Introduction Rabelais à une importance en tant qu’écrivain, tout d’abord il a c

Introduction Rabelais à une importance en tant qu’écrivain, tout d’abord il a créé/donné une célébrité universelle à des personnages mythiques. Gargantua et Pantagruel sont de vrais personnages mais Rabelais les a interprétés d’une autre manière. Rabelais écrit tout d’abord Pantagruel en 1582 avec succès. Plus tard, il va donc reprendre l’univers de ce roman en racontant l’histoire du père de Pantagruel qui est Gargantua. Il y a 5 livres sur ces personnages. Gargantua est un récit lié aux contes de Merlin. L’invention lexicale : On estime à plus de 800 mots introduits par Rabelais dans la langue française, tel que : Une balle, indigène, gymnaste, panique, bénéfique, exotique, altère, horaire, automate… Le texte repose sur le fait qu’il ne faut pas juger son livre à son apparence. Rabelais veut expliquer l’opposition entre l’être et le paraitre pour toutes les choses (pas forcément son livre). Gargantua a tout d’abord été publiée en 1534-1535, on ne sait pas vraiment quelle est sa date, l’ouvrage sera réédité en 1542. Il y aussi une autre grande différence, ceux qui se charge de la mauvaise éducation de Gargantua dans la première version sont les théologiens. Gargantua suit et précède le premier ouvrage de Rabelais se nommant Pantagruel. Rabelais pour écrire Gargantua s’est inspiré de deux chose majeurs quand il écrit gargantua : les grandes chroniques avec le vol des cloches de Notre Dame de Paris et la description de Gargantua. Enjeux L’autre grande influence ce sont les romans de chevaleries notamment pour la structure de Gargantua, car dans les romans de chevaleries il y a 3 étapes : - la naissance et l’enfance du héros. - son éducation - prouesse guerrière du héros. Ce dizain commence par dire au lecteur quel comportement il doit avoir pour lire Gargantua avec 2 impératifs « se dépouiller de toute émotion ». Pour Rabelais est le rire est un moyen thérapeutique « voyant la peine qui vous mines et vous consume mieux est de rire… ». Rabelais dit qu’il ne faut pas se fier à l’apparence et donc il va comme crée un lecteur parfait pour pouvoir lire son livre. Les trois premières lignes du texte nous délivrent une apostrophe au lecteur. Problématique En quoi se début comique (extérieur) prépare-t-il à une lecture plus profonde (intérieur) ? Plan I. De la ligne 3 à la ligne 8 = double nature des silènes. II. Ligne 8 à 15 (fin paragraphe) = double nature de Socrate. III. Ligne 16 à la fin = Dualité de l’œuvre de Rabelais ? De la ligne 3 à la ligne 8 = double nature des silènes. Il y a une opposition entre le dehors et le dedans pour dire par exemple encore avec le thème de ce passage qui est de ne pas juger les personnes à leur couverture. Les deux catégories de personnages introduisent les deux thématiques essentielles de Rabelais : les buveurs (plaisir de la table, de la boisson), véroles (plaisir de l’amour) = dans les deux cas c’est le plaisir du corps. Les buveurs préparent l’arrivé de Silène (personnage mythologique, maitre de Bacchus dieu de l’alcool) puisque L.6. Il y a un rapprochement entre Socrate, le lecteur : les buveurs, le narrateur, Silène. Les lecteurs sont présentés comme buveurs. Il y a deux oxymores : buveurs (négatif) et illustre (idée de lumière, positivité) et « vérolez » (négatif) et précieux (positif). Rabelais s’adresse donc à des lecteurs choisit mais vérolez et ivrognes (buveurs), c’est une idée de comique. On peut penser que les vérolez auxquels s’adresse Rabelais sont mal dans leur corps. Le livre par l’amusement qu’il peut leur procurer peut atténuer leur souffrance donc on est bien dans cette fonction thérapeutique du rire (Rabelais été médecin). La suite de la phrase change de registre, Rabelais fait référence aux philosophes antiques : « Alcibiade, ou dialogue de Platon […], Socrates… ». Rabelais fait référence à un extrait du « Bancquet » (dialogue de Platon, petite feuille sur le texte derrière), Rabelais y fait une référence juste et précise qui va contribuer à donner à ce passage un statut à la fois sérieux et en même temps comique. LIGNE 3 A 8 : 2EME/3EME PARTIE AVEC LA DOUBLE NATURE DES SI- LENES Ici Rabelais utilise une antonomase pour qualifier Silène est ça introduit un raisonnement analogique (ce qui est dit sur le silène va permettre de dire quelque chose sur Socrate par analogie), premier élément : il va comparer Socrate aux Silènes. 1er niveau : Le personnage mythologique Silène est représenté de façon grotesque, assez vieux, chauves avec des oreilles de cochons, on le représente aussi bourré. Et en même temps c’était le maitre de Bacchus. A la fois un maitre et un ivrogne (négatif). 2ème niveau : Si on s’appuie sur le texte de Platon : c’est un coffre qu’on retrouve dans les ateliers de sculpteurs à l’intérieur des statuts des dieux (positif). 3ème niveau : Texte de Rabelais, il fait comme si le lecteur ne sait pas le deuxième niveau, il va comparer les Silènes antiques avec les boites qu’on trouve chez les pharmaciens à son époque, L.3-4 l’antithèse entre Jadis et Présent. Dans la dernière phrase du texte qu’on étudie on a une démarche inductive (on part du général au particulier). Ces boites d’apothicaire Rabelais va y montrer en quoi l’extérieur diffère de l’intérieur. Il représente l’extérieur figurant comme des images joyeuses mais contenant des produits rares et précieux L.8. Il va développer deux énumérations qui va montrer : frivole joyeuse (négatif), précieux 1ère énumération comique : lièvre cornu, boucs volants L.5, harpies, satyre… Dans cette liste on a l’idée de stupidité. On la retrouve aussi dans l’expression « oysons bridez » : personnes stupides et pour éviter que les oies s’envolent ils mettaient des plumes dans leurs becques. Cette énumération comique correspond à l’effet comique des images qui sont évoqués : figures joyeuses et frivoles. 2ème énumération sérieuse : « amomon, ambre gris, musc, zivette, pierreries » Ces deux énumérations finissent de la même manière, elles se répondent et elles s’opposent et l’opposition et marqué par le « mais au-dedans » L.6. D’abord une énumération sur le dehors puis la conjonction de coordination « mais » et ensuite une énumération du dedans. Socrate était présenté L.3 comme le prince des philosophes et L.9 il est présenté comme une pelure d’oignon. L’énumération va se terminer par une anaphore qui semble ouvrir une liste qui pourrait être poursuivie indéfiniment, on a toute une série d’éléments négatifs de l’apparence extérieur L.8 avec sa façon de s’habiller et sa manière de parler. On peut aussi noter que ces aspects négatifs mêlent aussi son état financier et son état amoureux. C’est une évocation très multiple mais ce disparate et relié par au moins 3 éléments : - Ce qui va unir tous ces éléments c’est le caractère négatif - Cette longe liste est encadrer par la thématique du rire. - On a des éléments stylistiques : temps + adj + nom. Chiasme : pauvre de fortune et de femme : il permet de réunir deux éléments qui n’ont rien avoir qui sont : l’amour et la situation financière. L’anaphore finale permet de faire la transition entre les deux parties. L.13 : merveilleuse, humain : insiste sur la grandeur de Socrate. Il y a des formulations hyperboliques très commun qui unifie les éléments de cette liste. Opposition entre « toujours beuvant » L.11 à « sobresse » L.13. L.12 : ouvrant cette boite, il parle de Socrate mais Socrate n’est pas une boite d’apothicaire. Cette petite énumération L.14-15 évoque les agitations vène des Hommes qui Socrate méprise « navigue, bataille » ça permet de lire rétrospectivement un défaut de la première liste qui était évoqué L.11 « inepte à tout office de la république » mais s’il est inepte à tous ces offices de la république c’est plus un choix car il juge ses fonctions et ses activités qui sont vènes, c’est défaut n’en sont finalement pas se sont finalement des masques qu’il prend volontairement. Donc il ne faut pas se fier aux apparences. Ce paragraphe s’ouvre par l’interpellation du lecteur, le souci de guider le lecteur et de le prendre en considération. Ici donc par une question rhétorique, elle met en évidence l’effet de suspense qui a était mis dans le premier paragraphe car il présente le prélude qu’on vient de lire, il le présente comme une énigme. Cette énigme va être résolu car il va répondre à la question rhétorique. Cette triple comparaison revient ici à dire que le livre qu’on est en train de lire va fonctionner de la même manière : il ne faut pas se fier à son apparence extérieure (au livre). Le narrateur se place comme un maitre puisqu’il appelle ses lecteurs « mes bons disciples » L.16. On a donc une succession de comparaisons de même que pour le Silène : avec le personnage mythologique ou la boite des statuaires ou la boite d’apothicaire. De même que le silène il faut distinguer l’intérieur et l’extérieur, ou avec Socrate, uploads/Litterature/ g-1-beuveurs-tres-illustres.pdf

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