Parcours 1 Parcours associé a la princesse de Clèves de Mme de LaFayette Groupe

Parcours 1 Parcours associé a la princesse de Clèves de Mme de LaFayette Groupe de texte Problématique : Comment la littérature représente-t-elle une vision sociétale à partir du parcours d’un individu Objet d’étude : le roman et le récit du Moyen Age au XXIème siècle Individu, MORAL ET SOCIÉTÉ Pour l’exposé : *Diderot, Le Religieuse, 1796 *Zola, Au bonheur des dames , 1883 *Suskind, Le parfum , 1985 Lectures cursives : Lire une des trois œuvres ci-dessus en intégralité : Lire Stupeur et tremblement de Amélie Nothomb Séance 1 Diderot et La Religieuse 1796 1) Les mots du roman Compléter le texte a trou : ( Voir feuille du langage ) 2) Étude linéaire de La Religieuse de Diderot Présentation de l’auteur : - Née en 1713 et mort à 73 ans en 1784 - figure majeur du siècle des lumières - il élabore le genre théâtrale - il invente la critique par le biais des salons - apportera un regarde nouveau sur la philosophie - l’encyclopédie est sa plus grande œuvre ( coécrite avec d’Alembert ) - Écrivain de Jacques le fataliste et son maître qui est un nouveau genre * les lumières c’est un mouvement contestataire qui remet en cause la politique mais aussi l’église toute puissante. Ce mouvement cherche a détourner à la lumière de la raison de l’obscurantisme. La religieuse La Religieuse date de 1796, c’est un livre a titre posthume et raconte le destin de Suzanne Simonin contrainte par ses parents a devenir religieuse contre son gré car elle est née d’un adultère commit par sa mère dans ce roman elle écrit des mémoires au marquis de Croismare qu’elle appelle au secours pour pouvoir résilier ses vœux. A travers ce roman Diderot dénonce ce qui que passait dans certains couvent. Le livre est anticlérical mais condamne surtout l’autorité paternelle suprême et l’interdiction de choisir son destin Étude linéaire : Bande d’annonce du film réalisé par Guillaume Nicloux - Sa mère lui indique la raison de son entré au couvent - La bande d’annonce nous montre la violence morale et physique subit dans les couvent ( la troisième mère supérieur cherche a abuser sexuellement de Suzanne, humiliation diverse comme le crachat , le dénudement , interdiction de se confesser , cheveux coupé , cachos… ) - Interdiction d’écrire elle en vient a voler du papier et une plume - on voit la cérémonie mais a la fin de la de la bande d’annonce on voit une cle a travers les barreaux qui suggère une liberté souhaiter Analyse linéaire : Premier paragraphe : ● ligne 1-2 : - l’hypocrisie de la mère supérieure et des religieux les phrases exclamatives de la premières ligne intensifient la sincérité de Suzanne Simonin qui exprime la tout son désarroi - L’interjection « Oh ! » Qui débute le texte souligne bien l’effroi de Suzanne. - Le terme « monsieur » désigne le marquis de Croismare et montre le respect qu’elle lui voue, elle lui adresse ses mémoires que le lecteur découvre a travers la narration ; double destinataire le marquis et nous les lecteurs, le fait de s’exprimer à la première personne accentue l’émotion du lectorat qui devient le confident de Suzanne, cela permet aussi une identification - L’utilisation de l’expression « artificieuses (adjectif) » sonne comme une accusation sur leur hypocrisie, cela permet une généralisation a l’ensemble des religieux. - La phrase négative « vous n’en avez point d’idée » montre que l’attitude des mères supérieure est sidérante et que la société du 18eme siècle est loin d’être au courant ● ligne 2-4 : - discours direct , paroles rapporté de la mère supérieur, phrases interrogatives qui démontrent que la mère supérieure a bien compris la détresse et le refus de Suzanne de devenir religieuse; ces questions cherchent a atténuer les éventements, les questions se succèdent sans attente de réponse. Ses propos semblent illogiques et confus et elle répète la durée de « deux ans » pour faire croire a Suzanne la possibilité d’un changement ● ligne 5-7 : - Dans ce passage l’expression « une fille plus fine que moi y aurait été trompé (conditionnel passé) » montre que l’Église profite de la crédulité des jeunes filles. L’expression « cependant on finissait par donner mon consentement » dévoile toute la supercherie, la manipulation et la fausse compassion de la mère supérieure envers Suzanne qui contredit la lettre écrite au pere prenant en considération le ressenti de Suzanne comme le montre l’énumération : « ma peine, ma douleur, mes réclamations » ● Ligne 7-9 : - la succession des actions montre la vitesse avec laquelle les évènement se sont enchaînés afin qu’il n’y ait pas de changement d’avis, de plaintes supplémentaire de la part de Suzanne. La phrase exclamative accentue la rapidité d’exécution, la date, la tenue de religieuse et la cérémonie. Le lecteur peut se rendre compte de la violence morale qui lui est infligée, elle doit oublier sa vie de femme, l’expression « sans que j’aperçoive aujourd’hui le moindre intervalle entre ces choses » montre que tout a été orchestré, que l’événement a été si traumatisant qu’elle s’en souvient avec difficulté et l’adverbe de temps « aujourd’hui » nous rappelle qu’il s’agit de mémoire Second paragraphe :La cérémonie ● ligne 10-11 : - l’adjectif « inflexibles » montre que ses parents la traitent comme une inconnue, une étrangère. Ils se montrent inhumains, froids et ne lui témoignent aucun amour. Elle montre que jusqu’à la cérémonie elle met tout en œuvre pour les persuader de ne pas en faire une religieuse : « je n’épargnai rien pour les toucher » ●ligne 11-14 : - Les mots « Monsieur l’abbé Blin et monsieur l’évêque d’Alep » montrent la présence de hautes instances de l’Église catholique et le consentement de tous a une situation injuste et répréhensible Les mots antithétiques « gaie » et « triste » font ressortir la douleur de Suzanne. - L’expression « ce jour la elle fut des plus tristes » rappelle que s’agissant de elle ce n’est pas par choix. La réunion des sœur autour d’elle témoigne d’une certaines sympathie mais aussi semblent la prendre au piège. - Le verbe « tomber » dans « je me vis prête a tomber dans les marches de l’autel » indique symboliquement la chute vers laquelle l’Église l’entraîne. L’hyperbole « 20 fois » et l’expression : « je sentis mes genoux se dérober » témoignent de son impuissance et de sa vulnérabilité a la fois morale et physique. Elle est donc réduite à une situation extrême qui pourrait la mener au suicide ou a renier sa foi religieuse ● ligne 14-19 : - On peut percevoir a quel point elle ne maîtrise plus son corps et subit la cérémonie comme un pantin : les parallélismes « je n’entendais rien , je ne voyais rien ; on me menait, et j’allais ; on m’interrogeait et l’on répondait pour moi » le suggèrent. Elle est traitée comme un objet. - L’adjectif « cruel » souligne l’atrocité de l’évènement et on peut même considérer « cruelle cérémonie » comme un oxymore. - Le mot troupeau qui désigne les religieuses est très péjoratif ; c’est une métaphore et une animalisation qui dénigre ces religieuses et leur mentalité. - Le discours direct prononcé par les religieuses montrent leur incapacité ou leur volonté a percevoir la gravité de la situation. L’expression « comme elle est belle » montre qu’elles associes beauter et tenue religieuse - on voit le refus des religieuse à observer la réalité puisqu’elles voient dans la pâleur de Suzanne la beauter de son teint : « comme ce voile relèvent la blancheur de son teint » - le verbe pronominal « se disent » montre qu’elles n’incluent pas Suzanne dans la conversation, elles ,ne dialogue pas avec elle les couvents de madeleine : Les couvents de la Madeleine sont issus du « Rescue Movement » qui prit naissance en Grande-Bretagne et en Irlande au cours du XIXe siècle, qui avait pour but formel la réhabilitation de femmes dites « perdues » . Ce terme désignait celles qui avaient eu des relations sexuelles hors mariage, quelle qu'en fut la cause : prostitution, abus sexuels, ou encore sexualité jugée trop précoce, seule une minorité de femmes admises dans les couvents étaient des prostituées professionnelles. La plupart étaient en fait des mères célibataires. En Irlande, ces institutions prirent le nom de Marie-Madeleine, personnage de la Bible qui, selon la tradition catholique (confondant deux personnages des Évangiles en fait distincts) était une prostituée . Les pénitentes furent mises au travail, généralement dans des laveries. De même que Marie-Madeleine avait lavé les pieds du Christ en signe de pénitence, les pensionnaires devaient accomplir des travaux de blanchisserie, afin de laver symboliquement leurs péchés. Cette activité représentait en outre des rentrées d'argent nécessaires à la bonne marche et à l'entretien des couvents. Extrait du film : The Magdalene Sisters de Peter mullan ( lion d’or Venise 2002 ) Margaret : - musique de mariage très joyeuse et qui uploads/Litterature/ francais-chapitre-1.pdf

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