Fulcanelli (La voie Sèche) La voie sèche, autant que nous le sachions fut symbo
Fulcanelli (La voie Sèche) La voie sèche, autant que nous le sachions fut symboliquement décrite dans les deux volumes des livres de Fulcanelli, Le Mystère des Cathédrales et Les Demeures Philosophales ainsi que dans Laboratoire alchimique de Atorène et Introitus Ad Philosophorum Lapide. Il y a sans doute beaucoup de connaissances dans le livre de Fulcanelli Les Demeures Philosophales édité à Paris, chez Jean Jacques Pauvert, 8 rue de Nesle, Paris VI, en 1965 ; et sa traduction anglaise, The Dwellings of the Philosophers Archives Presse et Communication, Inc, PO Box 11218 Boulder, CO 80301 USA. C’est le livre par lequel pratiquement tous les apprentis Alchimistes commencèrent, certains, disent qu’il est « le livre de référence.» Pour nous il y a maintenant plusieurs années de cela, alors qu’il n’existait pas encore de traduction en Portugais ou en Espagnol de cet ouvrage, nous avons acquis l’édition française de Jean Jacques Pauvert, éditée en Suisse, en 1965. Nous avons passé de longues années de notre vie à étudier ce magnifique monument de symbolisme, si difficile à interpréter pour un débutant et qui nous laissa dans un état de désespoir, car, contre toute attente, nous ne parvenions pas à lever le voile symbolique entourant cet ouvrage. Pourquoi ? Parce que ce livre avait été écrit par deux Alchimistes érudits et il était donc difficile, d’y saisir les descriptions symboliques de la matière et les quelques rares références concernant le mode opératoire dispersées dans la totalité de l’ouvrage constituait un travail sans accord avec l’explication de plusieurs images et les sculptures des demeures des philosophes. Nous avons fréquemment été relever dans les listes des « Forums » d’Alchimie, les commentaires sur l’Oeuvre de Fulcanelli. Beaucoup d’entre eux sont à notre avis impropres à donner des « explications » du texte et se basent plus sur des interprétations littérales que sur des fondements Alchimiques. Ce qui à notre point de vue est une erreur. Pour commenter Fulcanelli, il est nécessaire de connaître la voie sèche et celui qui dit cela n’est autre que son disciple Eugène Canseliet. Beaucoup de descriptions émanant du charisme philosophique de l’auteur ne sont pas à la portée de la plupart des Alchimistes, parce qu’elles sont faites dans la « langue des oiseaux » codage dans lequel un des protagonistes ayant écrit le livre excellait. Mais ce qui mérite d’être noté, c’est la liste placée in fine du volume II des Demeures Philosophales de l’édition française, c’est une large bibliographie permettant de connaître le travail des Alchimistes classiques et pouvant donner le goût, d’acquérir les livres de l’auteur surtout dans leur édition française. Pour notre part, nous avons toujours préféré les livres directement traduits du latin, car ils s’accordent mieux avec notre expérience. Toutefois, les deuxièmes et troisièmes traductions réalisées sont pleines d’imprécisions quant au procédé pratique, elles n’ont pas été réalisées par des Alchimistes et comportent de fréquentes erreurs. Mais, parlons un peu de Fulcanelli et de son histoire. Qui était, après tout, le mystérieux Fulcanelli ? Il y a peu de temps nous avons pris connaissance d’un livre très intéressant qui décrivait en détail l’histoire de Fucanelli, il s’agit de : Fulcanelli dévoilé, par Geneviève Dubois, Edition Dervy, 91, Bd Saint Germain 75006 Paris. L’auteur de « Fulcanelli dévoilé » conduit de profondes investigations dans la vie de Fulcanelli et illustre son livre de nombreux documents et photos. Nous vous suggérons de lire cet ouvrage. C’est un magnifique travail réalisé sur la globalité de l’œuvre de Fulcanelli et non juste sur un de ses textes. Toutefois afin de vous aider à comprendre Fulcanelli nous allons vous présenter quelques extraits se rapportant au livre et illustrant bien cet Alchimiste. Après les avoir lus vous aurez certainement un autre regard sur Fulcanelli. Nous nous référerons en premier lieu au principal protagoniste de cette histoire : Jean Julien Champagne. Passionné par l'étude des textes anciens alchimiques, le jeune Jean-Julien Champagne, à peine âgée de 16 ans, obtient de sa mère l'installation d'un laboratoire dans la demeure familiale de Villiers-le Bel. Là, il s'adonne à son passe-temps favori et acquiert ainsi des tours de main qui lui seront fort utiles pour ses expériences à venir et lui permettront de devenir un alchimiste opératif de première qualité. Il continue à étudier avec ardeur dans les bibliothèques parisiennes, qui recèlent de précieux manuscrits. Parallèlement, il s'inscrit à l'École des Beaux-Arts de Paris…En 1900, il sort de l'École Nationale et Spéciale des beaux-arts. Il est alors âgé de 23 ans. C'est un homme séduisant, de taille moyenne, 1,70m, avec des moustaches. Il a beaucoup de succès auprès des femmes et il en sera ainsi toute sa vie… Champagne portrait Toujours féru d'ouvrages alchimiques, il parcourt inlassablement les librairies. L'époque est féconde. Des nombreuses personnalités se réunissent, attirées par leur commun désir d'étudier et se rencontrent dans les boutiques spécialisées. Ainsi en est-il une, située au 76, rue de Rennes, dans le 6e arrondissement de Paris, «La librairie du Merveilleux» fondée par Chamuel, reprise par Pierre Dujols et A. Thomas et transférée à cet endroit, qui est le centre de ralliement, dans les années 1910-1911, d'érudits hellénistes et de kabbalistes réputés. Circulent en ce lieu, des idées concernant une fameuse langue à clef, oubliée mais non perdue, la langue verte ou langue des oiseaux. Le maître des lieux, Pierre Dujols est un savant en littérature grec que et un ardent défenseur de la langue hellène qu'il assure, être à l'origine de la nôtre et qui lui permet, par l´étymologie qu'elle donne des vocables alchimiques, d'appliquer une règle particulière, nommée cabale hermétique et de trouver ainsi un sens précis propice au travail au laboratoire. Il possède un fichier de sciences occultes, unique en son genre et que son ami Jean-Julien Champagne utilisera plus tard. Pour l'instant, c'est son disciple en sciences hermétiques, Faugeron, alors voyageur de commerce, domicilié 6, rue des Sabots, qui le tient à jour, mais il n’y travaillera pas longtemps. Après le décès de Dujols, Faugeron continue les expérimentations sacrifiant tout pour l’achat du charbon nécessaire à ses travaux alchimiques. Ce qui le conduisit à mourir de faim, dans une pauvreté totale sans probablement obtenir la conclusion de ses efforts. Pierre Dujols, contrairement à ce qui peut être lu, considérait le travail de laboratoire comme essentiel. Il répondit un jour à son ami Paul le Cour, qui voyait l’alchimie comme une ascèse intérieure : « qu’il était complètement dans l’erreur et qu’il ne pouvait pas comprendre l’intellectualisme hermétique sans travailler sur la matière, que la terminologie hermétique ne pouvait être remplacée par une terminologie scientifique » Pierre Dujols Pierre Dujols, nous a seulement et heureusement légué sous son pseudonyme de Magophon (la voix du Mage), un Mutus Liber, précédé d'une Hypotypose de sa plume: il développe des idées très intéressantes que nous retrouverons plus tard dans les ouvrages attribués à Fulcanelli, notamment: Kermès, l'Agriculture céleste, la composition d'un Œuf, le baril de chêne, la photographie et les sels, le Nostoc, etc.… Jean-Julien Champagne et René Schwaller de Lubicz. Dans les années 1910, arrive à Paris, le jeune René Schwaller, alors âgé de 23 ans. Il s'apprête à étudier la peinture avec Matisse et, très attiré par la métaphysique alors à son apogée; il côtoie ainsi de nombreux occultistes et fervents spiritualistes et fréquente également la « Librairie du Merveilleux » où il s'étonne déjà de l'engouement de tout ce groupe pour la cabale phonétique. Or, un jour de l'année 1913, il va faire une rencontre qui sera déterminante pour la coterie de Jean-Julien Champagne et la résurgence alchimique que nous connaissons. Depuis 1907, il est rapport avec la famille de Lesseps qui habite un superbe hôtel particulier, avenue Montaigne à Paris. Il est entré en contact avec ce milieu fortuné par l'intermédiaire de leur chauffeur. Les fils de Lesseps, surtout Bertrand et Ferdinand-Jules, s'intéressent, se passionnent même, pour la Science d'Hermès. Ils proposent à Jean-Julien Champagne de loger dans le laboratoire que possède Ferdinand, rue Vernier, dans le XVIIe arrondissement. Champagne s'y installe et peut ainsi travailler à l'élaboration du Grand-Œuvre. Sa vie matérielle est assurée par les Lesseps qui l'emploient comme dessinateur industriel. Tous ces gens s'occupent d'alchimie, c'est une véritable mode. Les groupements les plus divers proposent des cours d'hermétisme. Les Frères Charconac, amis de Dujols, emploient aussi Champagne dans leur librairie, sur les quais, à Paris. Son travail consiste à recevoir les ouvrages provenant de bibliothèques privées, généralement de province, à les évaluer et les ranger. Ce n'est pas pour déplaire à cet érudit, toujours à l’affût de livres anciens traitant d'alchimie. Or, un jour où il affaire à classer des livres, un exemplaire rare des écrits de Newton lui passe entre les mains. Il l'ouvre et découvre un manuscrit qu'il estime de 1830, de six pages, notes prises par un expérimentateur au cours de ses expériences et relatant son succès. Champagne dérobe les précieux feuillets et les emmène chez lui afin de les étudier. Il s'agit, à sa grande joie, et il se réjouit déjà à l'idée de pouvoir lui-même obtenir uploads/Litterature/ fulcanelli.pdf
Documents similaires










-
28
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 18, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.3378MB