors que l’ivresse monte, on délivre ‑ des esclaves prisonniers, dont Spendius. Les soldats, furieux de n’avoir pas encore été payés, commencent à saccager les jardins d’Hamilcar, lorsque la fille de celui-ci, Salammbô, prêtresse de Tanit, apparait. Ils l’écoutent sans rien comprendre à ses imprécations et ses chants. Le Numide Narr’Havas est sous le charme, mais c’est au Libyen Mathô qu’elle offre une coupe. Narr’Havas lance un javelot sur Mathô ; celui- ci n’est que blessé, mais Salammbô s’enfuit. o CHAPITRE 2 − À SICCA Les mercenaires, à la demande des Carthaginois, sortent de la ville pour aller camper à Sicca (ville antique d’Afrique du Nord). Spendius se met au service de Mathô et ils deviennent amis. Il faut une semaine à l’armée pour arriver à Sicca. Une alliance se forme entre Mathô et Narr’Havas. Mathô confie à Spendius que le souvenir de Salammbô le rend fou. Enfin, le suffète carthaginois Hannon (général et homme d’État carthaginois, III°e siècle av. J.- C.) vient à la rencontre des mercenaires. Personne ne comprend son discours et Spendius, en prétendant uploads/Litterature/ flaubert 1 .pdf
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- Publié le Jui 19, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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